Interventions sur "animal"

730 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Dombreval, rapporteur de la commission mixte paritaire :

Je souhaite tout d'abord adresser un message de gratitude à toutes celles et à tous ceux qui permettent, jour après jour, de faire avancer la condition animale dans notre pays, des simples citoyens et des ministres, des parlementaires et des élus locaux, des associations de protection animale et leurs fantastiques bénévoles, des vétérinaires et des journalistes, des juristes et des intellectuels, des artistes et des sportifs, et j'en oublie. Je tiens plus particulièrement à remercier chaleureusement et avec beaucoup de sincérité l'ensemble des parties ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...u zoo, et de comprendre comment ce dernier et ses équipes travaillent à la préservation des espèces, voire à la réintroduction de certaines d'entre elles dans des réserves naturelles. J'ai discuté avec des amoureux des animaux, des amoureux de la vie tout simplement. Ne leur jetez pas la pierre sans avoir échangé avec eux au préalable. Le sujet que nous abordons n'est pas manichéen. Le bien-être animal interpelle de plus en plus de Français et pourtant, chaque année, 100 000 animaux sont abandonnés – rien que l'été dernier, 16 000 l'ont été, un triste record. La défense des droits des animaux occupe une place de plus en plus importante parmi les causes chères aux yeux de nos concitoyens. Il est donc naturel que la législation évolue. La préoccupation grandissante des Français en faveur du bien-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Corceiro :

La question du bien-être animal s'est imposée dans le débat public ces dernières années, et notre groupe se réjouit que le Parlement et le Gouvernement se soient saisis du sujet. C'est la raison pour laquelle nous avons souhaité, dès janvier dernier, cosigner cette proposition de loi qui apporte enfin des dispositions concrètes destinées à renforcer la lutte contre la maltraitance animale. Tout d'abord, nous saluons vivement la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Naillet :

Nous voici au terme de l'examen par le Parlement de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale. Elle concerne l'un des plus grands enjeux du XXIe siècle pour l'humanité : notre environnement au sens large, environnement que nous avons trop longtemps considéré comme notre chose, qu'il s'agisse des espèces animales, végétales ou de notre planète. Nous ne pouvons plus nous soustraire à l'absolue obligation de protéger les espèces animales et végétales et, plus largement,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDimitri Houbron :

C'est avec une véritable émotion que je m'adresse à vous en ce jour si important pour la cause animale. Je ne reviendrai pas sur l'ensemble des avancées que permet la présente proposition de loi, car mon collègue Loïc Dombreval les a bien énoncées. Le chapitre II, dont j'avais la charge, vise à renforcer les sanctions pénales envers ceux qui commettent des sévices sur des animaux domestiques, ainsi qu'à lutter efficacement contre le phénomène de zoophilie dans notre pays. Un tel texte constitue ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Nous abordons aujourd'hui la dernière étape d'une proposition de loi importante, relative aux animaux et à leur bien-être. Au nom du groupe UDI et indépendants, je tiens à saluer la volonté de renforcer la lutte contre la maltraitance animale ; c'est un combat auquel nous nous associons. Sur ce sujet, beaucoup a déjà été fait, comme en 2015 lorsque la qualité d'êtres sensibles a été reconnue aux animaux – la mesure avait alors été votée par les membres de notre groupe. Je tiens également à saluer – encore une fois – le travail de notre collègue Béatrice Descamps, qui avait déposé une proposition de loi dès le mois de mai 2018 sur le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

La maltraitance animale n'est pas un sujet secondaire ; c'est même un sujet essentiel. Ignorer les violences sur les animaux, c'est tout simplement accepter une société violente. On ne peut pas être en même temps un bourreau d'animaux et un parfait humaniste ; ce n'est pas possible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Parce qu'un animal n'est pas une chose, un meuble ou un objet, parce que c'est un être vivant doué de sensibilité, torturer ou maltraiter un animal, c'est torturer ou maltraiter une part de notre humanité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

..., trimballés de ville en ville dans des cages sur roues. Une telle proscription ne pourra toutefois être effective qu'à condition de créer des structures d'accueil adaptées : nous devrons veiller à ce qu'une offre soit développée en la matière le plus rapidement possible. D'autres évolutions proposées étaient elles aussi nécessaires. L'encadrement de la vente de chiens et de chats en ligne ou en animalerie, à compter de 2024, va dans le bon sens, celui qui doit conduire à une meilleure responsabilisation de l'acte d'achat. Une telle évolution constitue une urgence, alors que la France détient le sinistre titre de championne d'Europe des abandons. À ce titre, la création d'un certificat de connaissance des besoins spécifiques des animaux de compagnie et des équidés est une bonne chose. Si la pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

