505 interventions trouvées.
J'ai voulu saisir l'occasion de cet amendement de nos collègues de la France insoumise pour poser une question. M. Mélenchon et ses collègues n'aiment pas le drapeau de l'Union européenne. Cela se comprend : l'Europe de Bruxelles n'est pas très aimable. Inversement, il est logique que La République en marche adore M. Jean Monnet. Toutefois, j'estime que l'addition est plus souhaitable que la soustraction – c'est d'ailleurs un argument fréquemment utilisé par la gauche sur d'autres sujets. C'est pourquoi je propose que, plutôt que d'aviver les plaies ouvertes par le vol du débat ...
Nous avons déjà examiné en commission l'amendement relatif au drapeau européen. À cette occasion, j'avais exprimé ma fierté de siéger devant ces deux drapeaux. J'apporterai juste une précision à M. Corbière : le drapeau européen est présent dans notre hémicycle depuis 2008. Concernant le drapeau blanc, j'avoue ne pas bien saisir le sens de votre demande, madame Lorho. Il me semble que l'hémicycle est un lieu emblématique de l'élaboration de la loi républicaine. Je ne vois ...
Je l'ai déjà dit en commission : j'ai été choqué par votre amendement, chers collègues de La France insoumise, qui est aussi révélateur de votre double discours sur l'Europe. D'un côté, vous demandez par amendement que l'on organise un débat avant chaque Conseil européen ; de l'autre, vous voulez nous priver du symbole qu'est le drapeau européen ! Ce drapeau est en effet le symbole d'un projet de paix. Il symbolise le projet européen, et non quelque chose que vous avez parfaitement le droit de critiquer, à savoir les institutions européennes. Derrière ces institutions, il y a un projet, et tout un travail de la part de peuples qui, un jour, ont décidé de s'unir ...
Il n'est pas obligatoire, mais sa présence relève d'un choix : la France embrasse le projet européen.
Je n'avais pas prévu d'intervenir sur cet amendement, mais je pense que nous gagnerions tous à faire preuve d'un peu d'humilité. Madame la rapporteure, je suis très sensible à ce que vous dites, mais que vous soyez en pâmoison devant le drapeau européen ne m'émeut pas beaucoup. La question est de savoir si sa présence est inscrite dans les textes et ce qu'en pensent l'Assemblée et le peuple français. Or il ne me semble pas avoir eu connaissance, dans les années qui viennent de s'écouler, d'éléments tangibles qui permettraient de conclure quoi que ce soit en ce sens. En particulier, lorsque j'ai été élu à l'Assemblée nationale, on ne m'a pas dema...
...s aussi, à La République en marche, nous avons été stupéfaits par le dépôt de votre amendement, monsieur Corbière – même si nous avions déjà eu un aperçu de la position de La France insoumise sur le sujet lors de l'entrée fracassante de M. Mélenchon à l'Assemblée nationale, puisque, dès ce moment-là, dans un geste de provocation, M. Mélenchon avait exprimé son désaccord sur la présence du drapeau européen dans l'hémicycle. Nous aussi sommes très attachés à la présence de ce drapeau, qui symbolise la construction européenne, à laquelle la France a pris part dès le départ et à laquelle elle est, aujourd'hui encore, intéressée. Nous pouvons avoir des discussions, voire des différends sur le type de construction européenne que nous voulons. Il y a eu, par le passé, de nombreux débats sur le sujet, à ...
Je ne puis non plus ne pas réagir à cet amendement défendu par La France insoumise. Le drapeau européen est aussi un symbole d'harmonie et de paix qui unit les pays européens. Après l'avènement de systèmes totalitaires qui ont marqué le XXe siècle, les auteurs de ces amendements lancent un faux débat. Les problèmes actuels de l'Union européenne ne tiennent pas à son drapeau mais à sa politique, qui est à revoir.
Des dizaines de raisons justifieraient à mes yeux que le drapeau européen disparaisse de l'enceinte de notre assemblée ; mais trois, au moins, me viennent ici à l'esprit. La première tient à la vision restrictive de l'Europe que suggère ce drapeau. L'Ukraine et la Russie, par exemple, font-elles partie de l'Europe ? Voilà une bonne question à poser. Une vision restrictive de l'Europe ne correspond pas à celle que nous souhaitons. Elle n'était pas celle, notamment, du ...
...ricolore, car tout ce qui est excessif est insignifiant. Mais tout de même… Outre l'insulte que vous faites à toutes celles et à tous ceux qui ont combattu et sont morts pour ce drapeau, symbole de notre République et de ses valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, vous vous cachez derrière une proposition presque parodique pour tenter, bien maladroitement, d'effacer la présence du drapeau européen dans notre hémicycle. Je vous le dis, et je le dis aussi à nos collègues de La France insoumise, le groupe La République en marche entend que ce drapeau, qui symbolise tout ce que depuis la fin de la Seconde guerre mondiale des générations d'Européens de tous bords ont réussi à construire, et qui, avec tous les défauts que les uns et les autres lui prêtent, nous a protégés de bien des conflits d...
Cela a conduit l'Espagne, l'Italie et d'autres pays à l'interdire également. La France a tout à fait les moyens d'enrayer cette crise sanitaire. Ce poison ne touche pas seulement notre pays ; il est de la responsabilité de votre gouvernement d'agir clairement pour interdire le glyphosate en France avant la fin de l'année. Ne soumettons pas la santé des Français à la Commission européenne et aux lobbies de l'agroalimentaire ! Monsieur le Premier ministre, à quelle date mettrez-vous un terme à cette crise sanitaire ? Et quels moyens donnerez-vous aux agriculteurs ?
