85 interventions trouvées.
... d'eux. Ils savent s'adapter, ils savent faire ; ils connaissent très bien les étudiants. Ce projet de loi vise à leur permettre de mieux les accompagner. À cet égard, l'introduction d'un second professeur principal en classe de terminale est aussi très importante. Celui-ci aidera les futurs étudiants à prendre connaissance des taux de réussite et d'insertion professionnelle des établissements d'enseignement supérieur. Le plan Étudiants et le présent texte visent à renforcer l'accompagnement des étudiants. Soyez donc un peu plus positifs, chers collègues, même s'il est tard ! Je trouve que nous ne donnons pas toujours une image très intéressante de nos collègues universitaires et de l'enseignement secondaire.
Je parle bien du débat qui nous occupe et notamment des moyens alloués à l'enseignement supérieur. Car en matière de charge de travail, les enseignants, pas uniquement les professeurs mais aussi les chargés de TD, les précaires et les vacataires auraient bien des choses à dire, auxquelles nous aurions à répondre. Nous aurions pu le faire lors de la discussion budgétaire, chers collègues.
Il ne s'agit donc nullement d'un manque de confiance à l'égard des enseignants, au contraire : donnons-leur les moyens d'accompagner véritablement les étudiants en embauchant, et en cessant de précariser le personnel de l'enseignement supérieur !
Nous aurons alors assuré de notre confiance les personnels de l'université. Vous, madame la ministre, au contraire, vous leur attribuez une charge de travail supplémentaire sans les moyens qui vont avec. Cela aggravera le manque de vocation des personnels de l'enseignement supérieur comme leur précarité. Vous aboutirez au contraire de ce que vous prétendez viser.
Quant à la question des moyens, peut-être ignorez-vous que 500 millions d'euros sont prévus sur cinq ans pour l'enseignement supérieur, 450 millions d'euros dans le plan d'investissement ? Si le travail parlementaire, monsieur Bernalicis, se limite à déposer amendement de suppression sur amendement de suppression, à multiplier les prises de parole juste pour faire du chantage à la ministre, alors vous êtes un formidable parlementaire ! Mais je ne suis pas certaine que ce soit à la hauteur de nos débats ce soir.