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On n'a pas suffisamment insisté sur la question du harcèlement scolaire à l'université. Mon rapport ne la traitait pas car elle excédait le périmètre de ma lettre de mission. Mais j'ai ensuite reçu plusieurs associations et syndicats universitaires, qui m'ont contacté pour affirmer que le harcèlement existait également à l'université. C'est pourquoi nous l'avons ajouté à l'article 1er . Je suis donc plutôt favorable à cette proposition, qui va dans le même s...
Il évoque le rôle que pourraient jouer les CLSPD, les conseils locaux – ou intercommunaux – de sécurité et de prévention de la délinquance, dans la lutte et la prévention du harcèlement scolaire. Ces structures, que j'ai connues en tant que maire, réunissent le maire, le président de la communauté de communes, parfois le sous-préfet, les services de gendarmerie, la police municipale, les chefs d'établissement, les bailleurs sociaux et les directeurs d'école. Les directeurs pourraient y présenter des situations de harcèlement et surtout des mesures mises en place dans les établis...
C'est un avis défavorable ou, plutôt, une demande de retrait. Les CLSPD peuvent déjà traiter les problèmes de harcèlement scolaire, des personnes faisant partie de ces structures me l'ont confirmé. L'amendement me semble donc satisfait. De plus, la disposition relève du domaine réglementaire et non législatif.
Tout à fait, la première proposition de mon rapport est de mener une étude permettant de quantifier précisément le phénomène et d'en connaître les évolutions. Au-delà de l'étude, je réclame la création d'un baromètre annuel qui serait par exemple publié lors de la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l'école. Mais cela relève, une fois de plus – je le sais en tant que rapporteur, mais je le savais en tant que député –, du domaine réglementaire. Avis défavorable.