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...u stock était simple, les prix étaient relativement stables. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous souhaitons le retour à un pôle public de l'énergie. Par ailleurs, les conséquences de vos mesures sur les consommateurs nous inquiètent. Les plus gros consommateurs vont voir leur tarif diminuer alors que, d'après l'étude d'impact, d'autres, encore mal identifiés, pourraient supporter des transferts de charges et des surcoûts. Pour ces raisons, nous voterons contre cet article.
Cet article, comme l'ensemble de la loi, s'insère dans le Plan climat qui lui-même s'inscrit dans la continuité des engagements du Président de la République visant à accélérer la mise en oeuvre de l'accord de Paris. Le texte constitue l'application concrète de la transition écologique vers un système énergétique décarboné dans les territoires, démarche que nous soutenons. Les stockages souterrains de gaz naturel jouent un rôle primordial dans le sy...
Je suis heureux de vous accueillir pour cette première réunion du Conseil scientifique après la reconstitution de l'Office, consécutive aux dernières élections législatives. Sa précédente réunion s'était tenue en novembre dernier. La date choisie pour cette réunion est un peu particulière. Elle se tient aussi rapidement que possible après les élections législatives. Dans quelques semaines, à l'occasion de la reconstitution de l'Office faisant suite aux élections sénatoriales, conformément à l'usage établi en son sein, la présidence repassera au Sénat, de sorte que le premier vice-président Bruno Sido et moi-même échangerons nos titres, ce qui n'aura, sans doute, guère de conséquence autre que symbolique. Néanmoins, je souhaitais pouvoir vous accueillir en tant qu...
Députée du Lot, j'étais précédemment chercheuse dans une start-up, au sein de laquelle je m'occupais de nouvelles technologies dans le domaine de la transition énergétique, notamment de la conception de moteurs électriques de nouvelle génération, utilisables dans des véhicules électriques ou des éoliennes. Au sein de l'OPECST, je m'intéresserai aux questions de transition énergétique et de mobilité du futur, c'est-à-dire aux moyens qui nous permett...
Je suis député des Yvelines, plus précisément de Versailles. J'ai apprécié que soient mentionnées la gestation pour autrui (GPA) et la procréation médicalement assistée (PMA), car j'habite dans une ville qui s'exprime, en général, très ouvertement et fortement sur ces questions. J'espère pouvoir vous apporter un éclairage sociologique sur le sujet. De métier, depuis vingt ans, je suis directeur des ressources humaines (DRH), quasi exclusivement dans des entreprises du secteur des technologies et de l'armement. À l'Assemblée nationale, je suis également membre de la commission de la Défe...
Je suis député du Bas-Rhin, vice-président de l'OPECST, et par ailleurs membre de la commission des Finances. Mes domaines d'intérêt ont porté sur les politiques éducatives. Je suis notamment professeur d'université en management à Paris II. Avant d'être élu, dans mon activité professionnelle, j'étais recteur d'académie et, sur la période allant de 2008 à 2012, ai été directeur général de l'enseignement supérieur, au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. D'ailleurs, certains d'entre vous ont dû me connaître dans ce cadre.
Député de Maine-et-Loire, de la circonscription d'Angers-Segré, je suis ingénieur agronome de formation. Avant d'être élu, je travaillais comme consultant dans un bureau d'études, au sein duquel je réalisais des évaluations de politiques publiques. En matière de recherche, j'étais intervenu pour évaluer plusieurs des dispositifs de recherche appliquée portés par le ministère chargé de l'environnement : les programmes « Fonctions environnementales et gestion du patrimoine sol » (GESSOL), « risque inondation » (RIO), et « évaluation et prise en compte des...
Nous reparlerons, lors de la réunion de Bureau de demain, de ces questions d'emploi du temps, dont nous savons à quel point elles sont complexes pour les parlementaires. Sur le principe de précaution, ce n'est pas le lieu ici d'ouvrir le débat. Cela nous entraînerait trop loin. J'attire votre attention sur le fait qu'il existe une grande différence entre le principe, tel qu'il est rédigé dans la Constitution, et la façon un peu dévoyée dont on le présente souvent, ou dont il est brandi dans les débats. Ce principe n'est pas du tout censé freiner, mais inciter la puissance publique à prendre en compte les menaces en amont, en décidant de mesures, ou en développant des recherches protectrice pour la société. Voici quelques années, à l'occasion de la préparation d'un article pour un quo...
...tion puisque je suis doctorant en épistémologie à l'université de Nantes. Les questions de bioéthique m'intéressent tout particulièrement en tant que futur épistémologue. Je suis également attaché à des questions un peu plus larges autour des sciences et des sciences humaines et du devenir de la compréhension des sciences. Je précise que je suis rapporteur pour avis pour la mission « Recherche » dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2018.
