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Je ne comprends pas bien l'argument du rapporteur. La proposition de loi est vraiment intéressante : on sait que les gestes qui sauvent peuvent redonner la vie au moment où elle est sur le point de s'éteindre. Pourquoi donc ne voulez-vous pas systématiser, comme le propose Paul Christophe, cet enseignement pour les élèves, en faire une pratique de masse ? Moi qui suis un professionnel de santé, je vous assure qu'en adoptant cet amendement, vous amplifierez formidablement l'effet de ce que vous proposez. Or, je suis d...
Levons tout malentendu : nous sommes bien d'accord. Cette obligation, ce continuum de la sensibilisation aux gestes qui sauvent est prévue par la loi. Nous ne sommes toutefois pas d'accord avec vous pour préciser ce qui doit figurer dans les programmes scolaires : ce n'est pas le rôle de la loi. C'est pourquoi mon avis est défavorable.
Le présent amendement vise à renforcer les compétences professionnelles des personnels du secteur de la petite enfance – crèches, assistantes maternelles, personnel périscolaire, centre de vacances et de loisirs… – afin qu'ils puissent sensibiliser très tôt les enfants aux gestes d'urgence. La formation pour le personnel de la petite enfance est d'une réelle importance afin de garantir aux enfants une sensibilisation efficace. Cette sensibilisation à reconnaître les risques de l'environnement familier peut se faire très tôt, j'insiste, et très tôt on peut apprendre aux enfants à donner une alerte et à composer le 15.
L'amendement évoque les « gestes d'urgence pour l'enfant », notion qui, à mes yeux, est assez imprécise et ne fait pas partie des éléments enseignés au cours des formations aux gestes qui sauvent. Vous parlez en outre du « personnel exerçant dans le secteur de la petite enfance » : cela inclut-il le personnel de ménage dans les crèches, le personnel de restauration ? Si vous ne visez que le personnel qui est au contact des enfa...
Afin d'assurer à tous les élèves une sensibilisation à la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent, les enseignants ou les personnels de l'éducation nationale, comme les infirmières scolaires, doivent pouvoir initier les élèves, dans le cas où les organismes habilités ou les associations agréées ne pourraient pas le faire pour tous les élèves d'un établissement. Le présent amendement a déjà été partiellement adopté au cours de l'examen du projet de loi pour une école de la confia...
Quand j'ai fait mes études, j'ai commencé par suivre une filière technique, où l'on m'a appris les gestes de premier secours. Par la suite, j'ai repris mes études et j'ai mal tourné : je suis devenu fonctionnaire de l'éducation nationale.
Je vais retirer l'amendement, puisque nous avons eu l'assurance que tous les collégiens recevraient en fin de troisième la formation PSC1. Une sensibilisation de deux heures aux gestes d'urgence n'est pas suffisante. Il faut que tous les collégiens bénéficient de la PSC1 – on les autorise bien à passer l'attestation scolaire de sécurité routière. Je pense qu'il est important de les sensibiliser aux gestes d'urgence, d'autant plus que c'est la jeunesse qui paie le plus lourd tribut aux accidents de voiture. La PSC1 est une formation utile et nécessaire. J'ai bien noté que, d'ic...
Cet amendement va satisfaire notre collègue Paul Molac, puisqu'il a pour objet d'ajouter une sensibilisation à la lutte contre l'arrêt cardiaque et à l'apprentissage des gestes qui sauvent dans les enseignements dispensés par les futurs instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation.
...oir ce débat dans le cadre d'une éventuelle réforme du permis. En outre, cela viendrait ajouter une complexité supplémentaire à un examen, le permis de conduire, qui est déjà très codifié et réglementé. Enfin, le permis de conduire est souvent passé entre 18 et 25 ans. Or nous souhaitons instaurer un continuum éducatif : apprentissage à porter secours à l'école élémentaire ; sensibilisation aux gestes qui sauvent au début du collège ; formation PSC1 pour la totalité des élèves de troisième d'ici à quelques années ; et un filet de sécurité au moment du service national universel, avec, peut-être, des touches de rappel en matière de premiers secours. Si l'on adopte cet amendement, on risque d'ajouter juste après les études, au moment du permis de conduire, une sensibilisation supplémentaire, qu...
Dans l'optique du continuum que vous évoquez, monsieur le rapporteur – et avec lequel nous sommes d'accord – , il importerait de retenir aussi la période de la vie active et de faire en sorte que l'on forme aussi les salariés dans les entreprises. C'est pourquoi le présent amendement tend à instaurer l'obligation pour les employeurs de prévoir pour leurs salariés une formation aux gestes de premier secours. Cette formation doit être réalisée avant le départ à la retraite – sachant que c'est l'âge auquel le risque d'accident est le plus élevé.
