28 interventions trouvées.
Cette situation doit nous amener à considérer que Jean-Luc Mélenchon, comme d'autres candidats peut-être, devrait avoir un moyen de se présenter à l'élection présidentielle en s'adressant aux citoyens. Il a été question de « candidatures fantaisistes ». Je n'aime pas ce terme : quiconque, soutenu par 150 000 personnes, se présente devant les électeurs, n'est pas fantaisiste – à moins de mépriser ces 150 000 soutiens. C'est au peuple souverain qu'il revient de décider non pas du caractère fantaisiste d'une candidature, mais de sa représentativité. Le problème, nous dit-on aussi, c'est le « candidat médiatique ». Parlons-en ! Je ...
C'est précisément pour éviter que les candidatures à l'élection présidentielle ne soient filtrées d'abord par des intérêts privés qu'il faudrait pouvoir s'adresser directement aux citoyens – non pas, je le redis, pour critiquer les élus, mais pour ouvrir une autre voie. Madame la ministre déléguée, vous avez aussi, par taquinerie sans doute, parlé de candidats qui n'auraient pas pu se présenter. Jean-Luc Mélenchon a évoqué le cas de Daniel Gluc...
... elle ne me semble pas aboutie. J'ai eu l'occasion de le dire en commission, mais malheureusement mes amendements n'ont pas été adoptés. Le système des parrainages citoyens est intéressant, mais ne suffit pas. Nous le savons, à l'heure actuelle, les candidats à l'élection présidentielle doivent recueillir le parrainage de 500 élus : c'est le filtre qui a été choisi pour garantir le sérieux d'une candidature. C'est très contraignant – cela a été rappelé –, mais pas insurmontable, en témoigne le nombre de candidats aux élections présidentielles passées : onze en 2017, dix en 2012, douze en 2007 – je l'avais également dit en commission. Il me semble important que les candidats soient soutenus par ces acteurs de terrain que sont notamment les maires, fins connaisseurs des problématiques locales qu'ils o...
Sans recommencer le débat – j'ai dit ce que je voulais dire –, je souhaitais préciser à M. Corbière que je n'ai pas employé les termes « candidature fantaisiste » ou « candidature médiatique ». Peut-être quelqu'un d'autre les a-t-il utilisés, mais ce n'était pas moi. Quant à ces amendements visant à supprimer l'article unique, même si nous sommes contre votre texte – j'ai expliqué pourquoi –, le sujet est intéressant et mérite d'être examiné, aussi souhaitons-nous aller au bout du débat. C'est pourquoi le groupe La République en marche ne le...
Cela nous semble un moyen de démocratiser la procédure de désignation des candidatures à l'élection présidentielle et de permettre l'implication des citoyens non seulement à la fin du processus électoral, mais aussi au moment où sont prises des décisions structurant et déterminant notre offre politique. Ce serait également un moyen de lutter contre la sensation que peuvent avoir les citoyens d'être laissés de côté lors de ces décisions qui, au fond, demeurent entre les mains des p...
...er 200 parrainages d'élus locaux, auxquels s'ajouteraient des parrainages citoyens, car c'est en effet une bonne manière de lutter contre l'abstention qui ne cesse de progresser dans notre pays. Ce système mixte me semble un bon compromis, qui permet de remettre le citoyen au cœur de l'élection présidentielle. L'amendement n° 3 découle du précédent et vise à allonger le délai de présentation des candidatures : en effet, s'il est assez simple de contrôler quelques parrainages d'élus locaux, contrôler 150 000 parrainages citoyens multipliés par le nombre de candidats, dans de bonnes conditions, nécessite plus de temps.
Je voudrais vous soumettre un dispositif qui constitue un pas supplémentaire vers la démocratisation du processus de désignation des candidatures à l'élection présidentielle. Il s'agirait d'organiser des primaires ouvertes, simultanées et obligatoires, selon le système des PASO – primarias, abiertas, simultáneas y obligatorias – en vigueur en Amérique latine, notamment en Argentine et en Uruguay, l'idée étant de mobiliser les citoyens non seulement pour plébisciter – au bon sens du terme – des candidatures, mais aussi pour qu'ils p...
...Les résultats nous ont d'ailleurs prouvé que les vainqueurs des primaires n'étaient pas toujours les vainqueurs de l'élection présidentielle et que, au contraire, ces primaires affaiblissaient parfois les formations politiques. Je suis donc totalement défavorable à cet amendement. Chaque formation politique doit pouvoir s'organiser comme elle le veut d'autant qu'il existe déjà un filtre pour les candidatures à la présidentielle. À la fin, ce sont les citoyens qui tranchent, et c'est très bien comme ça.