Interventions sur "famille"

252 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...s montre bien le décalage qui existe entre différentes manières de concevoir ce que représente un enfant. À nos yeux, celui-ci ne peut être considéré comme l'objet premier de droits d'autres personnes. Ici, il me semble essentiel de valoriser « les droits de », avant « les droits à », l'être avant l'avoir, les droits de l'enfant avant le droit aux parents. C'est une question d'éthique. Dans les familles où la résidence alternée est possible et souhaitable, les accords se font à l'amiable, avec ou sans un magistrat. Si tout est réuni pour que la résidence soit partagée dans l'intérêt de l'enfant, le juge aura tendance à favoriser cette solution dans les conditions examinées et appropriées. Mais s'il en décide autrement, c'est que des raisons le justifient, dans l'intérêt de l'enfant. Un médecin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...n 10 % des cas de figure. Dans les situations de désaccord, les juges fixent une résidence chez la mère pour 63 % des enfants et chez le père pour 24 % d'entre eux. On notera, comme cela a déjà été dit, que le juge fixe deux fois plus de résidence chez le père que dans les situations d'accord entre les parents. Voilà donc quelle est la réalité pour la très grande majorité des enfants et de leurs familles. Même dans les cas de séparations difficiles, c'est l'intérêt de l'enfant qui prime, ce dont nous devrions tous et toutes nous féliciter. La résidence alternée ou partagée, pour satisfaisante qu'elle soit dans son principe lorsqu'elle est choisie dans le cadre d'un consensus parental – et adaptée à l'âge ainsi qu'à l'autonomie des enfants – ne peut à l'évidence constituer une solution généralisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...lto. Il est bon de le rappeler dans cet hémicycle. C'est particulièrement le cas après des violences psychologiques, notion encore floue dans notre droit, et que j'espère nous arriverons à définir. Dans cette situation, l'auteur des violences conjugales cherche à instrumentaliser la coparentalité comme moyen de perpétuer la violence perverse, au-delà de la séparation. Que faire face à une mère de famille sous emprise qui acceptera par « accord entre les parents » la garde alternée avec un époux parfois violent ? Nous devons laisser le juge au coeur du dispositif. Ajoutons à cette condition l'âge et la maturité de l'enfant. Afin d'éviter l'apparition de troubles liés à la discontinuité des lieux de vie et des figures d'attachement, de nombreux experts préconisent d'éviter la garde alternée avant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je suis d'accord avec vous : pour les enfants en dessous de 3 ans, voire de 5 ans, selon l'histoire de la famille, selon la situation concrète, le juge doit apporter des réponses adaptées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cabaré :

... avocat pour défendre ce qu'il entend par là. Des chiffres exacts ont été donnés : 18,8 % des pères font la demande de résidence alternée et ils l'obtiennent à 17,3 %. Il faut considérer que le droit des pères a évolué du fait de leur engagement envers leurs enfants. Si la coparentalité évolue, cette évolution ne se fait pas sous la contrainte. Ce texte ne protège ni l'enfant ni l'intérêt de la famille ni, évidemment, celui des parents. Son incidence n'a même pas été évaluée. Oui, je suis contre cette proposition de loi de coin de table, parce que je préfère les tables rondes. C'est la raison pour laquelle je vous propose de réviser ce texte, qui porte sur un sujet de société très important, dans le cadre d'un vrai travail collectif conduit dans l'intérêt des familles. Je vous propose aussi de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cabaré :

Faisons ensemble une belle loi : que l'Assemblée protège les intérêts de chaque membre de la famille, et en particulier ceux de l'enfant, avec bienveillance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...rtains mots pour l'atténuer que vous parviendrez à l'effacer. Le rôle de la représentation nationale est de défendre l'intérêt de l'enfant, donc de s'interroger sur les conséquences de l'affirmation du principe de « double résidence » alors que l'on parlait initialement de garde alternée. Je suis surpris qu'aucun avis n'ait été demandé sur ce texte, ni au Conseil d'État, ni au Haut conseil de la famille, ni à la Caisse nationale des allocations familiales, ni à la délégation aux droits des femmes dont la présidente est ici présente. Aujourd'hui, le Gouvernement nous promet un projet de loi sur la famille. Il conviendrait d'attendre cette future discussion. Je vois bien que le présent débat s'éternise, et peut-être s'arrêtera-t-il à un moment ou un autre… En tout cas, il convient de défendre l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Cornut-Gentille, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, pour les programmes « Environnement et prospective de la politique de défense » et « équipement des forces » :

