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...une carrière et de développer des compétences toujours plus efficaces et utiles à l'ensemble de ses compatriotes. Oui, nous voulons tout cela. La commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse a, d'ailleurs, soumis de nombreuses propositions en ce sens : or, parmi celles qui ont été votées à l'unanimité des commissaires, figurait le RSA jeune. En effet, le RSA jeune n'est pas une mesure pour dans vingt ans : c'est une mesure qui doit permettre de survivre maintenant, d'acheter de quoi manger, des produits d'hygiène ou des livres pour étudier.
Ne dites pas que certains jeunes aspirent à vivre du RSA ! Ils ont d'autres ambitions que de vivre d'une aide : ils veulent simplement passer le cap et poursuivre une vraie vie.
... Gouvernement y répond, mais il faut construire au-delà de l'urgence. C'est bien le sens de votre proposition, et, vous l'avez compris, je ne partage pas la méthode que vous préconisez pour sortir les jeunes de leurs difficultés. Je crois en la vertu d'une politique incitative, en des contreparties en matière de formation, ainsi qu'en l'engagement des jeunes. Je ne peux me résoudre à penser qu'un RSA sans conditions serait une porte d'entrée dans l'indépendance et l'émancipation.
Vous le savez : dans les territoires ruraux, la pauvreté n'a pas d'âge. J'ai la conviction qu'il faut des politiques différenciées selon les âges de la vie. Oui, le dispositif que nous avons hérité de Michel Rocard doit être amélioré, mais pas forcément en étendant le RSA aux étudiants et aux moins de 25 ans. Je souhaite plutôt une amélioration du système des bourses, car l'échec frappe avant tout les étudiants les plus modestes, qui sont obligés d'avoir un travail salarié régulier.
Il a été déposé par mon collègue Fabien Di Filippo. L'article 1er vise à ouvrir le RSA aux jeunes à partir de 18 ans, contre 25 ans actuellement, et à supprimer la condition de pas être élève, étudiant ou stagiaire pour en bénéficier. Le financement de cette mesure n'est pas évoqué, alors que le nombre d'allocataires du RSA a fortement augmenté depuis le début de la crise sanitaire, représentant un coût pour les finances publiques de plus de 11 milliards d'euros. Certes, la crise a...
...s par mois. Vous dites que cela devrait suffire pour étudier : c'est un mensonge ! Vous condamnez les étudiants à travailler à côté de leurs études. Que fait Amanda ? Elle se lève à cinq heures et demie du matin pour faire du baby-sitting, puis elle est caissière dans un supermarché le soir, après les cours à la fac. Voilà ce à quoi vous condamnez la jeunesse des milieux populaires ! Pourquoi le RSA suscite-t-il de telles réactions ? Parce qu'il s'adresse à la jeunesse populaire, étudiante ou non, et que nous sommes ici dans un lieu bourgeois.