...nsibilisation ». Par ce terme, on n'entend pas ce que nous faisons, en ce moment, à travers la vidéo, à destination des personnes qui nous regardent. Non : il s'agit bien d'une mini-formation de deux heures, durant laquelle les gens pratiquent sur des mannequins et apprennent à faire des massages cardiaques. Quand on parle de sensibilisation, il s'agit donc en réalité d'une petite formation à des gestes pratiques, et pas uniquement d'un message adressé à quelqu'un.
Monsieur Di Filippo, vous évoquez le coût des formations pour sauver des vies, mais une vie n'a pas de prix ! Il me paraît compliqué de parler de coût en cette matière. D'autre part, quitte à me faire détester par M. le rapporteur et M. le secrétaire d'État, je veux signaler que l'expression utilisée dans l'hémicycle – « les gestes qui sauvent » – me semble impropre. Au cours de ma formation, j'ai plutôt appris que ces gestes « pouvaient » sauver. S'agissant de la formation d'enfants et d'employés, il conviendrait d'indiquer que l'on peut faire ces gestes et ne réussir à sauver personne. C'est important, psychologiquement.
À travers ce texte, notre objectif est de changer de paradigme, en ne faisant pas tout reposer sur les secours, mais en mobilisant les citoyens pour secourir autrui. Or les personnes en situation de handicap sont des citoyens comme les autres, et ils doivent être considérés comme tels. Depuis 2017, la sensibilisation aux gestes qui sauvent a été adaptée aux personnes en situation de handicap. On peut s'en féliciter. On leur apprend, non à réaliser elles-mêmes les gestes, mais à permettre à une personne tierce de les réaliser. Le présent amendement tend à préciser que la formation proposée est adaptée aux personnes en situation de handicap.
La présente proposition de loi doit permettre de poser les fondements d'une formation en continu aux gestes qui sauvent, réalisée durant le temps scolaire, et au-delà, d'assurer le maintien des acquis. Cependant, il apparaît nécessaire de proposer d'autres mesures si nous souhaitons atteindre l'objectif ambitieux de rendre 80 % de la population capable de pratiquer les gestes qui sauvent. En matière de secourisme, le code du travail prévoit déjà l'obligation de la présence d'un salarié sauveteur seco...
Cet amendement d'appel vise à intégrer les formations aux gestes de premier secours dans les plans de développement des compétences proposés aux salariés par l'employeur. De plus, celui-ci devrait chaque année établir un état des lieux du nombre de salariés formés aux gestes de premiers secours et organiser une ou plusieurs sessions de formation pour au moins 10 % des autres salariés.
...ation aux premiers secours, je suggère un autre levier : le compte personnel de formation – CPF – , qui a remplacé le droit individuel à la formation, et auquel tout salarié, fonctionnaire, indépendant ou demandeur d'emploi peut recourir pour suivre une formation qualifiante. Il est donc proposé de compléter l'article L. 6323-6 du code du travail afin d'ajouter les formations au secourisme et aux gestes qui sauvent aux actions de formation éligibles au CPF.
L'article 5 dispose déjà que « la formation des arbitres et juges intègre une sensibilisation à la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent », et Stéphanie Rist a souhaité aller plus loin en proposant d'étendre cette sensibilisation aux entraîneurs sportifs professionnels. C'est un amendement que nous, ses collègues du groupe majoritaire, avons cosigné car nous estimons que la France doit être exemplaire, et d'autant plus qu'elle va organiser dans les mois et les années qui viennent des événements sportifs importants, je...
Cet amendement vise à compléter l'article L. 211-7 du code du sport car outre les arbitres et les juges, il convient que l'ensemble des personnes qui suivent une formation aux professions en lien avec les activités physiques et sportives soient sensibilisées à la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent.
...ose avec mes collègues du groupe MODEM et apparentés vise à compléter l'article L. 211-7 du code du sport, qui prévoit déjà que « les programmes de formation des professions des activités physiques et sportives comprennent un enseignement sur le sport pour les handicapés », en y intégrant également un enseignement sur la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et une formation aux gestes qui sauvent.
Cette disposition me semble intéressante car elle viendrait en complément de la formation aux gestes qui sauvent dispensée aux arbitres, aux juges sportifs et aux entraîneurs. Le monde du sport est en effet un bon relais pour impulser ce type de sensibilisation, notamment parmi les étudiants.