1065 interventions trouvées.
Une deuxième vague, puis une troisième vague sont apparues et vous n'aviez rien vu arriver ; alors que le variant omicron déclenche une quatrième vague, vous commencez par affirmer que la France s'en est mieux sortie que tout le monde ! Vous avez semé un chaos indescriptible par votre imprévoyance – à tel point qu'à la Martinique, vous avez envoyé des charges de police à l'hôpital contre ceux qui n'étaient pas vaccinés.
... plus, personne n'avait rien prévu, sinon de tuer tous les animaux lorsque la situation deviendrait extrême. Une autre mesure radicale s'impose : réorganiser massivement la production des masques FFP2, qui s'est effondrée de 90 % en 2021. Rappelons que ces masques sont obligatoires en Autriche, en Italie et encore en Bavière. Enfin, vous devez proclamer un moratoire sur les fermetures de lits d'hôpital – il en a été supprimé 17 000,…
…sans compter les départs de personnel : voilà la racine de la crise. Vous n'avez rien trouvé de mieux que de fixer une échéance à partir de laquelle les soignants non vaccinés seront expulsés, aggravant la crise générale de l'organisation de l'hôpital. Vous vous êtes trompés sur tout : les tests, les masques, les jauges, les vaccins, les vagues d'épidémie… Au bord de l'abîme, vous n'avez qu'un mot d'ordre : faisons un grand pas.
Quel message enverrions-nous aux 50 millions de Français qui ont fait le geste de la vaccination et sont aujourd'hui victimes de déprogrammations à l'hôpital, qui ne pourront pas être opérés pour un cancer ou des problèmes cardio-vasculaires, et pour qui il n'y a pas de lits d'hospitalisation parce que 5 millions de personnes ont fait le choix de la non-vaccination et devront, malheureusement, être admises à l'hôpital ou en réanimation ? En réalité, le problème n'est pas seulement là, monsieur Mélenchon. Ce que les insoumis nous proposent, c'est, fin...
Bien sûr que si ! Vous avez été contre les confinements et contre les couvre-feu. Lorsque nous avons demandé des crédits supplémentaires pour l'hôpital, vous avez voté contre. Vous étiez contre le passe sanitaire et vous êtes contre le passe vaccinal. Si nous vous suivions, il n'y aurait aucune mesure contre cette pandémie. Votre programme, monsieur Mélenchon, c'est le chaos, c'est la chienlit !
…de poursuivre – et c'est de bonne guerre – ses critiques acerbes contre le Président de la République que vous combattez. Nous devons vous reconnaître la constance avec laquelle vous développez depuis le début de la crise vos arguments – dont certains sont, du reste, tout à fait légitimes et auxquels nous pouvons souscrire. Vous n'avez cependant consacré que deux phrases à l'hôpital public ,
La principale question est en effet de savoir si nous sommes en mesure de sauver l'hôpital public,…
...ons chirurgicales, l'annulation de certaines consultations, des retards au diagnostic et la remise de diverses formes de soins nécessaires pour des milliers de nos concitoyens qui souffrent de maladies. La Ligue du cancer, par exemple, donne l'alerte : près de 93 000 diagnostics de cancer n'ont pas pu être établis en 2020. Voilà ce qui signifie concrètement une politique d'austérité appliquée à l'hôpital public, que vous avez menée et que vous continuez de mener en pleine pandémie.
...azez des soignants avec leurs patients en Martinique, mais la discussion médiatique qui se joue maintenant est de savoir s'il faut, oui ou non, continuer à soigner les non-vaccinés. Peut-être allez-vous nous dire que nous allons arrêter de soigner les fumeurs ou toutes les personnes qui souffrent de comorbidités – diabète, cancer ou troubles cardio-vasculaires –, puisque ce sont 72 % des gens à l'hôpital qui souffrent de comorbidités avec le covid.
...ette motion de rejet, parce que, s'il y a lieu de débattre, il y a lieu aussi de se faire vacciner. Parce que nous sommes la première force d'opposition à ce Gouvernement depuis cinq ans, parce que nous avons demandé et animé une commission d'enquête parlementaire, nous savons qu'il y a eu un manque de préparation, un manque d'anticipation dans la crise, des défauts de gestion dans les EHPAD, à l'hôpital, dans les écoles. Mais nous sommes aussi responsables, favorables à la vaccination et favorables au passe vaccinal parce qu'il contribue à augmenter la couverture vaccinale et parce que la situation des soignants et des hôpitaux nous le demande, nous le commande. Nous voterons donc contre cette motion de rejet.
Je me demande s'il ne faut pas prendre d'autres mesures plutôt que de rester le nez dans le guidon sur la vaccination. Vous avez proposé de limiter les contacts avec le recours au télétravail, et c'est une bonne chose. Vous auriez pu aussi différer la rentrée des classes, mais vous n'avez pas choisi cette solution. Quant à la question de l'hôpital, c'est un gros problème. Moi qui suis élu d'un territoire où l'on trouve des déserts médicaux, je peux dire que nous n'avons pas agi, collectivement, comme nous aurions dû le faire – et je n'en incrimine pas seulement ce gouvernement en particulier, mais aussi tous les précédents. Il est temps d'agir pour l'hôpital, en prenant la question à bras-le-corps : c'est ce que j'aurais souhaité. Notre g...