...Zélande et s'étend à quarante-neuf pays. Elle couvre un certain nombre de pôles de recherche mondiaux. Je suis médecin de formation, mais je précise que mon travail de thèse à l'époque avait été récompensé parce qu'il s'agissait d'un travail de recherche et non pas d'une thèse de médecine classique. J'ai donc eu la chance d'avoir une équivalence en termes de PhD, c'est-à-dire un doctorat valable dans le système anglo-saxon. Mon parcours est consacré à la transmission des savoirs : j'habite à Singapour depuis douze ans et, n'ayant pas le droit d'y exercer en tant que médecin, je me suis reconvertie dans la transmission des savoirs. Ce qui m'intéresse le plus, notamment à l'heure des réseaux sociaux, est la divulgation d'informations pseudo-scientifiques, qui sont extrêmement dommageables. Je r...
Pour l'instant, une étude de de l'UNESCO conclut qu'à ce jour les pays qui ont le plus investi dans le numérique pour l'éducation sont ceux qui ont le plus vu leur niveau d'éducation baisser.
Il y a plein de sous- sujets derrière la question des publications. Par exemple, Science et Nature continuent à « donner le la » en terme de prestige, mais la communauté scientifique dénonce, régulièrement et depuis longtemps, la façon dont sont sélectionnés leurs articles. Les choix éditoriaux sont faits sans comité de lecture, au sens habituel du terme, avec une recherche du sensationnel. Selon le secteur ou la discipline, la discussion peut être différente, car le poids des publications n'est pas le même : le sujet se pose différemment en sciences de la vie et en mathématiques par exemple. Il est frappant de voir que cela fait des années que ce problème est évoqué et que, pour l'instant, les grands ...
On est dans un sujet très international, alors l'État français…
Voici une information concernant les mathématiques, qui est un cas d'école intéressant par rapport à cette question de l'égalité. En effet, un événement a fait chuter à lui seul de façon considérable la représentation féminine dans la recherche en mathématique : c'est la fusion entre les écoles normales supérieures d'Ulm et de Sèvres dans les années 1980. Cela semblait une avancée sociale, en termes de mixité et, pourtant, cette fusion a abouti en pratique à la chute du nombre de femmes en mathématiques.
Dès qu'on parle d'open access, on se lance dans des débats économiques et tout devient compliqué : il y a la position des académiques d'un côté, celle des gouvernements de l'autre. Il va falloir qu'on se lance dans ce débat mais je propose d'en rester pour l'instant aux grandes lignes.
Je suis très sensible à cette problématique et vous savez qu'en mathématiques, nous sommes extrêmement réticents à l'introduction d'outils quantitatifs, nous détestons tout ce qui est mise en nombres du CV. C'est une question pour laquelle c'est le scientifique qui interfère avec le scientifique, mais j'ai l'impression que ce serait assez mal compris si le politique venait s'immiscer dans la question de l'évaluation scientifique, qui est fondamentalement une évaluation par les pairs. Le deuxième sujet que je suggérerai est celui de la valorisation de la recherche, avec un aspect de communication qui n'est pas à négliger, avec la manière dont la recherche est perçue. Je m'étonne que les industriels, en France, embauchent très peu de docteurs. Ça ne simplifie pas justement la valor...
Dans de nombreuses grandes entreprises technologiques françaises, avoir une thèse est un handicap pour la carrière.
Mais c'est encore vrai dans certaines entreprises. Je cite le PDG d'une très grande entreprise, du même niveau que celle que vous mentionnez, je ne dirais pas son nom mais c'est l'un des patrons les mieux payés de France, dixit : « si quelqu'un veut travailler chez nous pour tel ou tel développement, avoir une thèse est une perte de temps ».
...que les docteurs puissent bénéficier de recrutements qui se fassent plus naturellement, mais elle s'est heurtée à un barrage, notamment, et je le dis clairement, de la part des anciens élèves de l'ENA. Tout a été mis en oeuvre, au plus haut niveau de l'État, pour que rien ne bouge de ce côté-là. Cela ne veut pas dire qu'il ne faille pas agir du côté du secteur privé, mais là où nous pouvons agir dans un premier temps, c'est dans le secteur public qui, pour le moment, est resté extrêmement conservateur. Nous devrions, je pense, faire oeuvre utile en faisant bouger les lignes du côté du secteur public. Si l'État montre l'exemple, le privé suivra.
Je suis désolé de ne pas être aussi enthousiaste que vous. J'ai été vingt ans DRH, je participais au recrutement d'ingénieurs dans des entreprises qui en absorbent entre 2 000 et 3 000 par an. Quand je proposais des universitaires ou des docteurs au manager qui recrutait, il refusait. Il y a un vrai travail de fond à faire sur l'image de l'université : à quoi sert un docteur ? Quelle collaboration pourrait se faire avec l'université ? Il y a un vrai sujet et Thales n'est p...