...'abord quelques avancées significatives. Assurément, dans le contexte budgétaire actuel, une hausse des crédits de 1,8 milliard d'euros marque une réelle volonté en faveur de nos armées. On note également un effort de sincérité budgétaire, notamment du fait d'une meilleure prise en compte des opérations extérieures (OPEX) et d'un moindre recours au gel de crédits. Enfin, l'annonce récente du plan famille et la priorité qui lui est données montrent que l'on a pris en compte les tensions sociales au sein des forces armées. S'en tenir à ces réalités positives aboutirait cependant à une vision extrêmement déformée de la situation. En effet, de nombreux sujets de préoccupation, lourds de conséquences, demeurent ou s'annoncent pour l'avenir. L'avenir immédiat tout d'abord, c'est-à-dire la fin de gest...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Baichère :

... la défense. Avec une remontée en puissance historique de 1,8 milliard d'euros, ce budget engage de manière crédible la trajectoire qui devrait conduire les crédits de la défense à atteindre 2 % du PIB à l'horizon 2025. Trois éléments retiennent particulièrement notre attention et suscitent notre satisfaction. Premièrement, l'effort consacré à l'amélioration de la vie des militaires et de leurs familles. Cela va sans dire, il n'y a pas d'armée sans soldats, c'est-à-dire sans recrutement ni fidélisation. En parallèle au plan d'amélioration de la condition du personnel militaire et au vaste plan de recrutement qui se traduira par une augmentation nette des effectifs de 500 personnes, ce qui n'était pas arrivé depuis dix ans –, vous lancez le plan Famille, doté de 300 millions d'euros de crédits n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

...pements. La protection de nos forces est également un enjeu crucial, d'autant que nos soldats ont souvent eu à souffrir du manque d'équipement garantissant leur protection physique individuelle. Nous saluons ainsi le rare effort de 41 millions d'euros destiné à l'achat d'équipements de protection. Nos armées doivent enfin être soutenues. L'annonce du récent plan quinquennal d'accompagnement des familles et d'amélioration des conditions de vie des militaires, dont les effets budgétaires se font d'ores et déjà sentir, nous paraît apporter une réponse adéquate à cette préoccupation. Le groupe du Mouvement Démocrate et Apparentés votera donc ce budget. Permettez-moi seulement de vous interroger sur les réservistes, dont l'apport pourrait être considérable pour soulager nos forces d'active. : quels...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Les membres du groupe Nouvelle gauche accueillent favorablement l'augmentation du budget de la défense et les montants consacrés à la sécurisation des personnels et des installations, mais aussi à la cyberdéfense. Ce dernier enjeu est crucial, la Revue stratégique 2017 l'a rappelé. S'agissant de la condition militaire, nous prenons également acte de l'annonce du lancement d'un plan Famille. La révision du dispositif Sentinelle va également dans le bon sens. Nous aimerions toutefois quelques précisions quant aux gels et annulations de crédits pour 2017. Après l'annulation de 850 millions de crédits, 700 millions sont toujours gelés. Vous avez indiqué, dans une note adressée à la commission de la défense, que des discussions se tiendraient en octobre avec Bercy pour obtenir ce dégel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne :

... Avez-vous testé concomitamment la retenue à la source ? Bref, quelles mesures comptez-vous prendre afin de garantir que Source Solde ne soit pas un Louvois bis ? Enfin, une meilleure conciliation entre vie militaire et vie familiale est une revendication forte de nos soldats. Essentielle pour la fidélisation de nos troupes, elle fait partie de vos priorités et sera déclinée dans le nouveau plan Famille pluriannuel : quelles seront les mesures appliquées dès 2018 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Lejeune :

