Interventions sur "animal"

26 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Contre les tentations transhumaniste et animaliste, nous devons défendre notre humanisme et réaffirmer sa signification. Pour nous, eu égard à la question qui nous rassemble ce soir, l'animal n'est ni une chose ni une personne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Nous ne croyons pas à la chimère d'une nature idyllique, d'un éden improbable, ni à son instrumentalisation à court terme. Nous croyons à une nature alliée et proposons donc une autre voie : celle de la réconciliation, notre plan B en matière de condition animale. « Une seule santé » : le concept est né de l'épidémiologie et, aujourd'hui, il est en train d'envahir nos sociétés comme un projet d'espérance. Il consiste à se rappeler qu'il n'y a pas de santé de l'homme s'il n'y a pas de santé de l'animal, qu'il n'y a pas de santé de l'animal s'il n'y a pas de santé du végétal et qu'il n'y a pas de santé du végétal s'il n'y a pas de santé du sol.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...ffrance des animaux. Pourtant ce sujet est devenu récurrent et a pris une place importante dans le débat. Il y a, je crois, deux raisons principales à cela. La première, c'est que la société a évolué et, il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître, c'est peut-être un sujet que l'on a trop longtemps mis de côté. Oui, je crois qu'il ne faut jamais cesser de travailler à l'amélioration du bien-être animal. La deuxième raison, qui est nettement moins satisfaisante, est que la souffrance animale est aussi instrumentalisée par des militants qui jouent sur la différence entre ceux qui connaissent véritablement un sujet ou une pratique et un public plus profane, susceptible de réagir à des informations trompeuses. Nombreux sont ceux qui ne connaissent les pratiques de la chasse ou de l'élevage, par ex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

… qui auraient certainement provoqué de graves remous. Les temps ont changé. Autrefois, présenter au public un animal sauvage, un singe savant ou bien un ours acrobate était, outre la curiosité que cela suscitait chez le spectateur, la démonstration – qui paraît aujourd'hui sûrement anachronique – de la supériorité de l'homme sur le règne animal. La connaissance de la faune sauvage, la circulation des informations, le développement d'internet et le rétrécissement du monde qu'ils entraînent ont une conséquence : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...e débat doit rester serein. On s'étonne en revanche que le texte fasse l'impasse sur une maltraitance massive plus que jamais à l'oeuvre : l'abattage rituel d'animaux sans étourdissement préalable. En effet, le texte a complètement occulté cette pratique, qui doit disparaître des abattoirs. De même, il faut mettre fin à l'abattage clandestin, qui néglige cette précaution élémentaire évitant à l'animal de souffrir. Outre des préoccupations d'ordre sanitaire, c'est là une recommandation unanime des vétérinaires, qui considèrent que la privation de conscience de l'animal est la seule solution pour éviter la douleur. Enfin, je ne peux achever mon propos sans évoquer un phénomène inquiétant, dont on ignore toujours l'origine : la mutilation des chevaux. Plus de 200 enquêtes sont en cours, mais auc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Certains sujets évoqués ont été écartés par la volonté du service de la séance, qui a bien compris que certains amendements déposés sortaient du périmètre du texte. À la vérité, il y a tant à dire sur la question du bien-être animal qu'il y faudrait plusieurs textes de loi. Il est urgent de travailler sur ces thèmes. Plusieurs d'entre vous ont évoqué des divisions. Vous n'entendrez jamais dans ma bouche d'incrimination adressée à qui que ce soit, ni de paroles destinées à jeter certains contre d'autres. Dans le même temps, nous avons le devoir d'évoluer tous ensemble. Cela relève de notre responsabilité de parlementaires.