Interventions sur "AESH"

35 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Il ne s'agit pas seulement de dysfonctionnements isolés. Selon l'association d'information et de soutien pour l'inclusion des personnes porteuses de handicap cognitif (Toupi), qui effectue chaque année une enquête à la rentrée, 7 % des élèves en situation de handicap étaient privés d'AESH à la rentrée de 2021, soit 15 000 élèves, dont 1 000 étaient totalement privés de scolarisation. Dans le Val-de-Marne, trois syndicats d'enseignants ont saisi la Défenseure des droits : ils ont constaté que seulement des 60 % des besoins en AESH étaient couverts, même partiellement, à la fin de l'année 2020-2021. Dans une des villes de ma circonscription, il manque 200 heures d'accompagnement pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

C'est un premier pas, bien sûr. Les AESH sont nécessaires pour une inclusion de qualité, et nous appuyons leurs revendications statutaires. Mais vous avez raison de dire que la politique d'inclusion scolaire ne peut pas uniquement dépendre d'eux. Il y a bien d'autres failles : on manque par exemple beaucoup de professeurs spécialisés et de psychologues dans les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). Tout cela est...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...mandons. Emmanuel Macron, candidat puis Président, a insisté sur sa volonté de promouvoir l'« école inclusive », au détriment parfois d'autres politiques – nous voyons ainsi qu'aujourd'hui il manque des places dans les instituts médico-éducatifs (IME), ce qui porte préjudice aux enfants en situation de handicap qui ne peuvent pas être scolarisés en milieu ordinaire. D'un autre côté, il manque des AESH et il n'y a pas assez d'heures d'accompagnement. Certes, lorsqu'un élu de la République contacte les MDPH pour s'inquiéter de notifications qui tardent, cela permet d'accélérer le traitement des dossiers. Mais doit-on se contenter de cela ? Cela ne me paraît pas satisfaisant. Quand un enfant voit son accompagnement se réduire de vingt-quatre à dix heures, cela ne renvoie pas forcément à un prob...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Ces amendements sont dus à Stéphane Viry, qui constate également des difficultés concernant l'accompagnement des élèves handicapés dans son département des Vosges. Le premier vise à créer des postes d'AESH supplémentaires, le second à augmenter l'indice tarifaire de la grille de rémunération des AESH ; tous deux flèchent 20 millions supplémentaires vers l'action 03 Inclusion des élèves en situation de handicap du programme 230 Vie de l'élève.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

C'est le sentiment que j'ai : j'espère me tromper ! J'aimerais donc disposer des chiffres, département par département, de ces quotités horaires travaillées, qui ont des conséquences à la fois sur les mômes et sur le statut des AESH.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...e nombre d'heures se trouve divisé par le nombre d'élèves. Je tiens à votre disposition un certain nombre de courriels que, bien entendu, j'anonymiserai avant de les transmettre à vos services, car ils émanent de personnels de l'éducation nationale, lesquels ne souhaitent pas forcément que leur nom parvienne à leur ministre. En contrepartie, acceptez donc mon invitation : venez à la rencontre des AESH, des parents et des enseignants ! Vous vous enfermez dans le déni de la réalité ! Mardi dernier, des AESH ont manifesté dans toute la France : à Paris, où jamais leur nombre n'avait été si important, à Amiens, à Grenoble, à Lyon, en Bretagne, partout. La presse régionale se fait l'écho de leur mal-être et de leur ras-le-bol. Ma tonalité, comme vous l'appelez, n'est pas la mienne, mais celle de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...e Paul-Bert. Merci de vous mettre en relation avec la directrice, qui est déchargée le vendredi. » Que signifie le fait de passer « quelques heures » à suivre des enfants au sein d'une école donnée ? C'est du bouche-trou, du saute-mouton ! Comme le faisait la police sous Sarkozy, on fait du chiffre. Vos services comptabiliseront un enfant de plus, si ce n'est deux ou trois, comme bénéficiant d'un AESH. Il faut absolument sortir de cette logique et assurer un suivi individualisé, à la hauteur, qui n'entraîne de souffrance ni chez la personne accompagnante ni chez la personne accompagnée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je conclus temporairement cette séquence consacrée aux AESH. Monsieur le ministre, le silence que vous opposez à mon invitation est de ceux qui valent refus. J'en suis blessé sur le plan affectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

