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Cette réaffirmation profondément républicaine implique la renégociation, ou, en cas d'impossibilité, la dénonciation, de certaines stipulations de droit international qui nous empêchent, aujourd'hui, d'arrêter l'immigration de masse. J'ai déjà dit, à cette tribune, les graves difficultés que pose la Convention européenne des droits de l'homme. Je veux mentionner aussi l'accord franco-algérien de 1968. J'ai également à l'esprit le pacte de Marrakech.
J'ajoute, enfin, que nous ne devrons pas nous interdire de renégocier ou de suspendre l'application de certaines directives de l'Union européenne qui entreraient en contradiction avec la nouvelle charte constitutionnelle de l'immigration. Mes chers collègues, je mets au défi le Président Emmanuel Macron : si vous voulez stopper le chaos migratoire, ayez l'audace de suivre le chemin que, nous, Les Républicains, proposons. J'ai la conviction que les Français voudront bientôt reprendre le contrôle, pour que vive la nation et pour que vive la République.
...t de l'Europe. Sans vote à l'issue de cette discussion et sans la moindre prise de décision concrète, nous pouvons légitimement nous interroger sur la finalité de cette initiative, qui nous écarte des priorités exprimées par nos concitoyens – c'est le cas du devenir des retraites ou du pouvoir d'achat. Pire encore pour la majorité, cette déclaration met en évidence les limites de la loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie : débattue l'an dernier et déjà caduque, elle a simplement fragilisé un peu plus l'accueil, sans apporter de réponse aux problèmes rencontrés sur le terrain. La question migratoire mérite d'être débattue avec sérieux et dignité : avec sérieux, car nos déclarations engageant l'opinion ne peuvent se fonder sur des éléments d'exagérati...
Nous sommes réunis ici aujourd'hui sans document préparatoire, sans texte et sans vote pour parler immigration. Il y a un an, nous avons passé une centaine d'heures à examiner la loi asile et immigration, une loi inique de quarante et un articles, à peine entrée en vigueur. Ce débat sur l'immigration a été annoncé après le grand débat national qui, rappelons-le, ne plaçait pas cette question en tête des revendications – l'impôt de solidarité sur la fortune figurait, quant à lui, en pole position, mais vou...
...ler le taux de reconduites effectives aux frontières lorsque vous étiez au pouvoir ? Toujours les mêmes discours, mais aussi toujours les mêmes échecs. Alors, au moment de mener ce débat, je le dis clairement : cette majorité peut regarder les Français en face. Car, depuis deux ans, sans tomber dans la guerre de tranchées, elle a agi : nous avons augmenté de 50 % le budget consacré à l'asile, à l'immigration et à l'intégration.
Nous avons ouvert plus de places d'hébergement au cours des deux premières années de ce quinquennat que pendant toute la durée entière du précédent. Nous avons démantelé un nombre record de filières d'immigration clandestine.
La vérité, c'est que les filières profitent des disparités du système européen au sein duquel vous avez deux fois plus de chances d'obtenir l'asile en France qu'en Allemagne si vous êtes de nationalité afghane. La vérité, c'est que notre système d'asile fonctionne mal, parce qu'il est dévoyé et porte à lui seul le poids du manque de stratégie globale sur l'ensemble des types d'immigration : économique, humanitaire et demain, plus encore, climatique.
...pouvoir, parce que nous connaissons l'importance des enjeux, nous avons su nous rassembler autour de priorités stratégiques très bien énoncées par le président Le Gendre : garantir le droit d'asile, examiner sans concession l'ensemble de nos dispositifs, avoir une approche plus transversale des politiques migratoires, défendre une refonte de l'asile en Europe, repenser notre approche en matière d'immigration économique et analyser de façon stratégique nos politiques de développement. Et nous devrons le faire sans totem ni tabou. Je voudrais insister à cet égard sur le sujet de l'immigration économique, car il est au fond symbolique du débat que nous avons depuis des années sur la question des politiques migratoires, et qui réduit celle-ci au problème de l'asile. C'est évidemment une vue trop étroite...
De ce débat, nous pouvions attendre le pire – un énième artifice de communication – comme le meilleur – le point de départ salutaire d'un changement radical de politique en matière d'immigration, qui rompe avec l'esprit du pacte de Marrakech que vous avez dangereusement approuvé. Votre discours, monsieur le Premier ministre, nous a apporté la réponse en direct. Ce débat sera stérile et inutile.
Nous sommes pourtant aujourd'hui au pied du mur, l'ensemble des voyants est au rouge. L'immigration légale bat des records : 256 000 titres de séjour en 2018, soit deux fois plus qu'il y a vingt ans. L'immigration illégale atteint des sommets : on compte 400 000 à 500 000 étrangers en situation irrégulière dans notre pays. La demande d'asile est hors de contrôle : il y avait 123 000 demandeurs d'asile l'an dernier, il y en aura sans doute plus de 130 000 cette année. Notre pays est dans l'incap...
