Interventions sur "accès"

79 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

...e de BTS 100 % de bacs pro – il s'agit des filières électrotechniques, monsieur Mélenchon, vous qui connaissez bien le sujet – qui y réussissent remarquablement bien, avec un taux d'insertion de 80 ou 85 % à l'issue du BTS. On ne peut donc pas dire que les bacs pro échouent en BTS : ils échouent dans certains BTS. Dès lors, tout amendement qui viserait à formaliser, et aboutirait à rigidifier, l'accès de ces bacheliers aux filières en question me semble inopportun, puisque le pourcentage de bacs pro dans chacune des filières est très variable. Dans les BTS commerce international, par exemple, il est vrai que l'on trouve presque exclusivement des bacheliers généraux qui prennent la place des bacheliers professionnels. Mais la solution à ce problème me semble consister à s'assurer que les bacs p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Cet amendement s'inscrit dans le sens de la discussion qui a suivi l'amendement proposé par Mme Pau-Langevin. Depuis trente ans, nous entendons dire qu'il faut valoriser la filière professionnelle ; aujourd'hui, ce texte nous propose d'ancrer ce principe dans la loi, de façon à garantir aux bacheliers de la filière un accès aux études supérieures et à leur donner autant de chances d'insertion professionnelle que ceux qui suivent les voies les plus classiques, les plus théoriques et les plus longues. La transparence est toutefois nécessaire pour s'assurer que tous les chefs d'établissement du supérieur veillent à favoriser l'accès aux filières sélectives des bacheliers professionnels et technologiques, afin d'encour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Cet amendement de repli vise à garantir au candidat l'accès à au moins l'une des filières non sélectives de son choix. En effet, si un titulaire du baccalauréat n'a aucune proposition, même dans une filière non sélective, il n'est pas souhaitable que l'autorité académique puisse l'inscrire par défaut dans une filière qu'il n'a pas sélectionnée au préalable. Cela s'avérerait désastreux pour les bacheliers concernés, qui s'engageraient à contrecoeur dans un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Tout d'abord, permettez-moi de saluer le vote précédent. En toute logique, il faudrait aller plus loin ; tel était le sens des amendements que nous avions proposés visant à exonérer tous les étudiants. Je répondrai au rapporteur que nous souhaitons que les étudiants et les étudiantes aient accès à des centres de soins, mais l'État devrait les financer, afin que cela ne pèse pas sur les étudiants et leurs familles, surtout si ce sont des foyers modestes. Vous avez fait un petit pas : ce n'est pas suffisant, mais nous espérons que vous en ferez un autre avec le présent amendement. Celui-ci aligne les différents montants de la contribution que vous proposez à un niveau permettant de ne pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Non seulement l'alignement à 60 euros que nous proposons ne grève pas ce dispositif, mais il permet aux doctorants et à d'autres catégories d'avoir accès à ces soins sans avoir besoin de payer en plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

En entendant les explications que vous avez données sur plusieurs amendements, je suis surprise de ne pas entendre citer le diplôme d'accès aux études universitaires – DAEU – , que j'ai moi-même passé en vue de commencer mes études. Quelle sera la priorité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je ne me fais pas trop d'illusionssur le sort de cet amendement. Autant nous sommes favorables à l'objectif de cette cotisation unique, qui donnera également accès aux activités sportives et culturelles, autant l'intervention du CROUS nous semble compliquée. Nous préférerions que cette contribution soit collectée par l'organisme qui perçoit les droits d'inscription.