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... sanitaire a été inefficace du point de vue de la santé publique, le passe vaccinal le sera tout autant. Le test et les masques devraient être gratuits pour tous ; or ce n'est toujours pas le cas. La crise sanitaire vous sert de prétexte pour renforcer la société de contrôle que vous avez instaurée, pour jouer sur la peur et diviser nos concitoyens. Vous détournez leur attention des besoins de l'hôpital et de votre politique antisociale. Vous avez cassé le lien social et brisé toute projection vers l'avenir. L'article 1er contribue à aggraver la fracture entre une partie grandissante de la population et les institutions, alors qu'il faudrait convaincre, notamment en cessant de raconter tout et son contraire et en faisant preuve de transparence. Nous vous demandons la suppression de cet article....
Monsieur le ministre, vous avez dit tout à l'heure que vous mettiez en place le passe vaccinal pour protéger l'hôpital. Mais c'est de vous qu'il faut protéger l'hôpital !
...octeur Kierzek que j'ai relevés aujourd'hui. Car nous savons désormais que la vaccination représente une protection individuelle et pas collective. Pourtant, et contrairement à toutes vos déclarations, monsieur le ministre, vous allez imposer une politique sanitaire qui ne sera ni efficace ni juste. Incohérence, jusqu'au-boutisme, mensonges répétés… Vous allez finir par transformer notre pays en hôpital psychiatrique tant vos décisions et vos propositions rendent les Français fous ! Vous vous enfermez, en réduisant les libertés, en refusant de changer de politique sanitaire et même en couvrant de légions d'honneur les artisans des échecs précédents, dans une logique qui devient sans limite. Il est encore temps de réagir et de renoncer à ce passe vaccinal.
…ce que nous avons fait de notre hôpital public et de notre système de santé, ce que nous avons fait de la responsabilité individuelle de nos concitoyens que, méthodiquement, nous sommes en train de transformer en robots dénués de tout sens de la responsabilité.
J'ai presque fini, madame la présidente. On annonce que d'autres pandémies sont possibles ; si nous n'avons pas quelques lits d'urgence à l'hôpital, je me demande bien comment nous ferons face. Je suis totalement opposé à votre mesure !
...donc établie par les faits. La réduction des libertés publiques ne permet pas de contrôler l'épidémie ; elle ne fait que renforcer encore un peu plus l'autoritarisme et la société du contrôle permanent. Pourtant, comme toujours, les restrictions de libertés risquent de perdurer. Vous avez été incapables d'organiser la société pour faire face à l'épidémie. Non seulement vous avez fermé des lits d'hôpital – c'est une direction de votre ministère qui le dit, pas nous –, mais vous n'avez pas su organiser la distribution des masques, des tests et des vaccins, ni proposer des protocoles sanitaires cohérents, notamment à l'école. Vous mentez de façon éhontée aux Français, et vous passez votre temps à dénigrer et stigmatiser ceux qui vous le font remarquer, comme vous venez de le faire à l'instant. Vou...
pour lutter contre la pandémie et prévenir les formes graves de la maladie ; cependant, il n'empêche pas la transmission et la circulation du virus. Ce n'est qu'un élément parmi d'autres d'une stratégie globale de réponse à l'épidémie. Pourtant, depuis qu'il est disponible, vous misez tout sur lui. Vous n'estimez pas nécessaire de faire quoi que ce soit d'autre : ni soutenir l'hôpital public et ses personnels exténués par deux ans de pandémie, ni engager la constitution d'un pôle public du médicament, encore moins agir pour lever les brevets sur les vaccins – et je ne parle même pas de la lutte contre les causes de l'apparition des pandémies. Le passe vaccinal n'apporte aucune réponse à ces questions, c'est pourquoi nous demandons sa suppression.
...nt parmi les gens les plus éloignés de la réponse de soins. De même, vous dites, en vous tapant sur le ventre, que vous êtes les meilleurs, que vous avez fait mieux que le PS, que la droite – ce qui n'est pas difficile – en matière de santé, mais vous restez sourds aux revendications des soignants, à leur cri d'alarme, que nous relayons, nous, sur ces bancs, depuis juin 2017 en vous disant que l'hôpital est dans l'abîme et ne tiendra pas. Deux postes ont été créés en réanimation dans la loi de financement de la sécurité sociale pour faire face à la crise !
Un dernier mot. Vous dites vous satisfaire de la gratuité de l'hôpital public mais vous faites l'impasse sur le fait que, depuis le 1er janvier, il faut payer pour accéder aux urgences, à cause de votre politique du parti pris de l'argent en lieu et place du parti pris des gens.
Cet amendement me donne l'occasion de revenir sur la situation de l'hôpital. Je prends acte de l'explication que vous nous avez donnée, monsieur le ministre, sur la réduction du nombre de lits. Reste que nous faisons face à une grave pénurie de soignants. Je pense que nous serons tous d'accord ici pour rendre un hommage vibrant à ces soignants épuisés, eux qui sont depuis deux ans en première ligne. Beaucoup n'ont même pas pu prendre de congés pendant la période des fêt...
Comme c'est la première fois que je prends la parole, j'adresse tous mes vœux à cet hémicycle. Il n'est pas question de remettre en cause l'efficacité vaccinale. Je la mesure chez moi à Béziers. L'hôpital de la ville, qui couvre tout l'ouest héraultais, soit une population de 300 000 personnes, comptait ce matin 48 malades du covid, dont douze en réanimation. Sur ces douze, onze n'étaient pas vaccinés, et le seul qui l'était n'avait pas reçu sa dose de rappel et souffrait de comorbidités. L'efficacité vaccinale est donc bien réelle, il n'est pas question de la contester.