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...i-même si je devais faire faire les vaccins. Quand votre médecin vous apprend que la dernière injection vaccinale de votre gamin, ce n'est plus le tétravalent, mais l'hexavalent, et qu'on vient donc de lui injecter six produits au lieu de quatre, vous vous demandez pourquoi vous n'avez pas été prévenue. La défiance a été causée par la désinformation. Les gens ne veulent pas mettre en danger leurs enfants, ils sont raisonnables, mais ils sont simplement inquiets, parce qu'ils ont entendu beaucoup de choses. Nous sommes favorables aux vaccins, comprenez-le ! Nous avons peur de cette défiance, et nous voulons seulement rassurer les gens et leur faire retrouver l'attitude qui était la mienne quand, il y a vingt ans, j'emmenais faire vacciner mon gamin sans me poser la moindre question. Voici ce que...
Ce n'est pas parce que nous demandons un débat et un peu de temps pour mettre posément les choses sur la table que nous sommes des fous furieux voulant la mort de nos enfants ! Or c'est un peu ce que vous laissez entendre, et c'est assez désagréable.
... susceptible de le transmettre. Ne mélangeons donc pas tout : procédons posément, vaccin par vaccin, sans cacher les effets secondaires que certains sont susceptibles d'avoir et pas d'autres, de même que certains comportent des adjuvants aluminiques tandis que d'autres n'en ont pas ! Je le répète, ce n'est pas parce que nous voulons réfléchir de manière posée que nous ne voulons pas protéger nos enfants, bien au contraire.
Résumons la situation : on veut empêcher les enfants à qui l'on n'aurait pas administré leurs onze vaccins de mettre un pied à l'école. Les récalcitrants seront déscolarisés. Est-ce à dire qu'ils ne transmettront pas la maladie aux enfants avec lesquels ils seront immanquablement en contact, dans les squares, au « MacDo », au supermarché ou à leur club de sport ? Quant aux enfants qui auront le droit d'entrer dans l'école parce qu'ils auront été ...
Le droit en vigueur prévoit déjà la disposition que vous évoquez : lorsque vous inscrivez un enfant en collectivité, vous devez présenter la photocopie des pages de son carnet de santé relatives aux vaccinations. Il ne s'agit pas d'une mesure coercitive, et un délai de trois mois est prévu pour réaliser les vaccins. C'est un temps pendant lequel il sera possible d'accompagner les parents, de leur expliquer les bienfaits de la vaccination et de leur permettre d'assimiler la mesure que nous allon...
Au nom de quelle liberté devrions-nous laisser des enfants mourir du fait d'un simple droit individuel de ne pas se vacciner ? Je préférerais que l'on prône l'égalité d'accès aux soins, d'où découlerait naturellement l'obligation vaccinale. Mais je favoriserai encore plus la fraternité, car en son nom, cher monsieur, nous pourrons être solidaires et assurer une couverture vaccinale collective.
Rassurez-vous, chers collègues, aucun enfant ne sera déscolarisé, qu'il soit ou non vacciné. La mairie les admet et nous les inscrivons. Nous n'avons aucun pouvoir sur l'entrée des enfants à l'école, qu'ils soient vaccinés ou non. Aucun ne sera laissé dans la rue ni ramené à son domicile. Nous accueillons des enfants de parents Témoins de Jéhovah, qui sont opposés à la vaccination. Vous pensez bien que nous ne les laissons jamais dehors, si...
...r – peur que l'obligation vaccinale va accroître – , c'est parce que les faits sont là et que la littérature scientifique est fournie. Je regrette que la ministre de la santé de la République française soit à ce point dans la caricature de tous ceux qui veulent un vrai débat scientifique. Un an de moratoire sur cette mesure et une commission d'enquête ne seraient pas de trop quand la santé de nos enfants est en jeu.
...luminiques. On dispose du recul suffisant pour savoir que la vaccination est une bonne chose, et qu'elle présente un risque moindre par rapport aux bénéfices attendus. En tout état de cause, il faut développer la recherche pour accompagner les personnes et leur apporter une réponse. S'agissant de l'amendement, il vise à corriger une omission. L'extension de l'obligation vaccinale s'applique aux enfants de moins de deux ans et relève de la responsabilité de leurs parents. Il faut aussi inclure les personnes chargées de la tutelle, par parallélisme avec l'alinéa 16.
...on, ni même sur l'obligation, mais sur l'entrée en vigueur dès le 1er janvier prochain, je vous livre l'avis exprimé par le Collège national des généralistes enseignants, composé de scientifiques reconnus : « l'obligation vaccinale est une réponse simpliste et inadaptée ». « Il n'y a aucun élément scientifique pour attester que cette mesure aboutisse à une meilleure protection, notamment pour les enfants. Il est à craindre que son caractère autoritaire renforce la défiance et la suspicion d'une partie croissante de la population. » En revanche, le collège pense qu'une large campagne d'incitation portée conjointement par les professionnels de santé et les pouvoirs publics, en impliquant les usagers, aurait un impact plus important et plus durable. Cela permettrait aux médecins de proposer à leurs...
Je vous demande juste quelques secondes pour faire part d'une expérience très personnelle. Il y a trente ans, j'ai voulu attendre, moi aussi, et j'ai perdu un enfant.
