Interventions sur "dialogue social"

310 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Evrard :

...ntéressent pas assez à leurs préoccupations réelles. Ce dispositif donne davantage de ressources aux syndicats alors que les scandales financiers à répétition touchant à leur gestion financière et comptable devraient nous amener à d'abord contrôler davantage leurs dépenses avant de leur accorder de nouvelles ressources. Il crée une charge financière nouvelle pour l'entreprise pour « renforcer le dialogue social », alors que l'État ne se l'impose pas à lui-même pour ses propres agents, qui ne disposeront pas d'un tel droit. De plus, aucune indication n'est donnée quant au montant apporté par salarié au syndicat de son choix. Notons, au passage, que les syndicats représentatifs et présents au comité d'entreprise disposent déjà d'une enveloppe confortable au titre des crédits de fonctionnement. Dès lors, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...onstaté que les organisations syndicales de salariés étaient demandeuses d'une disposition de cette nature. Ensuite, cela créerait une intermédiation entre les syndicats et les salariés, dont je crains qu'elle ne provoque un court-circuit. J'ai l'impression, en effet, que cette disposition a pour ambition de changer profondément la nature, non seulement des organisations syndicales, mais aussi du dialogue social. Elle ne fait pas consensus au sein des organisations. Elle a déjà été expérimentée dans certaines grandes entreprises françaises, sans grand succès. Surtout, elle impliquerait l'intervention d'un tiers, alors que les organisations syndicales, cela a été rappelé précédemment, sont très attachées à définir elles-mêmes la manière dont elles se financent et dont elles veulent agir en conservant plei...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Le groupe LC est attaché à la négociation collective, au dialogue social – au contrat. Cette démarche permet de faire évoluer les relations de travail, l'entreprise et les salariés dans le sens de l'intérêt général de la société dans laquelle nous vivons. Nous avons écouté les débats – ponctués de beaucoup d'amendements de suppression – et les explications du Gouvernement et du rapporteur, et nous considérons que cet article va dans le bon sens, à partir du moment où ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Cet article montre combien le dialogue social est important au sein des entreprises. Pour se développer, celles-ci ont besoin de liberté, et le dialogue social y contribue. Cet article va véritablement dans le bon sens : plus de dialogue social, c'est plus de liberté pour l'entreprise. Les Républicains considèrent donc qu'il faut le voter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Nous abordons à nouveau la question des seuils. Permettez-moi de vous lire une partie de l'article 2 : « Dans les conditions prévues à l'article 38 de la Constitution et dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnances toute mesure relevant du domaine de la loi afin de mettre en place une nouvelle organisation du dialogue social dans l'entreprise […] en définissant, pour certaines entreprises dont l'effectif est inférieur à un seuil, les conditions et modalités selon lesquelles sont imputés sur leur contribution au fonds paritaire prévu à l'article L.2 135-9 du code du travail les frais de fonctionnement de l'instance […]. Cette formulation est on ne peut plus imprécise, et je ne vois pas comment, madame la ministre, vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...lles rencontraient des difficultés de fonctionnement, qui pouvaient causer des blocages ou des retards importants dans la validation des accords ; de ce fait leur mise en oeuvre dans les petites entreprises était facteur d'insécurité juridique. Ce mécanisme de validation a été supprimé très récemment : le réintroduire serait contraire à l'esprit de ce projet de loi, qui vise à faire confiance au dialogue social à tous les niveaux, en particulier dans les petites entreprises – nous en avons parlé assez longuement hier. L'avis de la commission est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...sitif n'a pas encore existé. Faute d'avoir été évalué, nous ne savons pas s'il fonctionne, ni s'il présente une quelconque utilité. Peu importe : il n'est pas bon et il faut d'ores et déjà le modifier. Comment réformer des instances que l'on n'a pas encore pu évaluer ? Dont on ne mesure ni l'action ni l'utilité ? Nous ne comprenons pas vraiment, à moins qu'il ne s'agisse de supprimer un lieu du dialogue social pour des salariés qui ne peuvent pas l'avoir dans leurs entreprises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Pour cela je voudrais vous montrer que nous sommes non pas une force d'opposition, mais bien une force de proposition. Nous ne sommes pas opposés à la réforme, s'il s'agit d'étendre les droits sociaux pour améliorer le sort des salariés et le dialogue social. Tel est l'objet de l'amendement : conformément au souhait que vous avez émis vous-même, monsieur le rapporteur, bien qu'il fût très tard, nous vous proposons de réintroduire dans la loi le principe de faveur en matière de négociation collective, principe fondamental sur lequel s'est construit le droit du travail. Comme l'ont rappelé tout à l'heure mes collègues du groupe La France insoumise, en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

L'alinéa 8 tend à réformer en profondeur les commissions régionales interprofessionnelles instituées par la loi relative à la modernisation du dialogue social de 2015. Pour la première fois, la loi renforce le rôle des commissions paritaires. Chaque salarié, y compris dans les très petites entreprises, est représenté. Le principe de participation des travailleurs, inscrit dans notre Constitution depuis 1946, prend toute sa force. Ces commissions sont à peine installées que vous proposez de réformer leur mode de fonctionnement sans les évaluer. Nous pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Ces commissions paritaires régionales interprofessionnelles sont des interlocuteurs privilégiés pour développer le dialogue social, notamment dans le cadre des TPE. Elles permettront également aux plus de 4 millions de salariés de ces TPE de bénéficier d'une représentation adaptée. Je suis favorable au renforcement de ces commissions, ce que prévoit le projet de loi. Avis défavorable aux amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