...plit dans la facilité. Pourtant déjà elle est en marche », disait Robert Schuman. C'est en ce sens que M. le Président de la République, le 26 septembre dernier, s'est exprimé au sujet de l'une de ses priorités du quinquennat, la refondation d'une Europe souveraine, démocratique et unie. C'est cette même Europe qui nous permettra, je l'affirme ici en ma qualité de rapporteur spécial aux affaires européennes,
né et élu, qui plus est, à deux pas des frontières belge et luxembourgeoise, de défendre nos valeurs et nos intérêts dans un monde qui ne cesse de se mouvoir. La France doit porter un véritable projet européen, ambitieux et réaliste. C'est pourquoi nous devons non seulement parler du budget, mais également de projet. Les dernières actualités en Europe sont fort symboliques : la percée des nationalistes au Bundestag, le référendum sur l'indépendance de la Catalogne et l'instabilité politique italienne...
Voici quelques exemples d'une Europe à deux vitesses, électrisée par des problèmes endémiques auxquels nous devons faire face ensemble. Concentrer l'énergie et la force des États membres pour que nous puissions enfin créer un projet européen bien supérieur à la simple somme des États qui composent l'Union, voilà l'équation que nous devons porter, n'en déplaise à certains eurosceptiques assis sur les bancs de cette assemblée.
… mettra enfin un terme aux disparités salariales et concurrentielles dont souffrent nos salariés et nos entreprises. Savoir si la refonte des institutions européennes pourra enfin créer un cadre commun plus solide, à travers la nécessité d'organiser des débats issus de conventions démocratiques. Pour qu'aucun pays ne puisse plus bloquer ceux qui veulent avancer plus vite ou plus loin, nous devons frapper fort.
...t les moyens accordés à cette politique et la possibilité de suivre la réalisation de nos objectifs. Puisque ce projet de loi traite notamment des conséquences de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre et de la nécessité de réduire notre empreinte carbone, nous attendions plutôt le Gouvernement sur le suivi de ces trajectoires, sur la possibilité d'atteindre nos objectifs nationaux, européens et internationaux, très ambitieux : 80 % de diminution de gaz à effet de serre en 2050, avec une étape à 40 % en 2040. Ce qui nous intéresse, ce sont les trajectoires dans les domaines du logement, des transports, de la rénovation thermique, des énergies renouvelables et de la baisse de la consommation énergétique. Monsieur le ministre d'État, vous avez, présenté ce projet de loi et, dans un p...
... production d'hydrocarbures. Bien entendu, nous vous soutenons, monsieur le ministre d'État, dans votre volonté de nous engager beaucoup plus loin. Nous comprenons bien qu'un moment vient où il faut s'arrêter et changer de mode de production. Et puisque le monde de demain sera un monde sans énergies fossiles, pourquoi ne pas nous fixer ces objectifs nationaux et montrer cet exemple sur les plans européen et international ? Nous nous posions, à l'intérieur de notre groupe, de nombreuses questions, qui ont été soulevées au fur et à mesure du riche débat que nous avons eu, notamment, en commission du développement durable, au moyen d'amendements que nous avons proposés. Nous considérons notamment que, même à partir de 2040, nous pourrons continuer à produire, à condition que cette production soit p...
...ent exécuter un budget apparemment en hausse de 3,9 % avec la suppression de 1 324 équivalents temps plein de fonctionnaires au sein de votre ministère ? Mais le plus grave est le double discours du Gouvernement. En fin de semaine dernière, un média a révélé que, pendant que nous discutons de ce projet de loi, la France fait des pieds et des mains pour revenir sur les objectifs fixés par l'Union européenne en matière de climat, qui prévoient 27 % d'énergies renouvelables à l'horizon 2030. Les méthodes habituelles y sont à l'oeuvre : suppression des suivis réguliers et contraignants pour atteindre l'objectif, refus de créer un fonds de solidarité pour que les pays européens les plus fragiles puissent réaliser cette transition – tout cela au mépris des accords de Paris et sans même que vous-même o...
Bien sûr, il faudra aller plus loin. Cette loi nous obligera à la cohérence, et c'est tant mieux. L'interdiction de l'importation des hydrocarbures les plus polluants, que la France doit défendre avec force au niveau européen, le désinvestissement financier des énergies fossiles – sujet majeur qui doit tant aux ONG et aux mobilisations citoyennes – , la fin de toute forme de soutien de l'État aux industries extractives à l'export : nous devrons nous y engager pleinement.
...ers collègues, on peut difficilement le contester, je crois : il y a un moment Europe et, au coeur de ce moment, il y a un moment Macron en Europe. La première question qui se pose à nous, au Gouvernement comme au Parlement, est : « De quoi ce moment est-il fait ? » Si nous n'y répondons pas clairement, nous serons incapables d'organiser, sur des bases sérieuses, une relance cohérente de l'Union européenne. Ce que nous vivons, selon moi, c'est à la fois l'épuisement d'un cycle, la renaissance d'une menace et la découverte d'un inéluctable. L'épuisement d'un cycle, d'abord. Aujourd'hui s'achève une période de vingt années d'enlisement de la construction européenne, caractérisée, au milieu des années 1990, par la relève des eurofervents par les eurotièdes, le démantèlement, à Nice, du système comm...
Oui, c'est certain. Le Président de la République a, dans ses discours d'Athènes et de la Sorbonne, pris toute la mesure des effets de cette nouvelle prise de conscience européenne. Il a compris que l'on sortirait de la crise de l'Union, non pas par la pause – on ne répare pas une voiture arrêtée en la maintenant à l'arrêt – , mais par un sursaut et un supplément d'ambition européenne.