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Ces amendements relèvent du domaine réglementaire. Ils visent à apporter une précision inutile, car, comme les nouveaux enseignants, les nouveaux directeurs, lorsqu'ils sont nommés, sont bien évidemment accompagnés par leur IEN de circonscription, lequel serait donc à leur côté s'ils se trouvaient en difficulté.
...uestion du harcèlement scolaire, que nous avons abordée lors de l'examen de l'amendement de Mme Granjus, est fondamentale. Lorsqu'on évoque la formation – continue ou initiale – à cette question, on explique souvent que ce problème concerne l'enseignement secondaire. Or le harcèlement à l'école primaire existe. Sur ce sujet, longtemps resté tabou, la parole commence à se libérer. La formation des enseignants et des directeurs d'école est à cet égard essentielle. Les questions de formation relèvent toutefois du domaine réglementaire. Je maintiens donc ma réponse et vous demande de retirer votre amendement, non parce qu'il ne porte pas sur un sujet fondamental, mais parce qu'il touche au domaine réglementaire.
Nous considérons que les enseignants faisant fonction de directeur d'école méritent d'être reconnus. Nous souhaitons donc qu'ils soient automatiquement inscrits sur la liste d'aptitude.
S'agissant de l'amendement no 198, les enseignants faisant fonction de directeur étant nécessairement des professeurs des écoles ou des instituteurs, ils sont automatiquement inscrits sur la liste d'aptitude. Votre demande est donc satisfaite. Pour ce qui est de l'amendement no 144, il va de soi que, sauf précision contraire, la disposition figurant dans la proposition de loi entrera en vigueur lors de sa promulgation. Je veux répondre à M. Re...
Il vise à inscrire dans la loi le principe selon lequel les enseignants faisant fonction de directeur bénéficient d'une formation dans les trois mois suivant leur prise de fonction. Cette formation les aidera à ne pas être perdus face à leurs nombreuses tâches et pourra être renforcée par la formation qu'ils suivront lorsqu'ils s'inscriront sur les listes d'aptitude. Nous nous apprêtons à voter une loi relative aux directeurs d'école. Les enseignants faisant foncti...
Il vise à s'assurer que tous les enseignants qui souhaitent devenir directeurs pourront avoir accès aux formations. Plus largement, la formation des enseignants repose sur un catalogue académique décliné au plan départemental tout en répondant à des priorités nationales. Si, parfois, des propositions locales y sont intégrées, dans les faits, le volume obligatoire des priorités nationales rend caduque toute autre proposition. Le directeur...
L'amendement, qui vise des formations « notamment en direction des enseignants souhaitant devenir directeurs », nous ferait entrer dans une logique de liste, ce qui ne me semble pas opportun. Avis défavorable.
Aujourd'hui, les enseignants bénéficient d'une décharge pour assurer la direction de l'école. Demain, grâce à cette loi, ce sont les directeurs qui seront chargés d'enseignement ou de missions de formation ou de coordination – toutes missions qu'ils remplissent déjà. En modifiant la première phrase de l'alinéa 7, nous supprimons le seuil de huit classes – c'est vous, monsieur Reiss, qui avez appelé mon attention sur ce poi...
...en concertation avec l'ensemble de la communauté éducative, pour offrir aux élèves les meilleures conditions d'apprentissage. » C'est bien là ce que prévoit cet alinéa : les directeurs d'école sont assimilés à des personnels de direction, c'est-à-dire aux chefs d'établissements du second degré, comme le dénonce d'ailleurs l'intersyndicale parisienne du premier degré, composée de cinq syndicats d'enseignants. Cette mesure dessine en effet une école verticale, qui remet en cause le fonctionnement démocratique de l'école, au coeur duquel se trouve le travail collectif et auquel nous sommes très attachés.
Ce sont en effet les directeurs et directrices d'écoles qui ont tenu leurs écoles, d'abord pour les fermer et accompagner les élèves, les parents et les enseignants et mettre en place la continuité pédagogique, puis, peu à peu, depuis le 11 mai, pour réaliser le déconfinement. Je n'ai donc pas honte d'affirmer dans la loi que ce sont des cadres du système éducatif.
Ça me fait bondir ! Coordonner – chose que font les directeurs d'école – , ce n'est pas forcément être un cadre. Par ailleurs, M. Larive citait certes les syndicats parisiens, mais aujourd'hui même, dans une vingtaine de villes, de nombreux enseignants manifestaient à propos de cette loi et de tout le reste, car tout le monde n'a pas la même foi que la majorité, la même confiance envers M. le ministre – et d'ailleurs, nous ne sommes pas là pour ça. J'en viens à mon amendement. Monsieur le ministre, si vous êtes si sensible aux consultations, vous savez que, pour 83 % d'entre eux, les directeurs et directrices d'école auprès desquels vous avez...