Interventions sur "arabe"

31 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

Je reviens au texte ! Excusez-moi, monsieur le rapporteur, excuse-moi, Christophe ! Nous discutons d'une convention avec une théocratie, les choses sont très claires. Permettez-moi de dire ce qui importe à mes yeux : mon ciboire républicain, c'est le droit ; mon tabernacle républicain, c'est la justice ! Avec les Émirats arabes unis, nous évoluons sur deux lignes parallèles qui, dans ce domaine, ne se rejoignent pas et, selon moi, ne se rejoindront jamais. Nous devons donc négocier une convention avec ce pays. Évidemment, il y a un monde entre les Lumières, la liberté, l'égalité, la fraternité, le droit des femmes – dont nous parlons depuis deux jours – …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

...nce, comme disait ma grand-mère. Le Président de la République y est allé les 8 et 9 novembre et… on l'a libéré, il est revenu – c'était indispensable pour s'occuper de sa poule, ce qui est extrêmement important. Nous sommes donc en pays de connaissance, avec lequel nous coopérons sur le plan militaire mais aussi économique, cela a été dit – il y a un excédent, nous vendons des choses aux Émirats arabes unis – et culturel. Je ne dis pas que l'on va leur envoyer L'Origine du monde, car ce ne serait pas vraiment une bonne idée, mais la France est capable d'agir diplomatiquement et d'une manière intéressante. Nous sommes en pays de connaissance. Cet accord présente donc des garanties très claires : je renvoie à l'article 21 – ils ont mis du temps à répondre, il leur a fallu quatre ou cinq ans pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, la convention que nous examinons aujourd'hui ambitionne de développer plus efficacement la coopération bilatérale en vue de la répression de la criminalité entre la France et les Émirats arabes unis dans le respect de leurs principes constitutifs respectifs. Notre première question sera : est-ce bien utile ? Au fond, aujourd'hui, les échanges fonctionnent sur la base de l'offre de réciprocité dans le cadre de la courtoisie internationale, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

… en tout cas, à peu près, et il n'y a pas forcément lieu de rajouter cette convention. Surtout, deuxième question : est-ce bien raisonnable ? Le geste posé par cet accord, finalement, renforce la coopération bilatérale entre la France et les Émirats arabes unis. Il faut donc mesurer son sens, sa portée, parce que nous sommes dans un moment particulier qui voit les Émirats arabes unis devenir une sorte de nouveau partenaire privilégié pour notre pays dans la région. La France entretient des relations fortes avec les pétromonarchies du Golfe : le Qatar, pendant le quinquennat Sarkozy, l'Arabie Saoudite, pendant le quinquennat Hollande et, maintenan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...fonds souverains émiratis Mubadala Investment Company et Adia, déjà présents en France, mais qui pourraient investir encore plus dans notre pays. Toutefois, derrière la communication enjouée autour de la signature de ces gros contrats, la France ne peut pas fermer les yeux sur les graves abus en matière de droits humains concernant des travailleurs migrants employés sur les chantiers aux Émirats arabes unis – comme sur celui du musée du Louvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Même si des lois ont été votées pour encadrer ces dérives, elles ne sont aujourd'hui quasiment pas appliquées. La France a également développé des liens très forts avec le pays dans le domaine de la défense. Nous sommes même le deuxième partenaire des Émirats arabes unis par la nature et le nombre des actions menées : 700 militaires sont déployés sur la base d'Al-Dhafra et sur la base navale de Mina Zayed, seules implantations militaires permanentes à l'étranger hors du continent africain. Là-encore, ces liens nous semblent extrêmement problématiques dans la mesure où ils contraignent et enferment notre action internationale. Certes, les Émirats représente...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...e Florence Parly n'a pas fourni de réponse bien claire, se contentant d'indiquer que « l'utilisation des armes une fois livrées est normalement encadrée. Mais les conflits peuvent évoluer. Qui pouvait imaginer la survenance de ce conflit au Yémen ? ». Pourtant, de nombreuses ONG alertent la France depuis 2015, et des pays comme la Norvège ont décidé de stopper leurs livraisons d'armes aux Émirats arabes unis. L'attitude de la France au Yémen pose question. La France ne peut pas accepter de se laisser dicter ses intérêts diplomatiques par ses partenaires commerciaux. Il faut rompre avec la diplomatie du Rafale. Notre alliance avec les pétromonarchies du Golfe, Émirats arabes unis et Arabie saoudite en tête, nous enferme dans la défense de leurs intérêts stratégiques régionaux. Ces pays défenden...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonica Michel-Brassart, rapporteure de la commission des affaires étrangères :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, cette convention d'extradition vient compléter un processus de coopération judiciaire entre la France et les Émirats arabes unis, qui a été initié dès 1994. Il s'agit d'un texte somme toute très classique, qui sert de modèle à la quasi-totalité des conventions d'extradition signées par la France dans le cadre de ses relations bilatérales. Je rappelle par ailleurs que cette convention reprend fidèlement les principes de la convention européenne d'extradition datant du 13 décembre 1957. Le chapitre 1er de la conventio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le projet de loi que nous examinons aujourd'hui vise à encadrer plus précisément le mécanisme de coopération judiciaire qu'est l'extradition, en introduisant un dispositif conventionnel bilatéral. La France et les Émirats arabes unis souhaitent ainsi s'accorder sur un accroissement du niveau de sécurité juridique et une accélération du processus d'extradition de personnes recherchées ou condamnées en fuite. Mon intervention vise à vous présenter les raisons pour lesquelles cette convention bilatérale permettra la mise en oeuvre d'une répression plus effective, et surtout régulière, de la criminalité internationale. Je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cabaré :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission, chers collègues, il y a un mois, notre Premier ministre se rendait aux Émirats arabes unis et évoquait avec le prince héritier Mohammed ben Zayed Al Nahyane les domaines de coopération stratégique avec la France. À cette occasion, Édouard Philippe a remis au centre des discussions certains projets déjà en négociation depuis plusieurs années, dont ce projet de loi autorisant l'approbation de la convention d'extradition. Il a pour objectif de développer plus efficacement la coopér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, madame la rapporteure, en cette journée, j'ai été accusé d'antisémitisme et d'antisionisme. Mes adversaires, absents lors de l'examen du texte sur les Émirats arabes unis, n'ont pas pu dire que j'étais anti-arabe ; peut-être ceux qui parleront après moi me diront-ils anti-Français ? Lorsque nous avons vu qu'une convention d'entraide judiciaire en matière pénale entre la France et l'Union des Comores serait à l'ordre du jour de la commission, il nous a semblé, à mon groupe et à moi-même – tout comme à la présidente de la commission – , absolument nécessaire ...