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C'est un fait inédit pour un pays dit « du Tiers-monde ». Qu'attendons-nous ? Cet amendement est un amendement d'appel.
La commission n'a pas examiné cet amendement par lequel vous proposez la création d'un programme « Égalité territoriale de santé » doté de 10 millions d'euros. La lutte contre les déserts médicaux est un sujet majeur, que nous avons d'ailleurs déjà évoqué ce matin ; elle est au coeur de nos préoccupations. Vous parlez de territoires sur-denses ; les territoires où les manques sont criants sont aujourd'hui à mon sens bien plus nombre...
Cet amendement tend à donner une place plus importante à la prévention primaire et à l'éducation à la santé, notamment pour les plus jeunes. Il prévoit pour cela la création d'un nouveau programme, afin notamment de favoriser le déploiement, grâce à un financement pérenne, du parcours éducatif de santé – PES – sur tout le territoire. Il faut lutter contre les deux inégalités de destin : l'éducation et la...
... que peut laisser penser son intitulé – quelques actions préventives précises, notamment la vaccination contre la grippe des personnes de soixante-cinq ans et plus, le dépistage organisé du cancer colorectal pour les personnes de cinquante à soixante-quatorze ans ; il observe également la prévalence du tabagisme quotidien dans la population âgée de quinze à soixante-quinze ans. L'objectif de cet amendement est d'amplifier l'effort financier consacré au parcours éducatif de santé.
Ces deux amendements n'ont pas été examinés par la commission. Vous soulignez la nécessité d'amplifier les actions de prévention menées en direction de la jeunesse. On ne peut qu'être d'accord : en matière de santé, il faut agir au plus tôt. J'avais d'ailleurs, l'année passée, lors de l'examen de cette même mission « Santé », consacré une partie de mon rapport à cette question, sous l'angle de la prévention ...
Je profite de cet échange de vues sur ces deux amendements qui pourraient être considérés comme des amendements d'appel, puisqu'ils sont contraints par la maquette budgétaire, qui n'est pas forcément compréhensible pour tout un chacun. Néanmoins, un tel budget peut enclencher un effet de levier sur des opérations de prévention primaire à l'échelle des territoires, notamment dans le cadre des contrats locaux de santé. Je souhaiterais attirer votr...
Nous connaissons l'effort consenti pour la prévention : mon amendement se focalisait sur la prévention primaire en direction des jeunes et sur le parcours éducatif de santé, qui sont primordiaux à mes yeux. Plus la prévention est réalisée tôt, mieux c'est. Je sais que vous y travaillez, j'ai bien entendu votre réponse et je retire mon amendement.
Madame la ministre, il s'agit d'un amendement d'appel. Lors de l'examen des crédits de la mission « Écologie, développement et mobilité durables », le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, m'a assuré que, dans le cadre du plan national de prévention et de lutte contre les sargasses, l'INSERM et Santé publique France conduiraient des enquêtes de santé visant à évaluer les ri...
Madame Manin, la commission n'a pas examiné cet amendement, dans lequel vous proposez de financer une étude visant à mesurer l'impact de la décomposition des algues sargasses dans les Antilles, pour un budget total de 200 000 euros. Comme vous l'avez dit de manière très précise et concise, il importe d'améliorer notre information, aujourd'hui insuffisante, notamment sur l'impact sanitaire de ces algues...
Madame la ministre, les populations des Antilles, de la Guyane et de la Martinique sont encore sous le choc du chlordécone. Lorsque nous avons entendu parler du chlordécone pour la première fois, nous étions loin d'imaginer ses conséquences sanitaires désastreuses pour nos territoires. Même si j'ai entendu qu'un plan de 10 millions d'euros avait été élaboré, il est important que vous nous assuriez que ...
Mme la ministre nous garantit que 10 millions d'euros ont été affectés à un plan d'action. Il ne s'agit pas d'un caprice de territoire : vous êtes venue, madame la ministre, avec le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, et le Président de la République, et vous avez pu constater la souffrance des populations, surtout celle des habitants vivant le long des côtes, à cause du chlordécone en Martinique et des sargasses en Guadeloupe. L'achat d'engins a été financé, mais ils ne peuvent pas aller partout, si bien que certaines per...
Dans un rapport, un analyste de Goldman Sachs s'interrogeait en ces termes : « La guérison des patients est-elle un modèle d'entreprise durable ? ». Il expliquait que les gens guéris cessaient d'être des clients de l'industrie pharmaceutique, ce qui n'était pas bon pour elle. Nous proposons de retrouver une souveraineté sur la production de médicaments dans notre pays. En effet, nous avons affaire à une industrie, qui n'en est plus une, car elle est passée d'un projet industriel à un projet purement financier. Les taux de profit sont considérables : 29 % pour AstraZeneca, 27 % pour Sanofi, 34 % pour Merck ; le taux de retour sur investissement est devenu délirant. Cette folie se traduit à Montpellier sur le site de Sanofi où l'on détruit un ...
Cet amendement propose de créer un nouveau programme, intitulé « Souveraineté pharmaceutique », auquel est attribué 1 euro. Il s'agit purement et simplement de socialiser l'industrie pharmaceutique, la recherche biomédicale et la production de médicaments. Si je comprends et partage votre inquiétude face à la multiplication des scandales sanitaires et aux pénuries de médicaments, de plus en plus répandu...
Je reviens à l'amendement précédent, dans lequel, madame la rapporteure, il est question de réduire non pas le budget de l'aide médicale de l'État, mais celui de la prévention. Il me semblait important de rappeler qu'une telle mesure n'a jamais été dans les projets du groupe Socialistes.
J'invite M. Ruffin à une lecture historique de son amendement. Certains pays ont choisi par le passé de nationaliser leur industrie pharmaceutique, d'autres l'ont fait récemment. Je l'engage à comparer le niveau de la santé publique, et notamment l'espérance de vie, dans ces pays avec les nôtres.
En revanche, nous observons des failles nombreuses – j'ai cité les anti-infectieux ; les 536 signalements de rupture de stock ; ces pharmacies qui estiment que 150 médicaments ne sont plus disponibles ; les personnes qui découpent leur médicament en deux pour faire durer le traitement. Cela se passe dans notre pays, pas dans un pays qui aurait fait le choix de la socialisation intégrale de l'outil de production pharmaceutique ! Madame la rapporteure spéciale, vous mettez en avant la nécessité de garantir un environnement stable pour les chercheurs. C'est tout ce qu...