En somme, la proposition de loi est utile contre certaines formes de maltraitance animale, mais pas contre la maltraitance animale dans son ensemble. Grâce à elle, certains animaux seront à l'avenir mieux protégés et davantage respectés, mais d'autres resteront désespérément oubliés, laissés à leur triste sort. Je la voterai donc sans la moindre hésitation ; toutefois, une fois qu'elle aura été adoptée, il restera vraiment beaucoup de travail à accomplir pour nos amis les animaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...parce que le plancton est lui-même plus petit. De même, 30 % des oiseaux ont disparu en France. La sixième extinction de masse des espèces est engagée. Or il existe une communauté de destin entre les êtres humains et le reste du vivant. Si l'écosystème s'effondre, qui peut dire comment nos sociétés vont survivre ? Dans un tel contexte, la proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes est particulièrement bienvenue. Y a-t-il cependant lieu de se féliciter bruyamment, comme vous le faites, des avancées contenues dans ce texte ? Interdiction, à terme, des spectacles d'animaux sauvages dans les cirques itinérants, y compris dans les delphinariums ; interdiction immédiate de l'élevage de tous les animaux sauvages pour leur fou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Les mesures contenues dans la proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes, qui concerne principalement les animaux de compagnie, constituent des avancées réelles et consensuelles, sources d'améliorations sur le plan législatif. Telle est, du moins, la position de la majorité des députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. La maltraitance animale est un sujet particulièrement sensible au sein de l'opin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...urd'hui. Ce texte est bel et bien un texte historique car la France avait du retard en comparaison de ses voisins, un retard intolérable du point de vue des valeurs que notre pays défend. Avec la présente proposition de loi, non seulement nous comblons notre retard, mais nous allons au-delà de la législation de certains pays. Qu'il s'agisse de l'encadrement de la vente des chiens et des chats en animalerie ou de la vente en ligne, elle contient des avancées notables. Je sais quelle a été votre détermination, monsieur le ministre, dans le combat que vous avez mené face à certaines plateformes qui ne souhaitaient pas que l'on mette le nez dans leur organisation et pour lesquelles les animaux représentent avant tout des produits d'appel visant à attirer les consommateurs. Le renforcement des sanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Beaucoup espéraient nous voir échouer, mais nous avons démontré, sur ce sujet au cœur des préoccupations quotidiennes des Français – un Français sur deux détient un animal de compagnie et des millions de Français sont engagés dans la vie associative –, que la majorité présidentielle, dans toutes ses composantes et ses sensibilités, était capable de s'unir. Peu auraient également parié sur la possibilité que nous trouvions un accord avec le Sénat. Nous y sommes parvenus, dans un dialogue très exigeant et approfondi. Nous n'avons rien cédé sur les lignes rouges que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaëtitia Romeiro Dias, rapporteure de la commission mixte paritaire :

Au terme de l'examen de cette proposition de loi, je tiens à partager avec vous mon émotion de voir se concrétiser une ambition commune pour le bien-être animal. Onze mois après son dépôt, ce texte, attendu par tant d'associations, de professionnels et de citoyens sensibles à la cause animale est adopté par notre assemblée. Il fut un temps où cette proposition de loi, qui touche aux animaux de compagnie, à la maltraitance, à l'adoption mais aussi à la fourrure et à l'exploitation des animaux sauvages pour nos loisirs, n'aurait jamais pu trouver une major...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Les techniques envisagées dans l'article 15 sont différentes. Les règles qui les interdisent ont en commun d'assurer la protection de l'intégrité de l'espèce humaine. L'enjeu n'est pas anodin : un croisement interespèces, mêlant l'homme à l'animal, constitue une atteinte forte à l'intégrité humaine ; on parle souvent de « chimères ». Là encore, nous aimerions savoir quelles sont les raisons pour lesquelles le texte n'est pas plus strict concernant cette question, qui préoccupe beaucoup d'entre nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je reviens sur les propos tenus sur l'amendement précédent : nous avons bien un problème avec la question du croisement interespèces, mêlant l'homme à l'animal, mais vous faites comme s'il n'y en avait pas. Cela mériterait une précision de votre part. La création de gamètes artificiels n'a jamais été autorisée en France, parce que l'on sait que les conséquences de ces recherches sont vertigineuses. Elles entraîneraient notamment, à terme, la création d'embryons pour la recherche. Les recherches menées par certains chercheurs japonais en témoignent. Une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Madame la ministre, monsieur le rapporteur, vous faites comme s'il n'y avait pas de problème, mais relisez l'alinéa 4 de l'article 15 : il y est clairement écrit que ces cellules peuvent être insérées dans un embryon animal avant son transfert chez la femelle. Elle s'accompagnera certes d'une déclaration auprès de l'Agence de la biomédecine, mais l'insertion des gamètes dans un embryon animal sera bien possible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je voudrais revenir sur ce que vient de souligner Anne-Laure Blin. Relisez l'alinéa 4 de l'article 15 : « les protocoles de recherche conduits sur des cellules souches pluripotentes induites humaines ayant pour objet la différentiation de ces cellules en gamètes, l'obtention de modèles de développement embryonnaire in vitro ou l'insertion de ces cellules dans un embryon animal dans le but de son transfert chez la femelle, sont soumis à déclaration auprès de l'Agence de la biomédecine ». Cela montre bien que la question se pose – ou alors les mots ne veulent plus rien dire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

Madame la ministre, monsieur le rapporteur, je vous écoute très attentivement, mais je ne suis pas aussi confiante que vous et je ne partage pas votre lecture. Nous parlons de la création de chimères animal-humain, par le biais d'une insertion de cellules souches embryonnaires ou de cellules souches pluripotentes induites humaines dans un embryon animal. Chimère est peut-être un grand mot ; il n'est pas question de centaure, mais ce n'est pas non plus de la science-fiction ! Je me suis renseignée et je vous entends : d'un point de vue scientifique, cela peut être intéressant. Les essais expérimenta...