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Non, ou alors redonnez-les au cas où j'aurais mal entendu, mal compris. Vous l'avez dit vous-même : plus on discute, plus de gens vont se faire vacciner. L'avez-vous dit ou non ? Vous pourriez nous remercier, au bout de deux jours de débats. Pourquoi ne voulons-nous pas leur prolongation dans la nuit et pourquoi réclamons-nous des débats démocratiques ? Parce que c'est ainsi qu'on peut convaincre les gens. C'est à cela que sert la démocratie : légitimer l'action des pouvoirs publics. Nous ne sommes pas ici pour un emmerdement temporaire. Et même ...
...ncus de se faire administrer une première dose avec le passe autoritaire que vous instaurez. Je réitère nos propositions concrètes qui s'inscrivent dans la logique du « aller vers » : faire en sorte que ces gens, qui habitent souvent dans des zones de désert médical, soient contactés par un professionnel de santé pour qu'il les convainque ; réarmer la médecine scolaire pour inciter les parents à faire vacciner leurs mômes. Mais ces propositions, vous les refusez en haussant simplement la tête ou en leur opposant un silence assourdissant. S'agissant de la manière de prendre soin des gens, nous sommes cohérents. Nous disons simplement que le passe vaccinal ne fixe à l'État ni obligation de moyens ni obligation de résultat.
...oses sont parvenues au mois de juin, mais la vaccination a tout de même connu un recul au moment de l'examen du projet de loi relatif au passe sanitaire. Pourquoi ? Parce que le Gouvernement a expliqué aux Français qu'ils devaient faire une deuxième dose un mois après la première pour obtenir un schéma vaccinal complet. Or les vacances approchaient et nos compatriotes n'étaient pas autorisés à se faire vacciner sur leur lieu de vacances.
Telle était la doctrine du Gouvernement au mois de juin. La majorité s'est étonnée de la chute de la vaccination à cette période, mais les gens ne sont pas idiots : ils s'étaient organisés pour prendre rendez-vous quand ça les arrangeait. C'est alors que le Gouvernement a décidé de changer la doctrine et d'autoriser les Français à se faire vacciner sur leur lieu de vacances. Nous avions été les premiers à réclamer qu'ils puissent se faire vacciner où et quand ils voulaient – plutôt convaincre que contraindre ! Vous refaites le film a posteriori en affirmant que c'est grâce au passe sanitaire que les Français se sont fait vacciner, mais ils ne l'ont pas attendu pour commencer à le faire !
... encore des formules peu engageantes pour parler de l'ivermectine, je rappelle que ce produit a fait l'objet de soixante-treize études internationales, menées sur une cohorte de 56 804 patients dans vingt-quatre pays. C'est très précis et, mes chers collègues, je vous invite à regarder ces études. Il y a d'autres voies et moyens que l'obligation vaccinale. Les personnes qui n'ont pas envie de se faire vacciner, qui mettent en avant un avis éclairé pour refuser de le faire, peuvent recourir à ce traitement si elles sont infectées par la covid-19.
Même s'il a certes contribué à contraindre les Français à se faire vacciner – en partie contre leur gré, il faut bien l'admettre –, il n'a pas permis de réduire les contaminations. Nous avons ainsi enregistré 67 500 contaminations en vingt-quatre heures, alors que le ministre évoquait il y a encore peu de temps la possibilité d'atteindre l'immunité collective, ou en tout cas de voir le nombre de cas se réduire comme peau de chagrin. Aujourd'hui, 91 % des Français éligib...
L'alinéa 6 de l'article 1er pose problème. Sa rédaction actuelle vise à imposer aux mineurs de plus de 12 ans de se faire vacciner, sous peine de ne plus avoir accès aux loisirs ou aux transports. C'est profondément injuste : imaginez les cas dans lesquels les parents ne donnent pas leur accord pour que leur enfant soit vacciné, ou dans lesquels les mineurs ne possèdent pas encore de carte d'identité ! Si ce projet de loi était voté en l'état, alors ces mineurs pourraient, demain, être privés d'activité sportive ou culturel...
Parmi les problèmes liés au statut vaccinal, la question spécifique des mineurs traverse tous les camps politiques. Le malaise qu'elle suscite auprès d'une grande partie de la population est perceptible. Si chaque adulte peut prendre ses responsabilités en décidant de se faire vacciner ou non, ce n'est pas le cas des mineurs pour qui, en outre, se pose le problème du développement personnel et de l'intégration à la vie sociale. Cette question prégnante encombre quelque peu votre texte, parce qu'une partie non seulement de la classe politique mais aussi de nos compatriotes nourrit des préventions contre de telles dispositions. Voilà pourquoi nous proposons, par cet amendement, ...