...en de structures comme l'Institution de gestion sociale des armées (IGESA), en charge de la gestion des établissements sociaux et médico-sociaux du ministère, au profit de ses ressortissants, civils ou militaires, actifs ou retraités. Plus généralement, c'est la vie familiale qui doit être facilitée. Pouvez-vous nous dire entre quelles actions seront ventilés les crédits consacrés au nouveau plan Famille ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

Vous avez dévoilé mardi dernier votre plan Famille destiné à améliorer les conditions de vie des militaires et de leurs familles. C'est un plan innovant, courageux et profondément utile car il répond d'abord aux besoins d'une société moderne, qui a évolué et dans laquelle s'insèrent le militaire et sa famille. Ce plan est incontestablement ancré dans le réel : il vise à concilier vies familiale et professionnelle, à répondre aux nouveaux modes d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Trisse :

Je souligne la hausse des crédits de la mission « Défense », dans un contexte budgétaire marqué par la volonté de contenir le déficit public. Ce budget me semble dynamique et ambitieux : nos armées n'en seront que renforcées. Au sein du programme 212, « Soutien de la politique de la défense », et dans le cadre du plan Famille, présenté mardi dernier, une des mesures consiste à accompagner tous les membres des familles dans les domaines du travail, de la scolarité et de la vie associative. Bien souvent, retrouver du travail après chaque mutation est un véritable problème pour les conjoints de militaires. Comment comptez-vous mettre en oeuvre concrètement l'accompagnement professionnel des conjoints ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

...de chômage des conjoints des marins qui gagnent le moins bien leur vie, les quartiers-maîtres et les marins en début de carrière, est supérieur de 25 % à la moyenne. L'amiral a par ailleurs souhaité qu'avant de partir pour trois mois, les marins bénéficient le plus possible d'un préavis plus décent, de plus de trois jours. Tous ces éléments ont trouvé un écho dans votre plan d'accompagnement des familles, dont il est beaucoup question ce soir, à juste titre. Il semble que ce plan, tout à votre honneur, ait eu un accueil plutôt favorable chez les militaires. Est-il envisagé, à compter de 2018, d'assurer une information quant aux durées prévisibles d'affectation afin de permettre aux militaires d'organiser au mieux leur vie de famille ? S'il n'est pas trop tôt, pouvez-vous préciser les modalités o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...de trouver grâce à vos yeux, nous souhaitons, au minimum, que le taux d'augmentation du chiffre d'affaires à partir duquel les entreprises pharmaceutiques contribuent à l'assurance maladie descende à 0 %. Derrière ces pourcentages, l'enjeu est de taille : permettre ou non à des milliers de patients de ne pas voir le prix de leurs médicaments augmenter et consentir ou non à ce que des milliers de familles ne se ruinent pas pour guérir un proche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Le sujet fait naturellement polémique, mais il doit être abordé. La suppression des allocations familiales aux familles de terroristes ne doit plus être un tabou. Comment accepter que l'argent des Français soit utilisé ni plus ni moins que pour subventionner le terrorisme islamiste ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

N'y a-t-il pas là quelque chose de choquant, de scandaleux, d'inadmissible ? En adhérant aux thèses islamistes, ces personnes clament, revendiquent leur haine de ce que nous sommes, leur haine de la France. Il faut supprimer les allocations non seulement aux familles de terroristes mais aussi aux familles dont l'un des membres est connu pour fréquenter des lieux, des personnes ou des mouvements identifiés par les services de renseignement ou par la justice comme étant des vecteurs de radicalisation islamiste. Donnons-nous les moyens de lutter efficacement contre ceux qui nous font la guerre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Il mérite notre attention, car il touche aux fondements même de ce que nous sommes. Au moment où le Gouvernement rabote le modèle social, où le forfait hospitalier augmente, où la contribution sociale généralisée – CSG – est relevée, où la prestation d'accueil du jeune enfant – PAJE – diminue, cet amendement vise à retirer les prestations sociales aux familles dont l'un des membres a été condamné pour des actes de terrorisme. Il semble impensable que l'on puisse d'un côté demander aux Français de faire des efforts, de se serrer la ceinture – c'est votre discours, mesdames, messieurs les députés de la majorité – et de l'autre, « en même temps » comme vous dites, permettre à des familles dont l'un des membres a été jugé et condamné pour terrorisme de b...