Interventions sur "grande distribution"

142 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

... de proposer la contractualisation et des accords de filières qui existent et qui marchent. Je viens d'un département où le comité interprofessionnel de gestion du Comté (CGC) permet ainsi aux agriculteurs d'être rémunérés à 600 euros la tonne de lait. Quelle influence avez-vous pour encourager ce genre d'organisation en filières ? Je pense que cela va dans l'intérêt de tout le monde, puisque la grande distribution est aujourd'hui contestée par le consommateur, qui veut savoir ce qu'il mange et connaître les conséquences sociales et environnementales de ses décisions. On voit se développer de plus en plus les circuits courts, qui permettent de maintenir un maillage de fermes familiales dans les territoires ruraux. Quel est le rôle de la FNSEA pour encourager ce système de commercialisation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

Je vais moi aussi vous poser à nouveau ma question concernant le lait tout à l'heure. Dans les négociations, il semble qu'on ait identifié des transformateurs et des coopératives agissant en votre nom. Ce sont ces intermédiaires qui négocient avec la grande distribution. Quelle est dès lors votre part de responsabilité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Je terminerai ce cycle de questions en vous demandant si la mise en concurrence internationale des biens alimentaires achetés par la grande distribution est un argument utilisé pour faire pression sur les prix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Et comment percevrez-vous, avec quelques dizaines années de recul, la bienveillance en France et en Europe à l'égard de la concentration de la puissance de feu que représente la grande distribution, qui s'est structurée en centrales d'achat au niveau national, et maintenant au niveau européen, tandis que, dans le même temps, l'Autorité de la concurrence impose des exigences très fortes lorsque les acteurs en amont de la filière, c'est-à-dire les agriculteurs, veulent se structurer en organisations de producteurs. Il est très vite opposé des problèmes de concurrence, alors que les pouvoirs p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

Je reviens sur le lait, mais cet exemple vaut pour la viande et toutes les autres filières. Nous avons, au Parlement, la possibilité de contrôler la mise en oeuvre de la loi. Nous nous en sommes saisis, nous continuerons à le faire. S'agissant du lait, le médiateur s'est saisi par notre intermédiaire, car nous ne savions pas quoi faire. Vous dites que la responsabilité vient de la grande distribution, vous avez évoqué quelques exemples fort sympathiques, on sait d'ailleurs que les dernières négociations, avec Lidl et Danone, sont respectueuses et les agriculteurs s'y retrouvent. Vous avez aussi parlé du Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (CNIEL), au sein duquel on trouve notamment les transformateurs. Vous dites que le médiateur a mis en place un observatoire, mais nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Suite à la pression exercée par la grande distribution depuis des dizaines d'années sur les prix, les prix, et les prix, c'est sur l'ensemble des acteurs – industriels et producteurs – que l'on fait peser une baisse de revenus. À force de vendre des prix bas, et non pas des denrées alimentaires, on déstructure toute une filière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Nous vous sentons assez réservé à l'égard des travaux des États généraux de l'alimentation (EGA) et du texte de loi qui en est ressorti. Vous allez jusqu'à mettre au défi d'obliger la grande distribution à s'approvisionner presque exclusivement de produits français. Pourtant, il ne vous échappe pas que la question alimentaire est européenne et mondiale. Ces positions ne sont-elles pas contradictoires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

...ous remercie, monsieur Girardi, pour votre présentation qui nous plonge dans la réalité la plus concrète et soulève des questions politiques, au sens noble du terme. Dans ce contexte, quelle analyse faites-vous de la loi EGAlim ? Permet-elle de répondre aux problèmes que vous décrivez ? Peut-elle contribuer à redonner des revenus aux paysans, grâce à un meilleur partage de la valeur ajoutée ? La grande distribution est le maillon d'un environnement plus global où agissent d'autres opérateurs. Elle est dépendante des consommateurs en aval, certes, mais aussi des filières en amont, jusqu'aux producteurs voire aux fournisseurs de ces derniers. Quelles relations entretiennent ces différents opérateurs ? Comment les politiques publiques peuvent-elles aider à trouver un juste équilibre entre les rémunérations de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

La loi précise que des négociations doivent se tenir avec la grande distribution, et être tracées par écrit. Ces négociations annuelles ou pluriannuelles ont-elles bel et bien lieu ? Par ailleurs, je m'étonne que les producteurs ou leurs organisations ne saisissent pas la justice lorsqu'ils sont victimes de pratiques qui dérogent à la loi. Pourquoi les coopératives ne les défendent-elles pas mieux ? Enfin, nous savons qu'aujourd'hui, la grande distribution se trouve elle-mê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

