Interventions sur "covoiturage"

68 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Couillard, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Afin de permettre au calculateur d'itinéraire de prendre en considération l'offre de covoiturage et d'inciter les utilisateurs à recourir à cette pratique, cet amendement prévoit que les autorités organisatrices de la mobilité et les fournisseurs de services d'information bénéficient, à leur demande, d'un accès aux services de mise en relation favorisant le partage de véhicule pour un déplacement donné. Cette mise à disposition se fait dans les conditions du règlement délégué 20172026 de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Djebbari :

Prenant acte du fait que les services de covoiturage sont généralement subventionnés par les autorités organisatrices, il vise à préciser que les services numériques multimodaux bénéficient de l'ouverture du service numérique de vente d'une plateforme de covoiturage à la condition de verser une allocation aux conducteurs ayant proposé leur déplacement en covoiturage par l'intermédiaire du service de mise en relation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Djebbari :

Complétant les dispositions que nous avons adoptées pour le covoiturage, il vise à assurer la réciprocité de l'accès aux services de billettique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

...nistre et l'ensemble de ses services pour leur soutien. L'objectif est d'accompagner les territoires dans la mise en oeuvre d'expérimentations de mobilité innovantes, au plus près des usagers, souvent dans des territoires ruraux. Un an après leur lancement, on recense déjà, et nous pouvons tous en être fiers, plus de 70 territoires concernés et 420 solutions. Ce sont aussi 46 projets concrets de covoiturage, d'auto-partage et de mobilité autonome qui ont été soutenus financièrement et techniquement par l'État à la suite du premier appel à projets. Il me semblait vraiment important de mettre en avant cette démarche, dont chacun de nous doit se saisir pour que chacun de nos territoires puisse en bénéficier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

L'évolution de nos modes de vie et l'apparition d'impératifs comme la protection de notre environnement doivent nous inciter, et même nous obliger, non à nier les avantages de l'usage de la voiture, mais à relativiser la manière de concevoir nos rapports aux véhicules. L'article 15 pose un cadre favorable à un développement massif du covoiturage, qui s'inscrit dans cette démarche. En tant qu'élu d'un territoire fortement urbanisé, je considère comme un bienfait la fluidification de la circulation que permet le covoiturage. Je soutiendrai pleinement et sans réserve les amendements qui vont dans ce sens, comme celui de mon collègue Pacôme Rupin, ainsi que toute mesure de nature à favoriser le recours au covoiturage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'article 15 prévoit de réserver une voie de circulation aux véhicules à très faibles émissions ou utilisés dans le cadre du covoiturage, pour leur permettre de circuler plus facilement que les autres. À mon sens, cela constitue une rupture d'égalité entre automobilistes en ce qu'est ainsi introduit un privilège de circulation. Or il ne saurait être question de privilégier ceux qui ont les moyens d'acquérir un véhicule peu polluant au détriment de tous ceux qui ont le même besoin impérieux de circuler pour aller travailler et qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Il n'appartient pas à l'autorité organisatrice de la mobilité de subventionner le covoiturage. C'est bien aux employeurs de le faire, au titre de leur participation aux frais de transport. Nous n'avons aucun grief à l'encontre du partage de véhicules. Ce mode de déplacement, qui rencontre un succès certain, présente à bien des égards des effets positifs en matière d'économies d'énergie, de partage et de convivialité. Force est cependant de reconnaître que si le covoiturage bénéficie aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Nous demandons la suppression de cet article, car, premièrement, il n'appartient pas à l'autorité organisatrice de la mobilité de subventionner le covoiturage ; c'est bien aux employeurs de le faire, au titre de la participation aux frais de transport. Deuxièmement, l'article autoriserait les collectivités à réserver des emplacements et des voies de circulation à de nouvelles catégories de véhicules comprenant les véhicules de transport public particuliers de personnes et les véhicules à faibles émissions. Or ces voies sont déjà saturées, alors que n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Couillard, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Il est défavorable. Je suis extrêmement surprise de ces critiques envers une solution qui consiste à verser une allocation pour covoiturage. Le covoiturage est un moyen efficace pour lutter contre l'autosolisme en même temps que la congestion et les émissions de gaz à effet de serre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Couillard, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

