Interventions sur "apprenti"

85 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Cette réforme opère une recentralisation, pour que la technocratie parisienne ou métropolitaine définisse des grands schémas globaux en oubliant les réalités du terrain. À ce stade de nos débats, je le dis avec force et, je crois, conviction : nous avons besoin d'un système de formation professionnelle et d'apprentissage ancré dans les réalités du terrain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Il est totalement absurde que les conseils régionaux soient ainsi écartés de la gouvernance de l'apprentissage et de la formation professionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

pardon, Hervé Morin. Mon lapsus est assez révélateur de la ligne des régions sur le sujet. Celles-ci n'ont d'ailleurs pas toujours été exemplaires. Je pourrais ajouter à ce schéma Renaud Muselier, qui dispense beaucoup de conseils sur l'apprentissage sans obtenir les résultats escomptés ! Je vous le dis depuis une région qui a consenti un effort considérable en la matière. Il s'agit de la région Poitou-Charentes – l'ancienne région Poitou-Charentes –

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

qui avait implanté des centres de formation d'apprentis un peu partout et qu'on invite à présent à suivre un nouveau modèle. Sur ce sujet, je vous rappelle que la suppression de l'agrément, qui apporte une libéralisation, s'accompagne d'une péréquation entre les régions. L'État n'est donc pas le grand présent, mais celui qui organise la logique pour que chaque acteur du terrain se saisisse du modèle que nous construisons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Notre groupe n'est pas opposé à une réforme de l'apprentissage. Nous voyons d'ailleurs avec bienveillance le fait que le texte intègre les branches, les partenaires sociaux et les entreprises dans le dispositif. Il est important que ceux-ci puissent donner leur avis tant pour le jeune, qui sera encadré par des employeurs, que pour l'apprentissage qui, en France – contrairement à ce qui se produit dans d'autres pays – donne l'impression de piétiner. Néa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Exactement ! Nous aurions préféré un système mixte dans lequel les régions pourraient coordonner l'apprentissage sur leur territoire, l'adapter à sa réalité, à ses spécificités professionnelles. Je l'ai dit au début de notre débat : c'est sur les territoires que se font les mouchoirs de Cholet ou la dentelle de Calais. Il est donc important que ces territoires soient concernés, et les régions, dont les compétences comprennent le développement économique, ont un rôle important à jouer en la matière. Un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Beaucoup de choses ont été dites sur la manière dont la réforme proposée porte atteinte à l'enracinement de l'apprentissage dans les réalités du terrain. Sans examen, sans étude d'impact ni évaluations, elle écarte les régions et le travail qu'elles ont pu faire. Pour remplacer ce système, elle mettra les CFA en concurrence à travers des règles dont on a montré qu'elles allaient faire disparaître certaines filières et certains CFA. Les branches ne sont pas implantées de la même façon sur tous les territoires. Bre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Nous aurons l'occasion d'y revenir. Nos collègues de La France insoumise nous ont expliqué qu'ils étaient contre l'apprentissage, ce qui a le mérite de la clarté. On a le droit d'être opposé à l'apprentissage, mais il faut l'assumer. La France compte 400 000 apprentis. La dynamique, en la matière, concerne les niveaux supérieurs ; aux niveaux IV et V, le nombre d'apprentis a plutôt tendance à baisser. C'est la réalité des chiffres. Ce sont pourtant bien les régions qui sont à la manoeuvre. Nous ne les accusons pas, n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Contrairement à ce qu'on peut entendre, vous êtes incontestablement en train d'éloigner la prise de décision du terrain. Monsieur Maillard, vous évoquez les 400 000 apprentis formés dans les CFA et comparez notre système à celui de l'Allemagne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Nous connaissons bien la situation de l'Allemagne, mais il existe une très grande différence entre nos deux pays. En France, les centres de formation d'apprentis coexistent avec les lycées professionnels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Je viens de prendre notre collègue Sylvain Maillard en flagrant délit de fake news – même si la loi réprimant cette infraction n'est pas encore votée. Non, cher Sylvain Maillard, que cela soit entendu une fois pour toutes, La France insoumise n'est pas contre l'apprentissage. Vous l'avez dit deux fois, donc je vais le répéter, pour être sûr d'avoir été bien entendu : non, La France insoumise n'est pas contre l'apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

… contrairement à nombre de celles et ceux que j'ai entendu parler abondamment de l'apprentissage, qui n'y connaissent à peu près rien, qui n'y ont pas été formés non plus qu'aucun membre de leur famille, et qui n'y enverraient certainement pas leurs propres gamins. L'emploi que j'occupais avant d'être élu était directement issu de mon apprentissage. Je sais donc de quoi je parle. Non seulement nous ne sommes pas contre l'apprentissage, mais nous connaissons particulièrement bien le suje...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Vous dites que la réglementation du travail des apprentis doit être assouplie pour faciliter potentiellement l'embauche. À cet égard, il serait intéressant de déterminer quelle proportion d'apprentis a été effectivement embauchée par l'entreprise dans laquelle ils ont été formés. Dans ma promotion de trente-cinq apprentis, nous avons été à peine cinq à être embauchés par l'entreprise au sein de laquelle nous avons, pendant deux ans, alterné une semaine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Ce débat sur l'apprentissage est très intéressant. Je voudrais dire à la majorité que nous sommes extrêmement favorables au développement de l'apprentissage, mais que ce projet de loi nous inspire quelques inquiétudes. Ce texte devrait être l'occasion de valoriser le travail de la main, de redonner leurs lettres de noblesse à toutes les filières professionnelles, les filières technologiques, qui souffrent, à l'heure ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Monsieur Quattenens, nous partageons tout à fait votre constat. L'apprentissage est sans conteste une voie menant à la réussite, et nous voulons le développer. Mais, en effet, nous ne sommes pas d'accord sur les moyens de le financer. Quand les régions géraient l'apprentissage, les fonds n'étaient pas affectés dans leur ensemble à ce dernier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

C'est pourquoi nous avons décidé que les branches professionnelles financeraient l'apprentissage. Nous pensons qu'ainsi, l'argent lui sera exclusivement affecté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Pour avoir beaucoup aidé mes élèves, à Argenteuil, à se réorienter, je vous confirme que l'apprentissage embauche, mais pas seulement cinq élèves sur des promotions de trente-cinq. Les entreprises ne peuvent pas embaucher tous leurs apprentis, mais elles les forment excellemment ; sept sur dix, au bout de six mois, trouvent un emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

... sommes pas à cinq sur trente-cinq, mais plutôt à sept sur dix, même s'il ne s'agit pas tout à fait des mêmes entreprises. Enfin, nous ne voulons plus opposer les CFA aux lycées professionnels. Les articles que nous allons examiner vont renforcer les partenariats, les liens entre l'éducation nationale et le monde de l'entreprise, en créant les « prépa-métiers », les UFA – unités de formation par apprentissage – , les conventionnements des CFA avec les lycées professionnels. Tout cela va dans le même sens. Notre seul point de désaccord concerne le mode de financement, car nous sommes persuadés que, grâce à notre réforme, l'argent de l'apprentissage ira à l'apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Je rappelle que notre groupe est très favorable à l'apprentissage, en insistant sur deux points. Premièrement, concernant l'éducation nationale, nous avons besoin d'un changement de paradigme. Notre collègue Maillard disait que le nombre d'apprentis était plus faible dans les niveaux IV et V. C'est logique, car les apprentis suivant ces formations sont souvent beaucoup plus jeunes, et l'éducation nationale a tendance à inciter à la poursuite d'études longu...