...u dimanche – que nous serons forcément submergés par les cinquième et sixième vagues, résultant du variant omicron. Dès lors, les mesures qui nous sont proposées semblent d'une importance relative, quand elles ne paraissent pas complètement inutiles, aux yeux de certains de nos concitoyens. Je voudrais que nous restions concentrés sur l'objectif qui nous réunit, à savoir faire en sorte que l'hôpital public et nos soignants tiennent. Ces derniers sont, comme nous avons pu le constater lors de nos visites au sein des services hospitaliers, totalement épuisés. Ils savent que les patients qu'ils reçoivent sont à 90 ou 95 % des personnes non vaccinées et qu'à cause de cela, de plus en plus d'interventions sans rapport avec la covid doivent être déprogrammées, ce qui pose évidemment la question de...
...variant omicron en Afrique du Sud. Le meilleur moyen de sortir au plus vite de cette crise est de mettre ces vaccins à la disposition des milliards de personnes qui n'ont même pas reçu une seule dose. Même si nous disposons de vaccins, nous avons à prendre des mesures pour développer tous les moyens susceptibles de nous aider à lutter contre la pandémie. Je pense bien sûr à ceux qui concernent l'hôpital. Dans une récente tribune collective, des médecins anesthésistes alertent sur le nombre de médecins à recruter : près de 350 postes seraient à pourvoir dans les services de réanimation. Monsieur le ministre, vous avez fait des efforts, je ne le nie pas, mais vous ne pouvez pas affirmer que vous avez supprimé le numerus clausus : en réalité, vous avez simplement augmenté le nombre de places de 20...
...du qu'elles tenaient aux capacités hospitalières restreintes. Quel aveu s'agissant de l'abandon de ces territoires ! Pourtant, à maintes reprises, nous vous avons alerté sur le problème des moyens, notamment en appelant à une révision du coefficient géographique. En vain ! La présidente de notre groupe, Mathilde Panot, a pour sa part appelé votre attention sur les 4 milliards d'euros retirés à l'hôpital public, sur les 17 900 lits fermés et sur les 14 milliards d'euros d'économies faits sur le dos de la sécurité sociale. Qu'attendez-vous donc pour opérer un rattrapage du service public en outre-mer et mettre un terme à la dégradation de l'hôpital public partout en France ?
Le soir du 31 décembre, comme tous les ans, je suis allé avec le maire de Dieppe à la rencontre de ceux qui prennent soin des gens pour leur témoigner notre soutien et notre reconnaissance : forces de police et de gendarmerie, pompiers, soignants. Nous nous sommes rendus symboliquement aux urgences de la ville. Si l'hôpital est encore debout, j'ai lu dans les regards de toutes ces premières lignes de la gravité et de l'inquiétude face au raz-de-marée annoncé, mais aussi de la colère rentrée devant l'absence de signes politiques forts vers un réarmement de l'hôpital, comme si le covid n'avait pas agi comme un amplificateur de l'abîme dans lequel l'hôpital public est plongé depuis longtemps. C'est dans ce contexte ex...
Je fais partie de celles et ceux qui pensent que la vaccination est nécessaire et indispensable, mais aussi qu'elle ne peut se déployer quoi qu'il en coûte, au prix d'une fracturation de la société et d'une stigmatisation des personnes non vaccinées, qui en fait les uniques responsables des déprogrammations à l'hôpital alors que nombre d'entre elles sont des soignants, et surtout pas en donnant aux restaurateurs des pouvoirs de police. La seule question qui se pose aujourd'hui, c'est celle de savoir si un tel passe vaccinal est nécessaire ou pas sur le plan sanitaire, car c'est bien le calendrier de son instauration qui est discutable. C'est à ce propos que j'aimerais vous interroger, monsieur le ministre : on...
...population parmi laquelle des centaines de milliers de personnes se testent chaque jour, montrant qu'elles ne veulent ni se contaminer ni contaminer leurs voisins, et au sein de laquelle 4 millions de personnes seulement – c'est un record pour un vaccin – ne sont pas vaccinées. Vous nous proposez un passe vaccinal qui cache tous vos manques, tous vos échecs : celui des tests payants ; celui d'un hôpital que vous avez laissé en déshérence
...ntivax ou provax. Nous, Les Républicains, nous le redisons avec détermination : nous sommes de fervents défenseurs de la vaccination, que nous considérons comme le meilleur outil pour enrayer l'épidémie. Oui, la vaccination fonctionne. Elle n'empêche pas totalement la contamination ni la propagation, mais elle permet de diminuer considérablement les risques d'être gravement affecté, d'entrer à l'hôpital, d'être admis en service de réanimation et de mourir. Par conséquent, nous pensons qu'il faut encourager toutes les mesures qui peuvent inciter nos compatriotes à continuer à se faire vacciner, à se faire injecter la troisième dose. Cela étant dit, nous formulons de très fortes réserves, notamment sur l'obligation de passe vaccinal pour les mineurs. Aussi défendrons-nous avec détermination un am...
...viser les Français. Vous ne cessez d'agir ainsi. D'une certaine manière, monsieur Véran, le style étant l'homme, vous êtes l'archétype de cette façon de faire. Vous ne cessez de polémiquer et de considérer que la faute incombe à ceux qui ne sont pas encore vaccinés. Alors même que le taux de vaccination est particulièrement élevé, ces personnes seraient responsables de la situation difficile de l'hôpital public. Monsieur Véran, lors de votre intervention polémique tout à l'heure, vous n'avez pas répondu à propos d'un argument qui avait été donné. Pourquoi avez-vous supprimé plus de 10 000 lits au sein de l'hôpital public depuis 2017 ? Pourquoi avez-vous supprimé, depuis le début de la pandémie, 5 700 lits ? C'est la réalité.
Alors que vous avez créé une situation de saturation au sein de l'hôpital public, vous culpabilisez une partie de nos concitoyens. Fort heureusement, dans quatre-vingt-dix-sept jours…