...on des fraudes (DGCCRF) peuvent en outre contribuer à un meilleur respect de la loi par les acteurs qui prennent part aux négociations. Je souhaiterais également recueillir votre point de vue, monsieur Girardi, sur la contractualisation et son caractère pluriannuel. Ce dispositif est en effet censé protéger les prix négociés par les agriculteurs du levier de l'importation massive actionné par la grande distribution. Enfin, monsieur le vice-président, vous avez décrit les mécanismes employés par certains acteurs pour contourner les lois. Que préconisez-vous, au sein des organisations professionnelles, pour contrer ces pratiques ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Mesdames, messieurs les députés, je vous propose de démarrer notre audition concernant la commission d'enquête relative aux relations commerciales, et notamment au rôle que tiennent la grande distribution et les centrales d'achat dans les relations commerciales. Nous avons le plaisir d'accueillir M. Bernard Oudard, administrateur de la Coordination rurale (CR). Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, je vais vous demander, monsieur Oudard, de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

Je vous remercie pour votre exposé. La pratique des petites structures m'intéresse beaucoup. Je voudrais vraiment comprendre comment vous arrivez à être en position de négocier votre prix avec la grande distribution. Cette négociation est-elle fondée sur la valeur ajoutée, la montée en gamme ? Peut-être n'avez-vous pas de lien attitré avec certains magasins ? Disposez-vous d'une stratégie particulière ? Je suis très intéressée car dans les outre-mer nous n'avons que de petites structures, et le poids de l'importation est vraiment très important.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation à venir nous présenter les propositions de votre organisation syndicale. Pourriez-vous nous préciser la durée des contrats que vous signez avec la grande distribution ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Soit, mais les producteurs de votre région ? S'ils signent des contrats, quelle en est la durée ? La Coordination rurale a-t-elle formulé des propositions pour stabiliser les relations commerciales, en particulier avec la grande distribution ? Aviez-vous présenté des propositions dans le cadre des États généraux de l'alimentation ? Et, avec le recul, considérez-vous qu'elles sont toujours valables, ou bien, à la lumière de la loi que nous avons discutée puis votée l'an dernier, avez-vous des modifications dont vous voudriez nous faire part ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Quelles ont été vos contributions aux débats lors de ces États généraux ? Et quelles étaient vos attentes ? Aujourd'hui, que devons-nous faire pour que les relations que vous entretenez avec la grande distribution correspondent à ces attentes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Monsieur Oudard, je vous remercie de vous être déplacé pour répondre aux questions de la représentation nationale. Parmi vos adhérents, quelle proportion vend directement à la grande distribution, et quelle proportion à l'industrie agroalimentaire ? Vous avez également évoqué les centrales d'achat. Passer de quatre à huit ou à douze centrales d'achat simplifierait-il la donne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

En tant que producteur expérimenté, pensez-vous que la politique commerciale mise en oeuvre dans notre pays par les acteurs de la grande distribution, depuis un certain nombre d'années, et qui est fondée pour beaucoup sur les prix bas, a contribué à une déflation, à une dévalorisation des produits que vous commercialisez et qui sont, vous l'avez dit, des produits de qualité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Dans la logique des propos que j'ai tenus à l'article 1er sur le contrat en cascade, il n'y a pas de raisons a priori d'exclure les coopératives de l'application de la clause de renégociation de l'article L. 441- 8 du code de commerce. Ces structures sont certes atypiques, mais elles négocient, comme toutes les entreprises, avec la grande distribution et ces négociations aval ont des conséquences sur la rémunération de leurs associés coopérateurs. Je suis donc défavorable à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ns laquelle la construction des prix s'est formée ces dernières années a conduit, nous le savons, à un affaissement de la rémunération des agriculteurs. Elle a aussi amené le consommateur, d'une certaine manière, à perdre un grand nombre de ses repères sur le juste prix d'un produit. Cette spirale infernale a abouti à la guerre de prix qu'on connaît, instrumentalisée et portée avec énergie par la grande distribution, et a conduit à dégrader la qualité des produits vendus. Nos débats ont montré qu'il fallait veiller rigoureusement à ce que cela ne soit pas accentué par l'ouverture à la concurrence et l'élaboration, en cours, de traités internationaux. Comme nous le voyons, nos concitoyens, en particulier les jeunes générations, sont attachés à la traçabilité, à la qualité des produits. Un espace s'ouvre donc...