...s cet hémicycle à penser que la vaccination des enfants est encore trop récente pour en tirer un bilan et en faire la condition d'accès à certains lieux et à différentes activités de loisirs. De plus, mon amendement vise à maintenir la validité du certificat de rétablissement de la covid-19 car ledit rétablissement offre une protection temporaire contre le virus et qu'il n'est pas possible de se faire vacciner immédiatement après une contamination.
...inés, ce qui les priverait, en l'état actuel du texte, de la possibilité de nombreuses activités, notamment sportives, lesquelles sont bien sûr, à cet âge-là, très importantes. On a rappelé tout à l'heure qu'un mineur qui pratique aussi une activité sportive en dehors de l'école aura besoin, à partir de la promulgation de ce texte, d'un passe vaccinal : si ses parents ne sont pas d'accord pour le faire vacciner, il ne pourra donc plus pratiquer cette activité en dehors du cadre scolaire. Par conséquent, l'amendement propose pour ces adolescents l'équivalent du passe sanitaire actuel.
...ait accès au passe sanitaire. La rédaction du projet de loi maintient la lisibilité du dispositif : l'obtention du passe vaccinal nécessitera en principe un justificatif de vaccination, le certificat de rétablissement ne venant qu'en substitution de manière dérogatoire lorsqu'on a été contaminé. Il ne faut pas placer les deux documents sur le même plan : nous souhaitons inciter la population à se faire vacciner et non à se faire contaminer pour obtenir un certificat de rétablissement. Avis défavorable.
Non, je n'ai obtenu aucune réponse sur l'efficacité relative des différents vaccins, puisque maintenant nous en savons plus. De plus, il faut tenir compte de certains cas particuliers : je me suis, en effet, engagé à l'égard de compatriotes, qui ont des certificats médicaux leur enjoignant de ne pas se faire vacciner, à exposer ici leur situation. Je prends un exemple très précis : quelqu'un dans ma circonscription souffre du syndrome de Quincke. Je ne suis pas médecin, je ne suis pas sachant, j'en conviens. Cette personne a eu deux œdèmes, dont l'un a failli être mortel. Cette personne était tout à fait volontaire pour se faire vacciner, mais le médecin qui l'a vue avant la vaccination lui a dit qu'il ne pou...
Elle a encore la chance d'en avoir un, et ce dernier lui a dit de ne pas se faire vacciner et a établi un certificat en ce sens. J'ai donné cet exemple, mais on pourrait en prendre beaucoup d'autres concernant autant de cas particuliers de personnes qui ne sont pas hostiles au vaccin. Si elles étaient en situation normale, elles se feraient vacciner, mais la faculté leur dit de ne pas le faire en raison de leur situation ou de leurs antécédents. La vie de ces personnes sera rendue très...
... Or, sans vous interroger, vous passez votre temps à les insulter, à les mépriser, à les menacer et à les traiter comme des moins que rien, alors qu'ils sont des Français comme les autres. Peut-être êtes-vous en désaccord avec leur choix, mais ils sont des Français et, à ce titre, ils méritent de toute façon le respect. Si vous vous étiez posé la question de savoir pourquoi ils ne veulent pas se faire vacciner, vous auriez peut-être obtenu des réponses. Première raison : parce qu'ils ont des contre-indications. C'est le cas de figure présenté par M. Le Fur, auquel vous n'avez d'ailleurs pas cru bon de répondre. Deuxième raison : parce qu'ils n'ont pas confiance en vous, monsieur le ministre, ni dans le Premier ministre, ni dans le Président de la République, qui avez raconté absolument n'importe quoi ...
...ont toujours pas utilisables en France. Je me suis rendue outre-mer, où beaucoup de gens sont réticents à l'égard des vaccins ARN – je ne vais pas leur demander pourquoi, notre rôle n'est pas de sonder les cœurs et les reins – et qui attendent un vaccin classique. Pourquoi n'acceptez-vous pas de mettre sur le marché français un vaccin classique pour permettre à cette catégorie de personnes de se faire vacciner avec un vaccin dans lequel elles aient confiance ?