...géopolitiques et environnementales, la pression migratoire aux frontières de l'Europe ne devrait cesser de croître au cours des prochaines années. Cela a été dit : la population africaine devrait doubler d'ici à 2050. Or, jusqu'alors, le Gouvernement a adopté des pudeurs de violette sur le sujet, le Président Macron ayant estimé tour à tour qu'on ne pouvait pas parler de crise migratoire et que l'immigration constituait une chance. Son discours vient de changer, c'est heureux, mais les actes ne sont toujours pas là. Ce débat ne servira à rien si aucune mesure nouvelle, concrète, efficace, pragmatique, n'est proposée à son issue. Pourtant des solutions existent pour permettre à notre pays de retrouver sa souveraineté, sa capacité à garantir la cohésion sociale et sa sécurité. Je vous propose – nous v...
Fort dans les mots, le Gouvernement a jusqu'à présent été faible dans les actes pour juguler l'immigration de masse. Aujourd'hui, nous vous demandons solennellement que ce débat ouvre la voie à une réforme concrète et globale de notre politique migratoire.
Nous sommes réunis dans cet hémicycle pour parler d'immigration – j'allais dire : encore une fois d'immigration. Les lois sur l'immigration ont été nombreuses depuis trente ans, non pas pour être opérantes, mais pour gagner du temps, pour faire croire à l'opinion qu'on agissait. Ces débats étaient de faux débats, ils n'ont abouti qu'à des propos de tribune, à des postures tartarinesques, à des lois cosmétiques. Aujourd'hui, cette séance a lieu parce que l'op...
Oui, une « submersion », j'ose le terme, car il décrit la réalité de ce flux ininterrompu qui déferle sur nos villes, sur nos bourgs et maintenant, à cause de votre politique irresponsable d'implantation rurale de migrants, jusqu'au moindre village. La question de l'immigration est restée longtemps taboue. Quelle absurdité ! Comme s'il était illégitime, au moment où le monde vit de gigantesques déplacements de populations, de s'intéresser à ces flux démographiques. Quelle trahison aussi, car le rôle premier et même l'honneur des politiques sont de protéger leur peuple. Ce n'est pas ce que nos dirigeants ont fait : non seulement ils ont laissé faire, mais ils ont organis...
Regroupement familial, immigration de travail transformée en immigration de peuplement, régularisations massives, assouplissement des critères exigés pour les titres de séjour, ouverture des frontières avec Schengen, incitation au dévoiement du droit d'asile – la liste est longue et non exhaustive. Derrières ces dissimulations et ces abandons, derrière ces mystifications et ces trahisons, il y a certes l'incompétence de nos dirig...
C'est pourquoi personne ne croit les déclarations officielles, ces fausses intentions que tous vos actes invalident. Nous avons devant les yeux la perversité du « en même temps » : M. Macron se dit préoccupé par l'immigration et dans le même temps fait le tour de l'Europe pour menacer de sanctions financières les pays qui résistent à la vague migratoire. Comment M. Macron peut-il oser déplorer le nombre d'entrées quand, depuis sept ans qu'il inspire le pouvoir et deux ans qu'il l'exerce, ce nombre atteint des niveaux exponentiels, quand le regroupement familial a été élargi il y a quelques mois pour les migrants mineu...
… et encore moins, si c'est possible, en votre ministre de l'intérieur, pour régler le dramatique problème de l'immigration qui fait tant souffrir nos compatriotes. Vous êtes, dans cette assemblée, une majorité à vouloir que cette folie migratoire continue ; vous êtes, Français, une majorité à vouloir que cette folie migratoire s'arrête. Alors, monsieur le Premier ministre, sur ce sujet majeur de l'immigration, plutôt qu'un petit débat sans vote, ayez le courage d'organiser enfin un grand référendum !
« La politique, c'est l'art de rendre possible ce qui est nécessaire », disait le président Jacques Chirac. Ce qui est nécessaire aujourd'hui, pour les femmes et les hommes politiques que nous sommes, c'est de réconcilier les Françaises et les Français avec l'immigration.
Pour que cette réconciliation puisse avoir lieu, nous devons mettre un terme aux craintes de nos concitoyens et dire les choses telles qu'elles sont réellement, sans démagogie, sans rien minimiser, sans rien occulter et sans aucune naïveté. Lutter contre l'immigration irrégulière, c'est permettre de mieux accueillir les personnes qui en ont réellement besoin, éviter que des familles ayant obtenu le droit d'asile soient laissées pour compte, et intégrer plus efficacement des étrangers qui ont respecté les règles de notre République et souhaitent vivre dans notre pays. Savons-nous aujourd'hui combien de personnes en situation irrégulière résident et circulent s...
Plus de deux ans après son élection, le Président de la République n'a toujours pas répondu à cette simple question : veut-il plus ou moins d'immigration en France ? Il n'y répond pas, et son gouvernement non plus, tout simplement car ils sont incapables de définir une politique migratoire efficace pour notre pays. Ils ne le veulent pas, car imposer le débat migratoire à la société, d'une part, et ne rien faire pour diminuer l'immigration en France, d'autre part, demeure la seule garantie pour la majorité d'affronter l'extrême droite au second tou...