Interventions sur "OTAN"

36 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Cela n'est pas nouveau. Ce débat est aussi vieux que l'OTAN et l'indépendantisme français. On ne trouve donc rien de nouveau dans cette discussion, à cette différence près que, depuis cette date, une nouvelle étape a été franchie, qui nous a intégrés dans le commandement militaire. Cela n'est pas sans conséquence. Ne croyez pas, chers collègues, que l'on nous attendait pour nous acclamer. Cela signifie, ce que rappellent sans cesse et à chaque occasion n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

Monsieur le président Mélenchon, je vais vous donner un bilan, récent, de l'OTAN. Depuis 2014, avec l'annexion de la Crimée et du Donbass par ceux que vous considérez comme nos alliés, les Russes, avec lesquels nous n'avons aucun dialogue structuré depuis cette période, la guerre a fait 10 000 morts dont plus de 2 000 civils. Un missile russe a abattu un avion de ligne, le vol MH17, transportant 290 civils, dont 90 femmes et enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

Grâce aux sanctions prises par l'OTAN, à l'accès dénié à la Russie sur ce qu'elle supposait être ses territoires, à la punition et à la réaffirmation de la théorie selon laquelle toute personne qui viendrait attaquer un des membres de l'OTAN subirait des dommages supérieurs aux gains espérés, nous avons stoppé ces conflits. Nous avons empêché la Russie d'aller plus loin, si tel était son destin. Et pour les positions avancées que l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Il est vrai que les 2 % poussent à s'interroger. Je commence à mieux comprendre : ce n'est pas l'OTAN qui a demandé à la France de consacrer 2 % du PIB à la défense ; la France faisant partie du commandement intégré de l'OTAN, il faudrait plutôt dire qu'au sein de l'OTAN, la France et les autres membres ont décidé de porter leur budget militaire à 2 % au minimum du PIB. Il ne s'agit donc pas nécessairement de subir un diktat, mais de l'accompagner : d'en être partie prenante, voire, étant minorit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Nous protestons contre l'OTAN, et je ne partage pas votre analyse, car je ne crois pas que ce soit l'OTAN qui a stoppé la Russie : je crois que c'est l'OTAN qui a provoqué la Russie, ce qui n'est pas la même chose. En ce qui concerne la Crimée, nous n'avons pas le temps d'en parler à cette heure, mais disons simplement que nous sommes fort mal placés pour faire des remarques après ce que nous avons accepté du Kosovo. La méth...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

L'OTAN nous a protégés de cette éventualité. Elle ne vous aurait peut-être pas chagrinés ; souffrez néanmoins que ce ne soit pas le cas de tout le monde !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Notre vote sera le même que précédemment, pour le même motif : l'objectif de sincérisation. Merci, monsieur Becht, d'avoir reposé le problème comme vous l'avez fait. Vous avez raison, mais vous parlez d'une autre époque : celle où existait le pacte de Varsovie, d'un côté, et l'OTAN, de l'autre. Ce n'est pas de cela que je parle, mais de la situation qui prévaut depuis la fin du pacte de Varsovie. Mais je ne m'embobinerai pas à aller dresser avec vous le bilan de toute cette période : cela excéderait de beaucoup le contenu du texte que nous examinons ce soir, et ce serait faire de l'histoire. Ce serait néanmoins intéressant sur un point au moins : vous admettrez qu'il y a e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je ne vais pas relancer le débat sur les 2 %, mais cet amendement propose de modifier le rapport annexé dans le même sens que celui que j'ai défendu précédemment. Une petite observation tout de même pour vous renvoyer au compte rendu du sommet de l'OTAN qui s'est tenu le 25 mai 2017 à Bruxelles. Vous y découvrirez que M. Trump s'est mis en colère et a exigé des vingt-trois pays membres sur vingt-huit qui n'avaient pas encore atteint les 2 % d'obtempérer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Bien entendu, vous me direz que ce seuil n'a aucun rapport avec l'autoritarisme de M. Trump au sein de l'OTAN… Je voudrais néanmoins souligner le grand courage de notre Président de la République qui s'est certes aligné, disant que la France atteindrait très rapidement les 2 %, mais qui ne s'est pas plié : alors que M. Trump demandait que l'objectif fût atteint pour 2024, le grand courage de M. Macron l'a poussé à fixer l'horizon à 2025. Quel grand acte a accompli ce jour-là le Président de la République...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...ission des affaires étrangères avait obtenu de spécifier, dans un amendement de sa commission, que ces 2 % représentaient un engagement vis-à-vis de nos alliés, que nous devions tenir. Nous regrettons que cet amendement ait disparu et que nous ne puissions pas en débattre en séance. En effet, ce niveau de 2 % est là pour permettre aux Américains de vendre le matériel américain à leurs alliés de l'OTAN, au nom de l'interopérabilité. D'ailleurs, nous verrons, lorsque les Allemands devront choisir, s'ils achètent le F-35 américain ou l'Eurofighter – puisqu'ils ont d'ores et déjà abandonné l'idée d'acheter un Rafale. Les Américains expliquent que les engagements de l'Allemagne au sein de l'OTAN nécessitent qu'ils achètent obligatoirement le F-35, et mettent la pression sur le gouvernement allemand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

