Interventions sur "additif"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Vous expliquez que l'article 1er de la proposition de loi ne distingue pas entre les additifs cosmétiques et ceux qui présentent une réelle utilité et que l'on risquerait, en réduisant la liste des 338 additifs de l'industrie conventionnelle aux 48 de l'industrie biologique, d'en supprimer certains qui contribuent à la sécurité sanitaire. Mais à ma connaissance, l'industrie agro-alimentaire sous label biologique n'est pas moins sûre que l'industrie conventionnelle. Vous conviendrez avec ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Par ailleurs, votre argument tenant à dire qu'en nous limitant aux additifs biologiques, nous en augmenterions la consommation sans en connaître les effets pour la santé, est de mauvaise foi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Que proposez-vous à la place ? De laisser plus de 330 additifs en circulation, dont certains présentent des risques avérés, sans parler des milliards d'effets cocktail possibles ? Ce n'est pas sérieux. Le principe de précaution impose de limiter le nombre d'additifs, tous les scientifiques l'affirment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

C'est pourquoi l'une des principales propositions de notre collègue Mme Crouzet, dans le rapport de la commission d'enquête, visait à réduire le nombre d'additifs pour tendre, d'ici 2025, à l'emploi des seuls additifs autorisés dans l'alimentation biologique. Plus radicalement, elle proposait de limiter le nombre d'additifs dans un seul et même produit. Cela étant, on peut difficilement évacuer le débat en supprimant purement et simplement cet article, car vous savez bien, madame la secrétaire d'État, que de nombreux arguments plaident en faveur de cette...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

le groupe La France insoumise s'opposera très fermement à cet amendement de suppression. Les victimes de la malbouffe ne le sont pas par choix, mais parce que, pour des raisons tenant à leurs moyens ou à l'organisation de l'industrie agro-alimentaire, elles sont obligées de consommer ces additifs en grande quantité, alors que l'on ne connaît pas leurs effets « cocktail ». En revanche, il est une réalité incontestable dans notre pays, et même dans le monde, celle de l'explosion du nombre de cancers et de maladies cardiovasculaires. Si nous ne voulons pas culpabiliser les individus, nous devons agir directement au niveau des industriels. Nous étions d'accord en commission pour convenir qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Nous pouvons le faire pour les additifs. Vous êtes très effrayés par un éventuel contentieux avec l'Union européenne, mais vous tremblez moins quand elle condamne notre pays à plusieurs reprises pour la mauvaise qualité de l'air et la pollution. Il y a donc deux poids et deux mesures dans vos arguments.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

En France, près de 340 additifs sont autorisés dans les produits alimentaires et présentent des degrés de dangerosité très variables. Les scientifiques ne sont aujourd'hui pas capables de connaître les effets sur l'homme des milliards de combinaisons possibles. De nombreux pays ont d'ailleurs interdit nombre d'entre eux. La prévention en matière de santé alimentaire ainsi que l'autorégulation des industries agro-alimentaires ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Vous proposez, chère collègue, de restreindre les possibilités de promotion tarifaire aux seuls produits alimentaires ne comportant que des additifs autorisés dans l'industrie agroalimentaire sous label bio. Cette proposition est conforme à l'esprit de la proposition de loi et la complète opportunément. Elle contribuera à restreindre l'accès aux aliments contenant des additifs pouvant avoir des effets délétères. Cette argumentation est également celle de l'amendement suivant, le no 55, qui est présenté comme un amendement de repli, la seule ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...iabétologie : imaginez-vous ce que c'est que de devoir annoncer à des parents que leur enfant de 13 ou 15 ans est atteint d'un diabète de type 2 dû à son alimentation ? De se dire qu'un parent peut empoisonner son enfant, et lui donner une maladie, car c'est bien de cela qu'il s'agit ? Mme la secrétaire d'État se défend en alléguant que l'on ne dispose pas d'études scientifiques montrant que tel additif cause tel danger. Mais nous sommes en France, en 2019 ! Qu'attendons-nous pour demander ces études ? Qu'attendons-nous pour sauver nos enfants ? Qu'attendons-nous pour arrêter le diabète de type 2 ? Un texte législatif ? Ça tombe bien, c'est ce que l'on vous proposait avec l'article 1er. Sincèrement, les produits additifs sont en cause dans ces diabètes de type 2, il faut vraiment en prendre con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...es retours d'expérience qui sont à notre disposition vont dans le même sens : il nous faut garantir et contrôler des taux de sel, sucre et acides gras saturés conformes aux recommandations de l'OMS, sans nous reposer sur la volonté des industriels, qui n'ont aucun intérêt à le faire. Leur volonté personnelle n'est pas en cause : simplement, il n'est pas dans leur intérêt économique de réduire ces additifs – depuis des années, des études nous le prouvent. C'est la raison pour laquelle nous devons prendre nos responsabilités en imposant un encadrement. Madame Crouzet, oui, nous pensons qu'il ne suffit pas de voter des lois : il faut aussi nous donner les moyens de les appliquer effectivement. C'est pourquoi cette proposition de loi s'inscrit dans une stratégie globale et cohérente, qui prévoit le...