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Nous allons d'abord examiner les crédits de la mission « Défense », dont notre rapporteur pour avis est Didier Quentin, puis ceux de la mission « Économie » relative au commerce extérieur et à la diplomatie économique, sur le rapport de Buon Tan. Les crédits de la mission « Défense » affichent une hausse de 1,7 milliard d'euros, dans la lignée de ce que prévoit la loi de programmation militaire (LPM), que nous avons examinée en mars dernier. Laëtitia Saint-Paul était alors notre rapporteure pour avis. Lors de nos premiers échanges de vues, il y a une quinzaine de jours, nous avo...
Nous en venons à l'examen pour avis des crédits du commerce extérieur et de la diplomatie économique, rattachés à la mission « Économie », dont le rapporteur est M. Buon Tan. Pour mon plus grand bonheur, j'ai noté que nombre des recommandations faites par notre rapporteur l'an dernier ont été mises en oeuvre dans la réforme de l'accompagnement des exportateurs. C'est notamment le cas du guichet unique tant attendu. Je félicite le rapporteur d'avoir eu cette influe...
Mes chers collègues, je reviens devant vous pour vous dresser, en quelque sorte, un état des lieux du commerce extérieur. Malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes : la balance commerciale s'est encore un peu dégradée et son déficit s'élève à 63 milliards d'euros en 2017. En outre, la situation ne devrait guère s'améliorer dans l'immédiat et le déficit devrait être du même montant l'année prochaine. Dans mon précédent rapport, j'avais fait quelques préconisations. Comme l'a souligné madame la présidente, j...
...ale d'octroi relève du ministre de l'économie et des finances. Quelle est la conséquence directe de ce système ? Les délais sont longs. Il peut s'écouler de quatre à six mois entre le dépôt de la demande et l'octroi des garanties. Autre caractéristique de ces assurances : depuis 2017, elles sont présentées de manière différenciée dans un compte de commerce intitulé « soutien financier au commerce extérieur ». L'assurance export est excédentaire et, en 2017, l'État a reçu un reversement de l'ordre de 325 millions d'euros. En revanche, l'assurance prospection a affiché un déficit de 18 millions d'euros en 2017 – il était de 111 millions d'euros en 2011. Cette assurance est vraiment en déclin et, si l'on ne fait rien, elle est amenée à disparaître car les montants offerts ne correspondent pas aux beso...
Au nom du groupe Les Républicains, je m'associe aux compliments adressés à notre rapporteur. Je ne reviens pas sur les instruments financiers et les assurances puisque la question a déjà été posée. Mais j'aimerais savoir ce que pense notre rapporteur des personnels des ambassades, mais aussi des conseillers du commerce extérieur. Pensez-vous, monsieur le rapporteur, qu'ils ont une utilité, qu'ils remplissent leur mission ? Il faut bien reconnaître que le déficit de notre balance commerciale est structurel depuis quasiment quarante ans. On se souvient de Michel Jobert, confronté à un déficit considérable, qui voulait arrêter les ordinateurs japonais à Poitiers. C'est un problème lancinant. On en revient toujours à la néc...
Comme mes collègues, je tiens à féliciter notre rapporteur pour la qualité de son travail. J'aimerais aussi l'interroger sur les clubs d'exportateurs dans lesquels se regroupent des entreprises de nos territoires, notamment des PME, qui regardent vers les marchés extérieurs. Ces clubs d'exportateurs n'ont quasiment pas de moyens mais ils permettent aux entrepreneurs d'échanger sur leurs problèmes et leurs besoins, et parfois de décider d'aller ensemble s'attaquer à un marché donné. Qu'est-il prévu pour ces clubs qui font un excellent travail ?
Je félicite notre rapporteur pour avis pour son rapport de grande qualité. Si les budgets consacrés à l'accompagnement du commerce extérieur sont en augmentation depuis une quinzaine d'années, les résultats obtenus par la France dans ce domaine ne cessent de se dégrader : il n'y a donc aucune corrélation entre les moyens mis en oeuvre jusqu'à présent et les effets qui en résultent. Sur la base de cette constatation, on peut considérer que l'objectif de porter à 200 000 le nombre d'entreprises exportatrices ne sera pas forcément attein...