Monsieur le rapporteur, madame la ministre, j'ai une bonne nouvelle pour vous : je ne vous parlerai pas de la cible de 2 % fixée par l'OTAN… Par cet amendement, nous proposons de modifier l'alinéa 17, relatif à la dégradation de l'environnement sécuritaire. Dans sa rédaction actuelle, le rapport parle d' « une compétition accrue, d'abord économique et technologique, mais qui s'étend de plus en plus au domaine militaire. » Nous souhaitons modifier cette formulation pour prendre en compte le nouveau paradigme des menaces. Nous proposo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Cet amendement est plus restrictif que les autres amendements en discussion commune. Au moment de nous fixer des objectifs, nous devons tenir compte de la situation de la Turquie, qui est théoriquement notre alliée dans le cadre de l'OTAN. Or les membres de l'OTAN sont censés défendre un certain nombre de principes, notamment démocratiques, que la Turquie ne défend plus depuis longtemps. De la même manière, les membres de l'OTAN sont censés s'entraider lorsqu'il s'agit de combattre un ennemi commun, par exemple Daech. Nous avons soutenu, équipé, armé nos alliés kurdes, et les États-Unis en ont fait de même. Dans l'OTAN, on n'est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

En tout cas, la formulation que vous proposez n'y figure pas. La Turquie, comme l'a rappelé le président Lagarde, est notre alliée dans le cadre de l'OTAN. Certes, nous ne sommes pas forcément d'accord avec cet allié : il y a aujourd'hui d'importantes divergences entre nous. Je crois savoir que le Président de la République, quand il a reçu son homologue turc, lui a exposé fermement notre désaccord stratégique quant à l'intervention turque en Syrie. Cela ne signifie pas pour autant que ces réflexions auraient leur place dans la Revue stratégique. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Ils ne le seront jamais, mais défendent d'autres valeurs que celles de l'OTAN, des valeurs non guerrières. L'OTAN, elle, porte des valeurs guerrières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Si, monsieur le rapporteur, puisque, pour l'OTAN, qui n'est pas allié est un ennemi. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la ministre. Réécoutez ou relisez ses propos, vous verrez bien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...ai cet amendement. J'exprimerai tout de même une nuance : lorsque le président Erdogan a fait envahir la frontière syrienne, il a indiqué que la Russie était d'accord. Celle-ci est, elle aussi, responsable puisqu'elle ne défend pas les Kurdes. C'est pourquoi je ne suis pas d'accord avec les trois autres amendements. On ne peut pas exclure la responsabilité des Russes, comme d'ailleurs celle de l'OTAN puisque Washington n'intervient pas non plus pour défendre les Kurdes.