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Mme Buffet vient de le dire, ces amendements ne feraient qu'aggraver la situation. Par ailleurs, je ne sais pas ce qu'ils prévoient pour les titulaires d'un diplôme d'accès aux études universitaires : vous n'avez pas répondu à ma question ! Je vous interroge donc à nouveau : est-ce que, titulaire d'un diplôme d'accès aux études universitaires, je peux m'inscrire où je veux, comme cela est prévu dans la loi en vigueur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Comme le président Mélenchon l'a dit tout à l'heure, le baccalauréat ouvre l'accès, ouvre le droit à l'enseignement supérieur. Priver un lycéen ou une lycéenne de sa liberté de choix, c'est ne pas assurer les moyens de sa réussite. C'est pourquoi, par cet amendement que je pourrais dire de repli, nous demandons qu'au nom de cette liberté de choix soit garanti aux lycéens de terminale un accès complet à leur dossier d'orientation et aux avis communiqués aux établissements d'ens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...rise notamment les meilleurs bacheliers des filières professionnelles et technologiques. À l'origine, ce dispositif, qui a été introduit par la loi Fioraso de 2013, ne concernait que les formations sélectives publiques, de type classes préparatoires, BTS, IUT ou même Instituts d'études politiques non parisiens. Les 10 % des meilleurs bacheliers par filière de chaque lycée disposaient d'un droit d'accès dans ces filières sélectives. Nous nous réjouissons de l'extension de ce dispositif aux filières non sélectives, parce que cela renforce les possibilités qui s'ouvrent aux meilleurs bacheliers des filières que l'on a toujours trop laissées de côté, c'est-à-dire ces filières professionnelles et technologiques. Cela permet de mettre fin à l'équivalence entre « filières sélectives » et « excellence...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Cet article est celui de la promotion sociale par le mérite républicain. Tout bachelier, quels que soient son lycée d'origine et sa filière, s'il a obtenu des résultats remarquables, aura un accès privilégié à la formation de son choix. Dans les filières sélectives, certains établissements, comme Sciences Po, avaient déjà adopté cette pratique, qui a fait ses preuves en matière de mobilité et de justice sociale par le mérite. Malheureusement, les systèmes de pré-inscription antérieurs avaient conduit d'autres établissements sélectifs à abandonner cette pratique. Cet article clarifie la si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Pour être clair et pédagogue, puisque nous parlons d'enseignement, je voudrais vous faire la lecture du texte ici proposé pour l'article L. 612-3-1 du code de l'éducation : « Sur la base de leurs résultats au baccalauréat, les meilleurs élèves dans chaque série et spécialité de l'examen de chaque lycée bénéficient [… ] d'un accès prioritaire dans l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur ». L'article 2 prévoit donc l'extension du système de l'accès prioritaire, réservé aux meilleurs bacheliers, à l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur, alors qu'auparavant, il était uniquement réservé aux filières sélectives – cela concernait quelque 10 % des bacheliers. L'article prévoit que le pourcentage d'él...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Au moment où nous entamons l'examen de l'article 2, je voudrais rappeler que le groupe Les Républicains a toujours été favorable au principe des bourses au mérite, qui ont malheureusement été maltraitées au cours du dernier quinquennat. Ce texte prévoit une extension de l'accès prioritaire pour les meilleurs élèves dans chaque série et spécialité à l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur public, y compris dans les filières non sélectives. Ce dispositif, mis en place en 2014, permet à quelque 10 % d'élèves d'un lycée public ou privé et d'une filière générale, technologique ou professionnelle – j'y insiste – ayant eu les meilleures notes au baccalauréat, d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...t la réussite des étudiants est la deuxième étape législative du plan Étudiants, après le vote des premiers crédits nécessaires à la mise en oeuvre dudit plan. À l'origine, il y a notre projet législatif, structuré autour de deux lignes de force. La première était la vie étudiante. Nous le savons, améliorer la vie étudiante, c'est améliorer la réussite étudiante. Ce texte permet de simplifier l'accès à une couverture sociale qui ne fluctuera plus, d'augmenter les moyens dédiés à la santé, la pratique sportive et l'épanouissement culturel des étudiants, et d'augmenter aussi leur pouvoir d'achat en supprimant la cotisation à la Sécurité sociale étudiante. La seconde ligne de force que nous avons défendue lors de la campagne électorale