Interventions sur "eaux"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Démontrons que nous voulons aller de l'avant, et votons au moins l'un de ces amendements. Nous contribuerons ainsi au nécessaire rééquilibrage des sources d'approvisionnement en eau, en utilisant notamment des eaux à notre disposition, issues de stations d'épuration, à ce point traitées que leur qualité est meilleure que celle de l'eau pompée dans la nature.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

D'un point de vue législatif, une mission relative à la ressource en eau est en cours ; nos collègues Adrien Morenas et Frédérique Tuffnell y sont à l'oeuvre. Je regretterais que nous prenions des mesures en pointillé dans ce dossier crucial qui concerne l'agriculture, les usages domestiques, la récupération des eaux de pluie et des eaux grises. Face à un changement climatique majeur, nous ne pouvons pas traiter ces sujets par le petit bout de la lorgnette, mais devons nous donner une ambition forte. À cet égard, je serais favorable à un véhicule législatif qui serait promu par l'ensemble des groupes, plutôt qu'à des « mesurettes » comme celles qui nous sont proposées aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je suis favorable, à titre personnel, à cet amendement. J'avais moi-même déposé un amendement allant dans le même sens, mais je l'ai retiré, car il relevait plutôt, effectivement, d'un projet de loi de finances. Nous devons prendre la question des nouveaux polluants des eaux à bras-le-corps. Il convient de prendre rendez-vous. Je précise que la commission n'a pas eu le temps d'examiner cet amendement, pas plus que le mien. J'incline à en demander le retrait, mais je suggère d'écouter les arguments de Mme la secrétaire d'État, auxquels que je serai attentive.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

... La question de la pollution de l'eau par des perturbateurs, quels qu'ils soient, ne relève pas de l'économie circulaire. Mme Maillart-Méhaignerie a estimé tout à l'heure qu'il fallait aborder les sujets relatifs à l'eau dans un cadre global. La pollution de l'eau est typiquement un problème que l'on doit gérer ainsi. En revanche, la question de la réutilisation de l'eau – le fait de traiter les eaux usées et de les employer pour l'arrosage en cas de stress hydrique, par exemple au mois d'août, plutôt que de les rejeter n'importe où dans la nature – relève bien, quant à elle, de l'économie circulaire. Je ne suis pas d'accord avec l'idée selon laquelle elle devrait être traitée dans un cadre global. Nous devons nous pencher sur la gestion de la ressource en eau autant que sur celle du plastiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

L'amendement prévoit que les points d'eau servant à lutter contre les incendies soient principalement alimentés par les eaux de pluie. Cette possibilité n'est pas toujours ouverte et ne me semble donc pas pouvoir être généralisée. Il y a en outre des questions relatives au débit. Le sujet est plus technique qu'il n'y paraît. Je demande donc le retrait de l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Avant de retirer mon amendement, madame le secrétaire d'État, je tiens à saluer le travail que vous réalisez dans le cadre de cette feuille de route. Il me semble important d'apporter une précision, madame la rapporteure : avec cette mesure, il s'agirait moins de dépolluer les eaux que de s'attaquer au rejet des déchets volumineux en amont des barrages.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...ntaire pour cette expérimentation ; il a besoin d'un outil. La proposition en est faite par un élu de la région, qui la connaît très bien. Je ne conçois pas que l'on ne prenne pas le risque de le lui accorder. Si l'on ne veut pas infantiliser les territoires et leurs élus, il faut leur donner les moyens de prouver qu'ils peuvent changer les choses. La mer Méditerranée représente moins de 1 % des eaux salées de la planète, mais plus de 7 % des pollutions par le plastique. Elle se renouvelle tous les quatre-vingt-dix ans, et par le fond, si bien qu'elle n'évacue pas les plastiques flottant à sa surface. Dans dix ans, elle sera peut-être une mer morte, comme l'a rappelé Paul-André Colombani. S'abstenir aujourd'hui de tout tenter, d'avancer autant que possible, serait une faute envers nos enfants...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Il vise à définir juridiquement ce qu'est une « matière première recyclée », afin de garantir son incorporation à la chaîne du recyclage. J'ose espérer que nous pourrons dialoguer de manière apaisée et que chacun respectera les réseaux et les travaux des autres. Cet amendement, par exemple, a notamment été inspiré par des acteurs du recyclage, ce que j'assume entièrement.