C'est bien là l'objectif des allocations que peuvent verser les AOM aux passagers effectuant un déplacement en covoiturage ou aux conducteurs proposant un trajet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Couillard, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Nous sommes dans une nouvelle ère. Vous faites l'apologie des transports en commun. Nous sommes tous d'accord pour les favoriser, mais il n'y en a pas partout. Le covoiturage constitue donc une réponse, en particulier pour les territoires les plus enclavés. Qui plus est, ces aides par les collectivités que nous proposons permettraient d'accompagner les personnes qui recherchent un emploi et qui n'ont pas de solution de transport pour se rendre à un entretien d'embauche ou, si elles sont embauchées, sur le lieu de travail. Et vous voulez empêcher cela ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Monsieur Lecoq, je suis, moi aussi, assez étonné que vous demandiez la suppression de l'article 15. Il vise non pas seulement les salariés – j'aurais compris votre démarche si tel était le cas – , mais l'ensemble de nos concitoyens. Laissons le covoiturage se développer ! Madame Ménard, il faut arrêter de répandre la légende selon laquelle les véhicules propres sont chers. Vous diffusez une information qui n'est plus vraie, je suis désolé. Dans les concessions automobiles, vous trouvez aujourd'hui des véhicules d'occasion propres à partir de 5 000 euros. Si vous faites jouer la prime à la conversion, vous vous équipez pour 2 500 euros – même pas l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

Le covoiturage est également utile en en région Île-de-France dans des zones très peu denses. La région Île-de-France, avec IDF Mobilités, a mis en place du covoiturage, précisément parce que, dans certaines zones du territoire, ni les transports en commun ni le transport à la demande ne permettent de répondre aux attentes de mobilité de nos concitoyens. Dans ces zones très diffuses, le covoiturage permet à cha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

...s ne concernent pas seulement les salariés, mais tout le monde. Avec les collectivités, nous avons tenté de nombreuses expérimentations pour essayer de favoriser la mobilité, notamment celle des demandeurs d'emploi. L'article 15 va dans ce sens, et le supprimer serait vraiment contre-productif. Les collectivités territoriales nous demandent de les aider dans ce domaine. Nous devons développer le covoiturage, qui constitue une solution flexible. Dans les territoires, en particulier ruraux, nous avons besoin de cette flexibilité, de ces parcours flexibles. Supprimer l'article reviendrait vraiment à mettre par terre, sans raison valable, l'ensemble du dispositif que les collectivités locales mettent en place. Nous avons besoin de l'article 15, et nous voterons évidemment contre les amendements de supp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Vous faites vous-même l'analyse de la situation en distinguant le milieu rural qui peut avoir des attentes et une palette d'outils spécifiques, du milieu urbain – même si Mme Lacroute a rappelé que le covoiturage pouvait aussi être utile en Île-de-France. Nous essayons de vous convaincre, depuis de début de l'examen de ce texte, que les autorités organisatrices de la mobilité avaient besoin de moyens supplémentaires pour déployer des outils supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Néanmoins, vous proposez tout de même des outils supplémentaires. Mais comment seront-ils financés ? Ce ne pourra être qu'au détriment d'autres choix de transport peut-être plus vertueux que le covoiturage carboné, qu'il faudra bien finir par remplacer. Si vous aviez libéré les recettes des autorités organisatrices de la mobilité, j'aurais bien retiré l'amendement. Mais vous ne l'avez pas fait, et je ne peux pas accepter ces dépenses supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Pour la bonne clarté des débats : non, le groupe La France insoumise n'est pas opposé au covoiturage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Notre amendement est très clair. D'abord, nous demandons que le soutien au covoiturage soit financé par les entreprises via le versement transport. J'ai bien entendu Mme la ministre répondre que ce point serait examiné à l'article 26. Notre vision donne la priorité à un financement public suffisant de solutions telles que les transports en commun. Or cet article privilégie le covoiturage – et c'est tant mieux – mais, en même temps, on est en train de fermer toutes les petites ligne...