Interventions sur "art"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Nous connaissons tous les conséquences concrètes dramatiques de la malnutrition et de la malbouffe, particulièrement l'obésité, sur les populations des collectivités d'outre-mer. L'amendement demande donc que, six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement en dresse un état des lieux par un rapport qui porterait notamment sur l'application de la loi du 3 juin 2013 visant à garantir la qualité de l'offre alimentaire en outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Soyons très clairs. La situation de l'obésité me semble dépasser le cadre de la présente proposition de loi. En outre, l'article 145-7 du règlement de notre assemblée permet aux députés de dresser le bilan de l'application d'une loi, et il est préférable que la représentation nationale, plutôt que de s'en remettre au Gouvernement, s'empare de sa propre mission de contrôle et d'évaluation. Je regrette de devoir donc émettre un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

...et j'espère que le Gouvernement tiendra ses promesses dans le PNNS ; nous veillerons à ce que ce soit le cas dans des délais acceptables. Quant à l'autre argument qui m'est opposé, je m'y attendais : chaque fois que nous demandons un rapport au Gouvernement, on nous renvoie dans nos cordes en nous disant que c'est à nous de le faire. Pourtant, souvent, les projets de loi contiennent d'emblée des articles disposant que le Gouvernement remet un rapport visant à évaluer tel ou tel dispositif dans un délai de six mois après la promulgation de la loi. Pourquoi ce qui est possible quand le Gouvernement l'inscrit dans l'un de ses textes deviendrait-il impossible lorsque la demande est formulée par les députés dans le cadre d'une proposition de loi ? L'article 24 de la Constitution dispose bien que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Non, j'en prends acte. Nous avons commencé à seize heures trente, il est vingt-trois heures dix et il reste de notre proposition de loi deux amendements, proposés et votés par la majorité. Tous les articles ont été supprimés, toutes nos propositions ont été rejetées et, pour finir, notre collègue Brocard, d'une manière dont j'entends saluer l'élégance, souhaite modifier le titre même de la proposition de loi. Reste une loi de La République en marche, constituée de deux de ses amendements. Nous, à La France insoumise, nous pouvons aller nous rhabiller, malbouffe ou pas. Pourquoi pas, je le répè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...cas cette prétention. Par ailleurs, je vous remercie pour l'élégance que vous me prêtez, monsieur Mélenchon. Vous évoquez une tactique : il n'en est absolument pas question. Je considère au contraire que, grâce à cette proposition de loi, vous avez mis sur la table un problème qui nous concerne tous et qui nous engage tous, pour la résolution duquel nous avons tous des envies, des projets. Nous partageons tous les mêmes constats, on l'a vu, mais notre manière d'en tirer les conséquences est pour le moins différente. Très sincèrement, le fait que M. Prud'homme nous ait présenté cette proposition de loi nous a donné l'occasion de mener de nombreux débats – vous l'avez reconnu et je vous en remercie – et d'avancer sur un certain nombre de points. Ce n'est peut-être pas assez à votre goût, je l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

La décision du groupe La France insoumise n'est pas forcément évidente à prendre. Nous sommes dans une situation que nous n'avions pas prévue. Cependant, au terme de tout ce travail, nous pensons que nous avons atteint au moins quelques objectifs politiques, que sans doute nous partageons avec d'autres dans cet hémicycle : faire du thème de la malbouffe une question politique à part entière, faire en sorte que ce sujet entre totalement dans le champ des préoccupations de nos différentes formations. Nous pensons que d'ici quelque temps, comme cela a été le cas pour l'écologie, la malbouffe deviendra un passage obligé de tous les programmes politiques. Nous y apportons la dou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...us ensemble, en faire un sujet de société. Je peux d'autant mieux en parler que j'étais il y a peu de temps encore président du conseil de surveillance d'un hôpital maritime qui accueillait il y a un siècle des enfants scrofuleux atteints de rachitisme, et qui reçoit aujourd'hui des enfants victimes d'obésité. C'est dire que le sujet est désormais bien présent dans notre société, et qu'il nous appartient de le traiter dans les semaines, les mois et les années à venir. Nous faisons ce soir un premier pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Ce n'est peut-être pas une stratégie, mais en tout cas ça y ressemble ! Ou alors n'était-ce qu'une tactique, pour l'examen de cette proposition de loi particulière ? Nous verrons bien ce qu'il adviendra des textes suivants, à commencer par ceux de notre groupe, le jeudi 7 mars.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Un mot pour faire le point, à l'issue de tous ces votes. Presque tous les articles de ce texte ont été supprimés ou vidés de leur sens, et je le regrette. L'article 1er, relatif aux additifs, visait à nous protéger de l'industrie de la chimie alimentaire. Je ne peux que constater que les multinationales continueront à faire leur beurre sur notre dos, si je puis m'exprimer ainsi. L'article 2 visait à faire baisser les taux de sel, sucre et acide gras trans. Je regrette que...