Il est un peu difficile de reprendre la parole après ce que vient de dire notre collègue. Certaines personnes affirment – je ne sais pas, encore une fois, mes interventions montrent mes doutes, parce qu'on entend dire beaucoup de choses – qu'elles ont fait vacciner leurs enfants et que ceux-ci ont subi des effets secondaires. Ont-elles raison ou tort ? Je n'en ai aucune idée. Mais peut-on balayer tous les doutes d'un revers de main ? Un tiers du collège des médecins considère qu'il y a peut-être un problème avec les adjuvants aluminiques dans certains vaccins. Là non plus, je ne sais pas, mais ce sont des affirmations qui me posent question. Tout à l'heure, Mme la min...
… sans que vous ayez essayé d'accroître le nombre de contrôleurs du travail. La médecine scolaire est également dans une situation déplorable : on dénombre 1 médecin scolaire pour 12 000 enfants, alors qu'il en faudrait 1 pour 5 000, voire 1 pour 3 000 dans certains territoires, notamment dans le département de la Seine-Saint-Denis. Un étudiant sur trois, aujourd'hui, se trouve dans une situation trop précaire pour pouvoir se soigner, et vous n'avez rien prévu pour améliorer la situation. On pourrait évoquer bien d'autres problèmes. Vous entendez placer le débat sous l'angle de l'intér...
Vous seriez beaucoup plus convaincants si vous faisiez en sorte qu'il y ait, pour chaque salarié de ce pays, une visite médicale, pour chaque enfant, un médecin scolaire qui puisse l'entendre, pour chaque étudiant, un droit à la santé – la liste n'est pas limitative. Ces mesures montreraient que ce gouvernement prend véritablement en charge la défense de la santé publique. Au lieu de cela, vous entendez prendre une décision qui apparaît, que vous le vouliez ou non, précipitée, et qui est mise en question du point de vue de sa pertinence médic...
Au pays de Descartes, de Pasteur et de Claude Bernard, dans un État qui s'était enthousiasmé, en son temps, pour les découvertes de Jenner, le débat sur la vaccination peut paraître surréaliste. D'où partons-nous ? Nous l'avons dit, huit enfants sur dix, aujourd'hui, sont vaccinés, et nous disposons de bonnes études rétrospectives sur le rapport des bénéfices et des risques. Où voulons-nous aller ? Nous souhaitons que plus de neuf enfants sur dix puissent bénéficier d'une prévention efficace pour eux-mêmes et pour les autres. C'est un engagement de responsabilité, individuelle et collective. De fait, sur le plan de la santé publique, n...
...n se rende compte de l'importance d'un vaccin. Il est dommage d'en arriver là. Nous ne sommes pas simplement, ici, des pères, des mères, des grands-pères, des grands-mères, nous sommes des législateurs, et notre rôle est d'apporter la bonne parole aux Françaises et aux Français qui, comme cela vient d'être dit, n'ont peut-être pas la notion du danger que représente le fait de ne pas vacciner ses enfants. Nous devons suivre Mme la ministre, qui fait preuve de courage en rendant obligatoires ces vaccins. Elle mène – et elle a raison – un combat personnel, qui en est également un pour moi. Nous ne devons pas céder à l'obscurantisme, au doute ou aux rumeurs infondées. La vaccination généralisée et remboursée est une chance et un privilège. C'est une chance rare dans le monde et, cela vient d'être ...
.... 162-2 du code de la Sécurité sociale, qui assure les « principes déontologiques fondamentaux que sont le libre choix du médecin par le malade, la liberté de prescription du médecin, le secret professionnel ». Il sera également possible de déroger à l'article L. 160-8, qui prévoit de nombreuses obligations de remboursement ou encore la prise en charge des frais d'hébergement et de traitement des enfants ou adolescents handicapés. Autre exemple, les honoraires dus aux professionnels de santé utilisant les dispositifs dérogatoires élaborés sur le fondement de cet article pourraient ne plus être encadrés par les conventions établies entre l'Union nationale des caisses d'assurance maladie et une ou plusieurs organisations syndicales les plus représentatives. Plus inquiétant encore – c'est même, à...
...La branche famille en est un bon exemple. Il est aussi évident que le chômage de masse fragilise le système par l'absence de cotisations sociales et patronales. Le maintien des bas salaires, la précarité, les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes ont, eux aussi, leur part de responsabilité dans la situation de la protection sociale. Chers collègues, savez-vous qu'en 2017 des enfants enterrent leur maman des suites d'un cancer ? Pas par manque de prévention, non : par manque d'argent. Eh oui, en 2017, il existe des témoignages troublants : par exemple, une femme découvre qu'elle souffre d'un cancer du sein, mais son mari étant en fin de droits, elle ne peut pas arrêter de travailler et donc perdre la moitié de son salaire pour se faire soigner. Elle recule donc l'échéance de...
...ertains, le rejet. Après la série de scandales sanitaires que nous venons de traverser – je pense au Mediator, à la Dépakine, et tout récemment au Levothyrox – , il aurait été prudent de prendre le temps de la discussion et de l'approfondissement, d'autant plus que le consensus scientifique demeure aléatoire. Par ailleurs, savez-vous, chers collègues, vous qui tenez tant à la prévention chez les enfants, que certains jeunes enfants entrent aux urgences pédiatriques pour déshydratation sévère à la suite d'une gastro-entérite ? Une partie du traitement nécessaire, dont le lait infantile conçu pour cette pathologie, coûte entre 20 euros et 30 euros, non remboursés. Beaucoup de parents n'ont pas cette somme à leur disposition et prennent donc des risques avec la santé de leur enfant, non par incons...