Interventions sur "enseignant"

70 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Il s'agit d'un amendement d'appel. Nous avons évoqué, lors de l'examen de l'article 2, les décharges qui seraient accordées en fonction des spécificités des écoles. Parmi ces spécificités figure le cas des écoles dont la taille atteint, voire dépasse, celle d'un petit collège. J'avais proposé que, pour ces dernières, la décharge de direction soit accompagnée d'une décharge pour un autre enseignant, qui serait en quelque sorte reconnu comme adjoint de direction, mais cette proposition a été rejetée au titre de l'article 40 de la Constitution. Je veux appeler l'attention sur ces écoles importantes, qui posent des difficultés de direction et de gestion. Je retire néanmoins l'amendement : il visait à obtenir un rapport et je sais combien notre rapporteure y est opposée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Il faudra, hélas, attendre encore. Les enseignants sont les premiers à s'en plaindre, au même titre que ceux qui doivent tout à l'école de la République française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Aujourd'hui, les enseignants bénéficient d'une décharge pour assurer la direction de l'école. Demain, grâce à cette loi, ce sont les directeurs qui seront chargés d'enseignement ou de missions de formation ou de coordination – toutes missions qu'ils remplissent déjà. En modifiant la première phrase de l'alinéa 7, nous supprimons le seuil de huit classes – c'est vous, monsieur Reiss, qui avez appelé mon attention sur ce poi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

N'évacuons pas trop rapidement le débat : j'ai demandé un rapport sur la possibilité d'une prime. Disposez-vous déjà des chiffres, ou affirmez-vous que les enseignants et directeurs continueront à financer leur propre outil de travail ? De deux choses l'une : soit vous savez combien il en coûterait d'équiper les professeurs, auquel cas un rapport n'est pas nécessaire, soit vous annoncez clairement que les enseignements continueront à financer eux-mêmes leur outil de travail, ce qui serait une nouveauté pour la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Quel sera le nouveau titre de cette loi – une loi qui, loin de soulager les directeurs et directrices d'école, les surcharge, sans répondre à leurs besoins, et reste très loin des revendications d'une grande majorité des membres du corps enseignant, que vous en avez en effet consultés, pour faire précisément l'inverse de ce qu'ils vous demandaient ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson :

... conditions de travail quotidiennes des directrices et des directeurs d'école. Alors qu'ils ont été en première ligne pour organiser la continuité pédagogique et la réouverture des écoles, il est de notre responsabilité de reconnaître leur investissement. Cette reconnaissance passe par un changement d'état d'esprit : il s'agit de considérer la directrice et le directeur d'école non plus comme une enseignante ou un enseignant chargé de direction, mais comme un personnel de direction chargé d'enseignement. Il ne s'agit ni de créer un directeur d'école manager, contrairement à ce qu'on a pu entendre, ni de créer un statut trop rigide, qui n'est pas désiré. Il s'agit plutôt de constater des faits indéniables. La directrice ou le directeur d'école assument des responsabilités majeures auxquelles ne répo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

... pu en toucher un mot : cela aurait été aussi important que les surintendants que nous avons proclamés. Que sont devenus les emplois aidés, qui nous étaient si utiles et qui avaient été la seule disposition favorable prise sous la présidence de François Hollande ? Ils ont disparu. Surtout, monsieur le ministre, en quoi était-il urgent de voter, en catimini, un 24 juin, ce texte qui chagrine nos enseignants, les prenant de court, comme à la sauvette ? Y avait-il le feu au lac ? Loin d'être animée par un grand souffle, la discussion a été très calme, voire timorée, dépourvue de tout enthousiasme, celui que devrait susciter l'honneur de parler de l'instruction publique en France. Le groupe Libertés et territoires est pluriel : certains de ses membres voteront pour le texte, d'autres s'abstiendront ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...en concertation avec l'ensemble de la communauté éducative, pour offrir aux élèves les meilleures conditions d'apprentissage. » C'est bien là ce que prévoit cet alinéa : les directeurs d'école sont assimilés à des personnels de direction, c'est-à-dire aux chefs d'établissements du second degré, comme le dénonce d'ailleurs l'intersyndicale parisienne du premier degré, composée de cinq syndicats d'enseignants. Cette mesure dessine en effet une école verticale, qui remet en cause le fonctionnement démocratique de l'école, au coeur duquel se trouve le travail collectif et auquel nous sommes très attachés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Ce sont en effet les directeurs et directrices d'écoles qui ont tenu leurs écoles, d'abord pour les fermer et accompagner les élèves, les parents et les enseignants et mettre en place la continuité pédagogique, puis, peu à peu, depuis le 11 mai, pour réaliser le déconfinement. Je n'ai donc pas honte d'affirmer dans la loi que ce sont des cadres du système éducatif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Ça me fait bondir ! Coordonner – chose que font les directeurs d'école – , ce n'est pas forcément être un cadre. Par ailleurs, M. Larive citait certes les syndicats parisiens, mais aujourd'hui même, dans une vingtaine de villes, de nombreux enseignants manifestaient à propos de cette loi et de tout le reste, car tout le monde n'a pas la même foi que la majorité, la même confiance envers M. le ministre – et d'ailleurs, nous ne sommes pas là pour ça. J'en viens à mon amendement. Monsieur le ministre, si vous êtes si sensible aux consultations, vous savez que, pour 83 % d'entre eux, les directeurs et directrices d'école auprès desquels vous avez...