Interventions sur "eaux"

392 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo, député, rapporteur :

. – Cette deuxième table ronde va nous permettre d'aborder les outils pour mieux gérer la ressource en eau, au‑delà des retenues. Nous accueillons Mme Nadia Carluer, ingénieur-chercheur dans l'unité de recherche « RiverLy » d'Inrae, Mme Catherine Néel, directrice de projets « Gestion résiliente des hydrosystèmes » au Cerema, Mme Dominique Darmendrail, directrice du programme scientifique « Eaux souterraines et changements globaux » du BRGM, et M. Lionel Alletto, directeur de recherche à l'Inrae dans l'unité mixte de recherche « AGIR‑Agroécologie, Innovations et territoires ». Je vous laisse d'abord nous présenter vos expertises et nous poursuivrons avec les questions nombreuses que nous aurons à vous poser sur ce sujet de la gestion de la ressource en eau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo, député, rapporteur :

...main souhaite figer la quantité d'eau qui tombe de manière variable au cours de l'année pour qu'elle soit disponible pour lui le plus longtemps possible à un endroit donné. Face à cette envie d'augmenter les temps de séjour de l'eau disponible, qui induit une approche systémique, vous avez peu parlé des deux outils politiques que sont les SDAGE (schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux) et les SAGE (schémas d'aménagement et de gestion de l'eau), issus de la loi de 1992, qui permettraient de mettre tous les acteurs autour de la table pour évoquer ces différents enjeux. Vous avez également souligné la dimension de sobriété. Est-ce possible de la concilier avec les enjeux d'alimentation et de santé publique qui lui sont liés ? Je constate également une dimension historique. Avez‑...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président et rapporteur :

J'ai été par le passé président d'un syndicat des eaux comptant 80 communes et 2 200 kilomètres de réseau et notre sujet prioritaire concernait les collectes sauvages d'eau effectuées par des professionnels du BTP. En effet, cette pratique dégradait fortement nos indices linéaires de pertes ou nos taux de rendement du réseau, et nous étions alors réprimandés par les agences de l'eau. Voici quelques questionnements auxquels vous êtes invités à répond...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président et rapporteur :

Vous avez raison d'évoquer ce qui s'est passé lors la crise sanitaire, car notre mission a notamment pour but d'étudier les conséquences d'un risque à la probabilité très faible mais dont l'impact pourrait être très important. Je ne sais pas si les réseaux d'eau sont considérés comme des éléments vitaux, mais ils peuvent influer sur la résilience nationale car ils induisent une certaine vulnérabilité par rapport au risque terroriste ou aux conflits majeurs, comme en témoigne l'expérience des bombardements. Je suis persuadé que s'agissant des réseaux d'eau, la France d'aujourd'hui est moins résiliente que celle de 1914, par exemple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président et rapporteur :

Monsieur Thibault, vous avez abordé la question de la structuration des services publics d'eau et d'assainissement. À ce sujet, je pense qu'il faut disposer d'une taille critique et que nous pouvons inciter les communes à trouver les périmètres les plus adaptés. En effet, les communautés de communes ne correspondent pas toujours aux bassins de rivières. En tant que président d'un syndicat des eaux, je préférais disposer de représentants d'élus municipaux assurant le lien avec leur commune et disposant de plus de temps que les représentants de communautés de commune déjà fortement sollicités par des réunions, pour veiller à ne pas éloigner davantage le service du citoyen. Néanmoins, j'entends bien les arguments en termes de taille critique et de capacité d'ingénierie. Il me semble que nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président et rapporteur :

La résilience de la gestion de la ressource en eau repose donc aussi sur la capacité à trouver le « juste prix » de son exploitation, afin de disposer de réseaux bien entretenus et ainsi de prévenir les risques portant sur le volume et la qualité de la ressource. Un débat démocratique transparent mériterait d'être mené avec nos concitoyens autour de ce sujet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Pourquoi avoir donné votre pouvoir, au sein du conseil de la communauté d'agglomération de Cap Excellence, à Mme Renée-Georges Nabajoth Deloumeaux, lors du vote, le 13 février 2015, de la délibération intitulée « règlement des entreprises ayant travaillé pour le Syndicat intercommunal d'alimentation en eau et d'assainissement de la Guadeloupe (SIAEAG) dans le cadre du transfert du service des eaux de Baie-Mahault à la communauté d'agglomération de Cap Excellence » ? Mme Nabajoth Deloumeaux a voté en faveur de la clause de non-poursuite réc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Lors de précédentes auditions, il nous a été rapporté que votre fils travaillait pour la Nantaise des eaux. Quand et dans quelles circonstances y a-t-il été embauché ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Le marché d'eau d'irrigation a été attribué à la Nantaise des eaux à partir de 2010. Pourquoi ce changement ? La Générale des eaux ne donnait-elle pas satisfaction ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, rapporteur :

Vous nous avez décrit votre parcours exemplaire, au terme duquel vous êtes devenu contrôleur de gestion à la Générale des eaux. Aviez-vous accès à ses résultats financiers ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Vous avez participé, en 2014, à la négociation relative au départ de Guadeloupe de la Générale des eaux. Pourquoi avoir accepté que cette multinationale parte avec 14 millions d'euros, en signant des clauses juridiques de non-poursuite ? Comment l'analysez-vous aujourd'hui ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, rapporteur :

Vous rappelez-vous quels ont été les résultats de la Générale des eaux, durant cette période, avant et après frais de siège ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, rapporteur :

Malgré vos réticences vis-à-vis de l'indemnisation de la Générale des eaux, y avez-vous participé, au nom du conseil général ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, rapporteur :

Considérez-vous que les résultats de la Générale des eaux ont été plutôt bénéficiaires ou déficitaires, ou encore en dents de scie, entre son arrivée en Guadeloupe et 2006 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva, rapporteur :

Selon vous, pourquoi l'État a-t-il failli à sa mission de contrôle ? Quelles relations entretenait-il avec la Générale des eaux ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Pourriez-vous nous communiquer des éléments précis attestant la responsabilité de la Générale des eaux dans la situation actuelle de l'eau en Guadeloupe ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Ne vous semble-t-il tout de même pas qu'en tant que salarié de la Générale des eaux, vous avez alors voté pour un accord très favorable à cette société ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot, présidente :

Je suppose qu'il est inutile que je vous demande qui soutenait la Générale des eaux, parmi les personnalités politiques du département.