...n rapport, mais aussi pour le document explicatif imprimé recto verso qu'il nous a fait distribuer – s'il s'agissait d'un flyer édité à l'intention de clients potentiels, nous serions d'ores et déjà conquis ! Ayant occupé durant vingt-cinq ans des postes de marketing au sein d'entreprises pour la plupart exportatrices, je sais que le monde de l'entreprise est très loin des politiques de commerce extérieur et que les entreprises exportatrices sont le plus souvent celles qui se sont vues ainsi dès leur création, en concevant des produits et des services, mais aussi une gestion de la chaîne logistique, adaptés aux clients qu'elles ciblent. Il arrive également que cette spécificité s'acquière à l'occasion d'une crise : cherchant à rebondir, une entreprise peut se rendre compte que son marché domestiqu...
Je félicite à mon tour le rapporteur pour son rapport et pour son document explicatif, que je trouve remarquablement conçu. Par ailleurs, si ce n'est pas la première fois que nous abordons le thème du commerce extérieur, je dois dire que je trouve notre débat d'aujourd'hui particulièrement intéressant. À mon sens, nous devons penser la politique du commerce extérieur en rupture avec ce qui se fait depuis des années. Je suis également convaincue que nous devons nous mobiliser fortement sur ce point car, si l'on prend en considération – à juste titre – la question du déficit budgétaire, celle du déficit du commer...
...ble de flécher les recettes constituées par cet excédent, qui se trouvent donc captées par le budget général. Il faut savoir qu'un euro investi dans l'export rapporte entre 7 et 45 euros de facturation : comme vous le voyez, nous aurions tout intérêt à investir massivement dans ce domaine. M. Quentin m'a interrogé au sujet de l'efficacité des réseaux des ambassades et des conseillers du commerce extérieur. Depuis quelques années, les ambassades ont pris à bras-le-corps la mission consistant à assurer la diplomatie économique – certains ambassadeurs y consacrent jusqu'à 40 % de leur temps –, dans le cadre de laquelle elles soutiennent les entreprises françaises, obtiennent des rendez-vous et influencent parfois les négociations. Le réseau des conseillers du commerce extérieur, qui vient de célébre...
Dans la mesure où la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (COFACE) a transféré à Bpifrance, début 2017, l'activité de garantie publique à l'export qu'elle assumait jusqu'alors, il est permis de se demander pourquoi cette activité ne devrait pas faire partie de la gestion normale des actifs de Bpifrance et rester à la charge du budget de l'État.
Notre action audiovisuelle extérieure s'organise autour de deux axes principaux : la diffusion des médias et du cinéma français dans le monde et la coopération dans le domaine des médias (renforcement des capacités professionnelles et structuration du secteur dans les pays partenaires). Le premier axe consiste à promouvoir la vision française du monde. Ainsi, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (MEAE) apporte son ap...
...ique, on mesure la chance d'avoir des médias libres et indépendants, mais aussi l'impact politique que nous avons grâce à nos médias. Je pense aussi à RFI, dont les correspondants sont si précieux pour avoir des éléments d'information. C'est un réseau extraordinaire sur lequel notre diplomatie doit s'appuyer. Il faut je crois se mobiliser pour rappeler à d'autres ministères que notre audiovisuel extérieur est un outil d'influence immense, mais aussi un exemple pour les pays qui veulent rêver de médias indépendants. L'audiovisuel extérieur français, ce n'est pas de la communication.
Nous pouvons être fiers en effet du travail accompli par les équipes de notre audiovisuel extérieur. Il faut les moyens qui vont avec. Je recevrai d'ailleurs demain Mme Saragosse qui est à la tête de France Médias Monde, avec M. Alain David. Je vous invite d'ailleurs à nous rejoindre. Alain David. Les responsables de médias tunisiens que nous avons rencontrés nous ont d'ailleurs dit pour certains avoir été très influencés par les médias français, qui avaient fait leur éducation, notamment à la...
La situation de notre commerce extérieur est alarmante. Il faut faire des réformes : simplifier les dispositifs d'appui ; libérer le potentiel de nos entreprises par des mesures flexibilité de ces dispositifs ; trouver de nouveaux leviers pour l'export. Le déficit sur les biens, qui s'était réduit de 2011 à 2015, augmente à nouveau : 45 milliards d'euros en 2015, 49 en 2016, plus de 60 sur l'année glissante juillet 2016-juin 2017. De p...