L'amour-propre et l'amour souffrent ensemble ! Sérieusement, cela vous ferait du bien, monsieur le ministre, de venir à mes côtés rencontrer les AESH, les parents d'élèves, dont le mal-être est aujourd'hui profond en raison de cette mutualisation qui leur fait le plus grand tort. Cela vous dessillerait les yeux concernant la réalité des PIAL. Vous n'auriez qu'à le faire incognito !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...une violence extraordinaire : malgré tout, l'école inclusive avance. Lors de la même évaluation, alors que les PIAL existaient depuis deux ans, il m'en est revenu beaucoup d'observations positives de la part des enseignants et des familles, avec tout de même quelques conditions nécessaires à leur fonctionnement. Ainsi, leur périmètre géographique et humain doit rester modéré – une cinquantaine d'AESH, c'est l'assurance d'un PIAL bien géré. Il faut en outre que toutes les parties prenantes souhaitent qu'il fonctionne bien : là où s'étaient présentés des volontaires pour les expérimenter au départ, les choses se passaient parfaitement, au contraire des PIAL créés à marche forcée, sans véritables explications, sans que leur sens et leur but aient pu être tout à fait compris – surtout si leur pér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...s chers collègues, la promesse qu'a faite Emmanuel Macron lors de la Conférence nationale du handicap de février 2020 : aucun enfant handicapé sans solution de scolarisation au mois de septembre 2020, pour l'année scolaire 2020-2021. Lorsque vous êtes venu à Tremblay-en-France il y a quelques jours, monsieur le ministre, je me suis exprimée devant le Président de la République sur la question des AESH. Il avait l'air de penser que la situation était mirifique et de considérer, vos propos à l'appui, que les AESH en colère n'avaient pas de raison de l'être compte tenu de ce que vous aviez fait. Or je suis saisie – singulièrement depuis la crise du covid – non seulement par les AESH mais aussi par des parents qui se trouvent en situation de détresse. En effet, quand un enfant qui se trouve en gra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Je commencerai par une parenthèse : si mon collègue Ruffin refuse de vous envoyer les éléments relatifs aux dysfonctionnements concernant les AESH, monsieur le ministre, je vais le faire moi-même : dès la semaine prochaine, vous recevrez des messages électroniques listant les carences, par exemple le cas des professeurs référents ayant 300 dossiers et non 100, comme c'était prévu dans le fameux rapport. Je vous les enverrai. L'amendement n° 721 dénonce l'insincérité budgétaire du programme Vie de l'élève ainsi que ses conséquences s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Vous parlez d'insincérité budgétaire, madame Rubin. Revenons sur ce qui est indiqué dans votre amendement : vous proposez de créer une ligne budgétaire pour 100 euros, pour l'ensemble des AESH. Avant de parler d'insincérité, relisez donc vos amendements. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Les assistants d'éducation exercent un métier difficile, souvent dans des conditions très précaires, comme les AESH. Ceux qui travaillent en REP ne veulent pas effectuer des heures supplémentaires : ils souhaitent avant tout être plus nombreux, dans la mesure où la présence humaine en éducation prioritaire est essentielle pour prendre soin des mômes, et ils veulent être mieux rémunérés et reconnus. Je pensais d'ailleurs qu'ils bénéficiaient déjà de la prime. Je m'étonne donc de votre frilosité face à un amende...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Monsieur le ministre, nous avons constaté que nous n'étions pas d'accord sur la mutualisation. Il y a même un fossé entre nos interprétations : vous dites qu'elle va dans le bon sens alors que je soutiens qu'elle fait perdre le sens du travail à un certain nombre d'AESH. Nous vous demandons donc un rapport présentant un état des lieux de la prise en charge des élèves en situation de handicap. Cet outil nous paraît nécessaire pour faire un bilan de l'école inclusive. Est-ce le succès dont vous vous prévalez ou la formule low cost dont je parle ?