... de rénover et du désir de liquider. J'ai bien compris qu'avant vous, il n'y avait pas d'avant. Qu'après le calendrier chrétien était venue l'ère du calendrier macronien. Mais s'il vous plaît, cessez de tout liquider et laissez le temps de se déployer à ce que vous considérez vous-même comme une bonne idée. Il s'agit là d'un progrès social pour la protection de nos salariés et le renforcement du dialogue social. Ne prenez pas le risque de modifier quoi que ce soit à un outil dont vous reconnaissez vous-même qu'il représente un progrès.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Cet amendement tend à remplacer, à l'alinéa 8, le terme « renforçant » par « redéfinissant ». Nous avons bien compris que l'objectif n'était pas de supprimer mais de renforcer le rôle des commissions paritaires régionales interprofessionnelles. Pour autant, s'agissant d'un texte de loi qui a vocation à permettre aux entreprises les plus petites de trouver les voies et moyens d'organiser le dialogue social, plusieurs possibilités peuvent leur être laissées. J'ai conscience que cet amendement peut sortir du champ de ce projet de loi d'habilitation, mais retenons-en le sens : alors qu'il est si difficile, nous le constatons depuis des décennies, de permettre une bonne représentation de nos salariés, choisissons la légèreté, l'agilité. Il est important que des entreprises puissent choisir d'avoir des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Pour apaiser la crise de confiance entre nos citoyens et le politique, nous allons examiner un projet de loi visant à moraliser la vie politique : c'est une bonne chose. Je pense que cette démarche de moralisation doit aussi avoir lieu dans le monde de l'entreprise, si l'on veut que le dialogue social maintes fois évoqué dans cet hémicycle se fonde sur des relations de transparence et de confiance. Cet amendement vise donc à accroître la transparence et le dialogue social. Pour cela, il tend à intégrer à la base de données économiques et sociales des informations relatives aux frais de déplacements, missions et réceptions. Cette base de données contient d'ores et déjà certaines informations. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

J'avoue que je ne comprends pas l'amendement. Vous ne cessez de nous dire que vous voulez renforcer le dialogue social et favoriser l'expression des travailleurs et des travailleuses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...s collègues, 20 milliards d'euros d'argent public sont en jeu, ce qui est considérable. À ce propos, cela fait des années que les mêmes méthodes sont employées et qu'elles produisent les mêmes effets : des milliards sont donnés au grand patronat sans forcément que s'exerce un contrôle public, et, malheureusement, les usines ferment et les salariés sont jetés à la rue. Il est vraiment temps que le dialogue social soit au rendez-vous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Je le reconnais volontiers. D'abord, il parie sur l'intelligence du dialogue social pour préserver les instances séparées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la ministre, monsieur le rapporteur, quand vous parlez du dialogue social, vous le faites avec une forme de gourmandise, voire de jouissance, dans la voix. Le dialogue social ! Vous nous mettez en quelque sorte l'eau à la bouche… Aussi, je voudrais citer les organisations syndicales qui se sont exprimées sur l'article 2, certain que cette information ne manquera pas de vous séduire. Le représentant de la CFDT a ainsi déclaré : « nous sommes très réservés quant à la fu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ve qu'il y a des secteurs d'activité où les questions d'hygiène, de santé et de sécurité au travail sont plus prononcées que dans une start-up ou dans je ne sais quelle bulle de l'économie virtuelle. Cet amendement est intelligent Je comprends d'autant plus mal la position du rapporteur, qui, tout en reconnaissant que l'amendement est bon, le refuse, contredisant ainsi son attachement réitéré au dialogue social et la confiance qu'il prétend porter en la capacité des acteurs sociaux à prendre des mesures intelligentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Comme je l'ai fait avant le vote de l'article 1er, je vais résumer la situation vue de nos bancs. À l'article 1er, on détruit la hiérarchie des normes, on installe le principe de défaveur et l'on situe l'entreprise comme le lieu d'émission de la norme. À l'article 2, on décide que là où la norme va se fabriquer et s'édicter, l'une des deux parties prenantes du dialogue social, dont vous parlez tant, sera pieds et poings liées, ou du moins que sa situation sera considérablement dégradée, puisque ses institutions représentatives seront fusionnées en un seul bloc. Le symbole de cette réduction des possibilités du dialogue social sur des questions aussi vitales que l'hygiène et la sécurité, est la suppression du CHSCT, mesure emblématique de l'article 2. Il ne s'agit pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Vous nous répétez qu'il faut faire confiance au dialogue social, ainsi qu'aux acteurs de la négociation. Bien sûr, mais la confiance suppose le respect des organisations syndicales et de leur mandat ; la confiance ne peut pas s'établir en bafouant leurs droits et leurs acquis. Nous considérons que le dialogue entre employeurs et représentants des salariés ne pourra donner lieu à de réels compromis qu'à condition d'équilibrer le rapport de forces. Or, cet équ...