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...itiques comme le respect de la loi. Les habitants du pays se posent en effet la question : la loi est-elle respectée par tous ? J'étais hier soir et ce matin dans ma circonscription, et je vous assure que nos concitoyens exigent la justice et la transparence. Ils veulent entendre les explications de l'exécutif, qui ne saurait se contenter d'un silence. Il m'apparaît normal que l'exécutif vienne s'exprimer devant la représentation nationale, députés et sénateurs. Je ne comprends pas pourquoi vous résistez autant ; il ne s'agit pas de gagner ou de perdre la face, mais de satisfaire à une exigence démocratique. Le Gouvernement doit s'expliquer ! Je voudrais vous poser une question simple : imaginez-vous de tels faits en Suède, au Danemark ou aux Pays-Bas ?
Je fais ce rappel au règlement au sujet de la qualité et de la sérénité de nos débats en séance. Je voudrais exprimer un regret. Nos collègues au Sénat veulent, comme nous, éclaircir cette situation qui nous préoccupe beaucoup, et qui nourrit l'actualité. Leur commission des lois s'est elle aussi dotée des pouvoirs d'une commission d'enquête parlementaire. Mais aujourd'hui, les sénateurs travaillent : ils examinent le projet de loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, en toute sérénité...
Ce que nous souhaitons, c'est que nous reprenions sereinement nos débats, que nous soyons à partir de quinze heures là où l'on nous a demandé d'être, c'est-à-dire en séance, et que le processus se déroule sereinement. La seule chose importante à ce jour, c'est que nous puissions travailler sur la modification de la Constitution, que vous, membres de l'opposition, puissiez vous exprimer sur les sujets constitutionnels qui vous importent…
Nous discutaillons sur l'éventualité que le Premier ministre vienne s'exprimer devant nous, mais il se trouve qu'il s'est déjà exprimé, il y a environ une quinzaine de minutes, sur BFMTV.
...éclaircissements nécessaires pour connaître la vérité sur cette affaire. Le Premier ministre a indiqué qu'il viendrait ici mardi prochain, « ou avant, dès lors que dans le cadre des procédures normales, on me le demandera », a-t-il ajouté. Ça tombe bien, car l'article 51-1 de la Constitution, dont nous avons parlé tout à l'heure, permet au Gouvernement – notamment le Premier ministre – de venir s'exprimer devant nous. Il serait temps qu'il se déplace jusqu'à l'Assemblée nationale : nous l'attendons de pied ferme. De toutes façons, d'ici là, il est hors de question que nous poursuivions nos travaux.
Madame Chalas, je ne vous ai pas interrompue : laissez-moi donc m'exprimer. C'est le premier rappel au règlement que je fais. Notre pays traverse depuis de longues années une crise morale sans précédent. Vous avez fondé ce quinquennat sur le retour de la confiance. Mais celle-ci est effondrée, et le quinquennat s'est arrêté, car ce que nous apprenons au fil des heures est plus qu'inquiétant. Pour en sortir, il n'y a qu'une solution : que le Premier ministre vienne ici,...
Pourquoi ne voulez-vous pas qu'il vienne s'exprimer ? Auriez-vous peur des révélations ? Gérard Collomb, ce n'est plus la peine : il a déjà menti. Lui, c'est terminé, on n'en parle plus. C'est le Premier ministre qui doit venir ici. Vous avez adopté la loi pour la confiance dans la vie politique – non sans avoir refusé des amendements de l'opposition visant à améliorer la confiance, ce que je n'ai pas oublié. À présent, madame la garde des sceaux...
J'en termine, monsieur le président. Mes chers collègues, il est urgent, pour débloquer la situation, que le Premier ministre vienne s'exprimer devant nous.
Des demandes répétées ont été faites, qui sont légitimes, et notamment que le Gouvernement vienne s'exprimer devant nous – c'est lui qui a proposé la réforme que nous sommes en train d'examiner. Les faits, qui ont été décrits à de multiples reprises – je ne recommencerai donc pas – , ont suscité de multiples réactions dans le monde politique, et aussi dans la société ; des syndicats ont porté plainte. La situation est extrêmement grave. Que vous le vouliez ou non, cela a inévitablement des répercussion...
...stitutions et de l'État de droit ; or cette affaire met en lumière qu'il le piétine. Qui sera donc le garant de l'État de droit, si le Président de la République ne peut l'être ? Il va devoir sortir de son silence, car il ne peut continuer, ni les fake news, ni de couvrir un fake flic. Le Gouvernement, responsable devant le Parlement, est dépassé, incapable d'envoyer le ministre de l'intérieur s'exprimer en temps et en heure, rapidement, pour faire la lumière sur ce qui s'est passé et permettre une reprise sereine des débats. Vous ne vous en sortirez pas par des artifices, chers collègues de la majorité. Vous n'avez plus les moyens de votre arrogance ; vous n'êtes plus en mesure de faire la leçon à la terre entière : vous devez prendre vos responsabilités. Nous devons avoir des garanties sur la ...
Pourquoi même suspendre nos débats, au milieu de nos joutes oratoires, alors que le ministre de l'intérieur, s'il n'a rien à se reprocher, peut venir s'exprimer devant nous ? Le choix est très simple : soit le ministre de l'intérieur vient, dit la vérité et sauve sa conscience, soit il ne vient pas et il doit alors démissionner. La réalité, en effet, c'est que l'exécutif est aux abois car il ne connaît pas la vraie vérité : seul Emmanuel Macron la connaît. La vraie vérité, c'est qu'il y a eu la tentation, sans aucun doute, de mener des opérations de pol...
Cette triste affaire, qui était à l'origine un fait divers grave – des manifestants tabassés sans raison évidente – , est devenue une affaire d'État, dont on parle hors de nos frontières. Avez-vous lu ce matin la presse internationale ? C'est le Président de la République qui doit s'exprimer : c'est ce que chaque Français pense au plus profond de lui-même. De quoi s'agit-il ? Un homme responsable de sa sécurité s'est pris pour une sorte de Rambo, qui rêvait d'être policier.
...ait manifestement très fidèle. Il a, tout aussi manifestement, commis une erreur grave, que l'on ne peut camoufler. Les Français nous regardent ! Dieu sait si je ne suis pas, en politique, un « fan » de la France insoumise, mais nous parlons, je le répète, d'un homme qui manifestait de façon normale, et qui a été tabassé ! Le ministre de l'intérieur et le Président de la République doivent donc s'exprimer.
La situation ne peut plus durer. Le Président de la République, qui bénéficie, en sa qualité, d'une totale présomption de bonne foi, doit s'exprimer.
… ni dans celui de l'enquête du parquet qui a été ouverte hier, ni dans celui de l'enquête interne de l'IGPN. C'est à ces questions qu'il nous faut des réponses. Il faut que le ministre Collomb vienne s'expliquer aujourd'hui devant la représentation nationale, et que viennent aussi s'exprimer ceux qui sont responsables des actes du ministre : le Premier ministre et le Président.
Nous avons donc besoin d'entendre le ministre de l'intérieur et le Premier ministre, de même que le Président de la République devrait s'exprimer devant les Français.