concerne l'orientation des lycéens, qui doit commencer par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Notre objectif est clair : améliorer la réussite étudiante pour permettre à notre jeunesse de s'émanciper par l'accès au travail et au savoir. Nous abordons ce débat avec envie et responsabilité, dans l'écoute et le respect mutuel,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...guider toute réforme de l'enseignement supérieur, au premier rang desquels la confiance. Je veux parler de la confiance faite aux universitaires, indispensable pour passer à l'acte II de l'autonomie des universités, que nous appelons de nos voeux. Au nom de ce principe, nous estimons que les universités, véritablement autonomes, doivent avoir le droit et la liberté de déterminer les conditions d'accès aux formations qu'elles dispensent. Nous pensons qu'il faut en finir avec le déni et la sélection par l'échec. Oui, par l'échec : les chiffres sont frappants, presque trop. Le taux de réussite en licence en trois ans atteint à peine 30 % avec des écarts flagrants selon les baccalauréats obtenus. Il est de 34,7 % pour les bacheliers généraux, de 9,2 % pour les bacheliers technologiques et de 3,7 %...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...re un terme à la honteuse sélection par l'échec – une spécialité bien française – en alliant l'analyse des connaissances et compétences des lycéens avec un projet personnel et professionnel. Il permettra aux étudiants de suivre un parcours personnalisé dans lequel l'acquisition de connaissances devra s'accompagner de celle de compétences, tout en améliorant leurs conditions de vie, notamment leur accès aux soins. Il garantit bien à tous ceux qui le désirent de pouvoir suivre des études universitaires, mais transforme aussi nos étudiants en acteurs de leurs études : des étudiants informés aussi bien sur le contenu de la formation qu'ils choisissent que sur ses débouchés. Le groupe MODEM partage ces objectifs et se réjouit de la volonté de notre ministre de mener cette réforme courageuse, dont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Par ailleurs, nous sommes très attachés à la dimension émancipatrice de l'université et, de manière générale, à l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur. Au même titre que l'école, l'université constitue le socle de notre pacte républicain et doit permettre la réussite de l'ensemble des étudiants, quelles que soient l'origine sociale ou les ressources de leurs parents. Elle doit récompenser en particulier les étudiants les plus méritants, et c'est d'ailleurs l'un des mérites de votre projet de loi, madame la ministre, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...c un accompagnement pédagogique ou étendu sur quatre ans, participe de cette logique de personnalisation. Nous saluons également l'introduction de « semaines de l'orientation » dédiées à l'information des futurs bacheliers sur les formations de l'enseignement supérieur. Le projet de loi prévoit qu'elles soient organisées en concertation avec les universités, afin que l'ensemble des candidats ait accès à l'ensemble des informations dont ils auraient besoin. Nous nous en réjouissons mais serons attentifs à son application, le manque de coordination entre lycées et universités étant très dommageable pour la bonne orientation des lycéens. Nous nous réjouissons également de la suppression du dispositif de gestion déléguée accordée aux mutuelles étudiantes et à sa réintégration dans le régime génér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

... est sous-dimensionné. De même, les quelque soixante formations de BTS sont totalement saturées. Depuis 2012, une centaine de places supplémentaires sont créées chaque année mais à peine la moitié des voeux numéro un sont satisfaits. L'université de La Réunion est devenue l'établissement qui, en France, accueille chaque année le plus de bacheliers professionnels. La loi de 2013 prévoit certes un accès prioritaire des bacheliers professionnels et technologiques à ces formations créées à l'origine, faut-il le rappeler, à leur intention. Mais cette disposition a eu un effet très limité du fait des capacités d'accueil trop faibles dans ces filières. Pour les jeunes Réunionnais, la réussite dans l'enseignement supérieur passera nécessairement par la multiplication des places en BTS et en IUT. Du ma...