Interventions sur "ans"

223 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

En tant que salariée et docteur, ce qui bouge, c'est qu'effectivement, dans les grandes écoles, les docteurs qui font leur thèse en partenariat avec des entreprises sont embauchés. Pour le reste, il faut expliquer à l'employeur qu'un docteur est apte à faire un travail de terrain. Quand on dépose un CV avec la seule mention de docteur, il n'est pas regardé. Je suis ingénieure et docteur, on m'a conseillé d'indiquer ingénieur-docteur sur mon CV. Donc, pour moi, le doctora...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

L'excès de bureaucratie n'est pas l'apanage des seuls grands établissements de recherche. Dans certaines grandes entreprises privées, une bureaucratie aussi grave existe aussi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

...e sujet. Pour de nombreux collègues scientifiques et moi-même, le régime ZRR ne protège pas la recherche française, il l'affaiblit, en ce qu'il rend certains laboratoires moins attractifs, donc moins compétitifs, et qu'il diminue notre crédibilité. Sur les publications scientifiques, la question à poser est, pour l'Office, celle de la politique publique en matière de publications scientifiques, sans entrer dans le débat entre scientifiques sur l'évaluation des articles, le rôle dévolu à l'éditeur, débat qui diffère beaucoup d'une communauté à l'autre. La question que l'Office doit légitimement se poser est celle de la politique publique à privilégier, son positionnement par rapport aux questions d'accès ouvert, d'auteur payant. Le sujet étant international, la réflexion doit être française m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

...tels évènements. C'est aussi un sujet important. Ce bref récapitulatif n'épuise pas toutes vos suggestions. Une partie de ces sujets sera traitée sous forme de rapports, une partie le sera sous la forme, plus légère, d'une note d'information, après avoir déterminé le destinataire le plus efficient pour les suites à donner à une telle note. Une autre partie de ces sujets aura vocation à demeurer dans le pool de discussion avant que l'Office ne s'en saisisse. À mon sens, l'Office devrait se saisir de davantage de sujets, traités sur un mode plus court et plus réactif que ce que nous avons l'habitude de faire : une note d'information plus rapide et plus urgente, sur la base de consultations aussi représentatives que possible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

L'ancien président du CNRS, Alain Fuchs, m'avait fait part de sa disponibilité pour évoquer l'impressionnant et nécessaire travail de « dépoussiérage » à mener, mais il a dû quitter le CNRS sans avoir pu mener à bien son propre plan. Mon attention a été appelée, récemment, sur l'impossibilité faite aux chercheurs fonctionnaires de créer une entreprise, les textes en vigueur leur interdisant le cumul de leur traitement avec une rémunération privée pour une fonction de direction. Les questions de bureaucratie sont complexes, par exemple est-il indispensable de signer des ordres de missio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

Plusieurs cas chaque année peuvent-ils être rapportés au coût de toutes les secrétaires occupées à préparer des ordres de mission dans tous les laboratoires de France ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

Dans la configuration actuelle, l'Office a pour rôle de conseiller le Parlement. On peut imaginer que le Parlement, qui contrôle l'action du Gouvernement, lui soit aussi une ressource en tant que de besoin. Cela fait partie des réflexions que j'ai proposé de conduire. Sans qu'on sache s'il y a corrélation avec la configuration inédite soulignée par Gérard BERRY, le budget de la recherche pour 2018 s'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

Dans ma promotion à l'École normale supérieure, en mathématiques, la proportion était de 3 filles sur 41. En biologie, la proportion est inverse, de l'ordre de deux garçons sur 20. De grandes disparités de cachent derrière le taux moyen de 30 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet, députée :

Une étude a montré que l'attitude éducative, à la fois de la part des parents et des enseignants, consiste trop souvent, en cas d'échec face à une évaluation, à imputer le résultat à un manque de capacité, dans le cas des filles, et au manque de travail, dans le cas des garçons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna, députée, vice-présidente de l'Office :

À la suite du renouvellement de l'Assemblée nationale, la proportion des femmes députées est de 48 %. Le défi consiste à continuer de se battre pour la présence des femmes dans toutes les institutions et pour l'égalité de salaire. Il faudrait imposer par la loi de disposer d'un état des salaires hommes-femmes dans les entreprises. C'est aussi une question de société. Les jeunes filles sont dissuadées d'entrer dans les carrières scientifiques, présentées comme trop techniques. Il faut au contraire que les enseignants les encouragent à s'engager dans les différentes filiè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

Sera sans doute soulevée, lors de l'examen du projet de loi de finances et des débats portant sur les finances de l'État, la question du financement de sa dette, financement que l'Agence France Trésor est chargée d'organiser. Il me semblait donc utile que nous entendions son directeur général, afin qu'il nous expose le mode de fonctionnement de l'agence, à l'heure où nous sommes confrontés à des enjeux trè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini :

Vous avez rappelé que la durée maximale d'émission aujourd'hui pratiquée est de cinquante ans, avec une maturité moyenne de sept ans et demi. Des pays tels que l'Irlande, la Belgique et l'Autriche, et même de grandes entreprises françaises, émettent des obligations à cent ans. Ce qui est mis en avant est l'opportunité de sécuriser la situation de taux d'intérêt faibles dont on bénéficie actuellement, grâce à des émissions avec des maturités extrêmement longues. Que pensez-vous de cette st...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...ues points soulevés par la Cour des comptes : elle a considéré que l'organisation des séances d'adjudication était globalement fiable, mais a relevé certains points de faiblesses et notamment recommandé de sécuriser la gestion des soumissions tardives et celle des contacts entre la Banque de France et les SVT, ainsi que la procédure de soumission en mode dégradé. Des actions ont-elles été menées dans ce sens ? D'autres sont-elles prévues ? On peut effectivement s'étonner de la maturité moyenne de sept ans et demi, à la fois au regard du niveau de la dette et de notre capacité – en l'occurrence notre incapacité – actuelle à la rembourser, et compte tenu de la remontée des taux d'intérêt dont il est question depuis quelques mois et qui semble maintenant se dessiner. Avez-vous des modes d'acti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

Je reviens sur la question des primes à l'émission. Nous avons déjà eu ce débat l'an dernier : nous étions parfaitement conscients du fait que l'écart de taux, dans un contexte de baisse, justifiait une politique de primes à l'émission ; nous savions également que cela se faisait également à l'étranger et qu'il n'y a pas si longtemps, peut-être en 2011, le montant avait atteint une dizaine de milliards d'euros. Pourquoi avons-nous soulevé ce problème ? Parce que brutalement, en l'espace de trois ans, les primes à l'émission ont atteint un montant compris ent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

... racheter massivement des titres de dettes aux acteurs financiers, notamment des bons du Trésor ou des obligations d'entreprise. Aujourd'hui, sortir du quantitative easing ou maintenir l'assouplissement monétaire, telle est la question que se posent les responsables de la BCE. Une réunion de la BCE s'est tenue hier, lors de laquelle les deux positions se sont opposées : d'un côté, les pays partisans d'un arrêt définitif des achats de titres, comme l'Allemagne, de l'autre, ceux qui voulaient seulement réduire le montant mensuel des achats. Dans ce contexte, il y a fort à parier que la réunion de politique monétaire prévue pour fin octobre va déboucher sur un compromis – qui se traduirait sûrement par une prolongation de la situation actuelle, puisque tel est généralement l'effet d'un compromi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Au sujet des primes d'émission, précédemment évoquées par Gilles Carrez, la Cour des comptes a constaté dans son rapport de l'année dernière que ce dispositif avait eu pour effet de freiner la progression de la dette, grâce à des primes ayant atteint le niveau record de 22,7 milliards d'euros en 2015. Avez-vous estimé le risque que peut représenter pour les finances publiques la prolongation de nos dettes à long terme ? Par ailleurs, le rapport publié en 2016 par la mission d'évaluation et de contrôle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

... la situation actuelle, où la dette représente 98,9 % du PIB – à quand les 100 % ? Certes, la responsabilité de cette situation n'est pas à imputer à l'AFT, mais à nous, les élus, qui laissons chaque année la dette augmenter, alors qu'elle pèse déjà énormément sur les finances publiques. Selon les graphiques que vous avez produits, la remontée des taux d'intérêt qui va inévitablement se produire dans les mois et les années à venir va se traduire par une augmentation de la dette de 15,8 milliards d'euros – une véritable bombe à retardement. Selon vous, comment pourrions-nous anticiper cette augmentation des taux d'intérêt et éviter ainsi l'explosion du montant de la dette ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

L'Allemagne a un profil complètement différent, ce qui laisse tout de même penser qu'il y a quelque part une intervention politique... Dans des conditions de marché identiques, l'aspect technique que vous avez exposé devrait conduire à l'apparition de profils pratiquement identiques en France et en Allemagne, ce qui n'est pas le cas – alors que nous avons le même profil que l'Espagne ou le Royaume-Uni. Je me demande comment cette divergence peut s'expliquer, si ce n'est par une intervention du ministre allemand des finances.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...e, surtout quand on se trouve en position de demandeur face aux investisseurs, même si les mécanismes d'affectation sont parfaitement clairs et ne sont pas en cause. C'est gênant surtout quand on sait que 58 % de la dette négociable est détenue par des non-résidents. Sur le fond, nous avons le sentiment pénible de nous trouver face à un cercle vicieux, le règlement de la dette en cours appelant sans arrêt de nouveaux emprunts. Ce panorama est d'autant plus inquiétant que les taux vont remonter, ce qui affectera inéluctablement le coût des émissions futures. La réduction du volume d'endettement constitue indiscutablement une priorité. Comme il apparaît difficile, d'une part de réduire le volume des dépenses et d'autre part d'augmenter à nouveau les impôts, la solution ne peut plus résider qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Monsieur le directeur général, je vous vois intervenir avec une certaine sérénité alors que les chiffres devraient plutôt nous inquiéter, la dette publique s'élevant à 71 000 euros par ménage, 35 000 euros par habitant et sachant que notre endettement augmente de 2 665 euros chaque seconde. Je vous laisse calculer notre niveau d'endettement depuis le début de votre audition... Les transparents que vous avez projetés montrent que la gestion de la dette est compliquée au regard de ce que le nouveau Gouvernement met en oeuvre aujourd'hui. Comment envisagez-vous l'arrêt, en tout cas la diminution de la dette à très court terme ?