Interventions sur "jeune"

106 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

... devenue l'établissement qui, en France, accueille chaque année le plus de bacheliers professionnels. La loi de 2013 prévoit certes un accès prioritaire des bacheliers professionnels et technologiques à ces formations créées à l'origine, faut-il le rappeler, à leur intention. Mais cette disposition a eu un effet très limité du fait des capacités d'accueil trop faibles dans ces filières. Pour les jeunes Réunionnais, la réussite dans l'enseignement supérieur passera nécessairement par la multiplication des places en BTS et en IUT. Du maritime à la biodiversité, de la transition énergétique à la révolution numérique, les domaines de spécialisation ne manquent pas ; les perspectives d'emploi non plus, y compris dans notre environnement régional. Le texte se préoccupe aussi des conditions de vie d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit :

...ité. Je tiens tout d'abord à souligner que nous sommes ravis que le projet de loi de finances pour 2018 apporte 200 millions d'euros supplémentaires au budget de l'enseignement supérieur pour soutenir la mise en oeuvre de ce plan. La concertation qui a précédé l'élaboration du plan Étudiants a permis de converger vers l'idée largement partagée que nous devons être en mesure de proposer à chaque jeune un parcours d'orientation et de formation réaliste en lien avec son projet personnel. Vice-président d'une université jusqu'à mon élection, j'ai pu mesurer les difficultés rencontrées par notre système d'orientation arrivé à bout de souffle et conduisant certains lycéens à subir leur orientation, ce qui se traduit souvent par un échec dès les premiers pas dans l'enseignement supérieur. La plate...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...» comme s'il s'agissait du pire des dangers. Je crois pourtant possible d'améliorer l'adéquation des formations aux opportunités d'emploi sans vendre son âme. Du reste n'est-ce pas ce qui justifie le fait de publier à destination des candidats étudiants les taux d'insertion par filière ? Beaucoup pourtant trouvent une telle adéquation plus insupportable que le taux de chômage scandaleux de notre jeunesse. Il faut changer de paradigme, non par un assujettissement aux exigences du marché mais par une exigence qualitative qui donne confiance aux jeunes et à leurs familles. Les filières qui réussissent sont aussi celles qui sont le plus exigeantes : les classes préparatoires qui, contrairement à ce que l'on croit, comptent un bon nombre d'élèves boursiers, mais aussi les filières technologiques, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...oximité – ce que j'appelle les « universités des métiers » – , dans des domaines aussi variés que l'eau, l'environnement, l'agroalimentaire ou le tourisme durable, par exemple. Cette idée des universités des métiers, valorisant l'apprentissage et l'alternance – sujets également absents de votre projet de loi – mérite d'être débattue dans cet hémicycle. D'abord, ces établissements formeraient des jeunes susceptibles d'exercer les nombreux métiers aujourd'hui sous tension. Ensuite, ils apporteraient des réponses concrètes et locales de formation supérieure à des jeunes ruraux éloignés des grandes métropoles, et dont les études coûtent plus cher, parce qu'il leur faut se déplacer et se loger. Comme dans les domaines de la santé ou du numérique, c'est la question de l'égalité territoriale qui se p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

L'article 1er comprend plusieurs des nouveautés essentielles introduites par ce projet de loi. Premièrement, j'y reviens, il supprime le tirage au sort, qui s'est fortement développé ces dernières années : il a concerné, l'an passé, 169 filières de licence, contre 78 en 2016. Or il n'y a rien de plus injuste ni de plus inefficace que le tirage au sort. Injuste parce qu'il nie l'ambition de nos jeunes, leurs envies et leurs projets, mais aussi leurs efforts lorsqu'ils ont construit leur parcours scolaire dans le but précis d'atteindre une filière donnée de l'enseignement supérieur. Inefficace parce que, en choisissant au hasard les bacheliers affectés dans telle ou telle filière, il a pu sélectionner des jeunes qui ne disposaient ni de tout le bagage ni de l'envie nécessaires pour y réussir. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Alors que nous entamons l'examen de ce projet de loi, le constat s'impose à nous : l'engorgement de certaines filières a conduit à des pratiques qui ne respectent pas notre volonté d'offrir les mêmes chances de réussite à tous les jeunes. Nombre d'entre nous sont intervenus cet été – cela a été mon cas – pour tenter de débloquer des situations complexes : des jeunes se trouvaient sans formation, coincés entre deux mondes, le lycée, dont ils ne faisaient plus partie, et la vie étudiante, qui ne pouvait les accueillir. Ce constat est d'autant plus frappant que 117 000 places restent disponibles dans d'autres formations. Il faut s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

 « Faites vos jeux, rien ne va plus ! » Difficile d'envisager un avenir serein quand votre vie d'étudiant commence ainsi par la loterie. La liberté d'apprendre est un droit, mais ce droit ne doit pas occulter la mission de l'université, celle de former nos jeunes pour leur assurer un avenir. Je vous ai écouté attentivement, monsieur le rapporteur, et je vous félicite : vous êtes un excellent porte-parole de certains syndicats étudiants complètement dogmatiques. Vous avez d'ailleurs déposé des amendements qui vont dans leur sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Merci, cher collègue. Il ne devrait pas y avoir de laissés-pour-compte issus d'une forme de sélection-sanction au moment de l'obtention du baccalauréat. La réforme devrait donc s'inscrire dans une stratégie globale d'encadrement pour que les élèves puissent tous avoir la chance de réussir. Le modèle français doit promouvoir une égalité des chances, dès le plus jeune âge, à l'aide d'un meilleur accompagnement des élèves. L'université doit être le lieu de tous les possibles. Les inégalités doivent être estompées. L'épanouissement social doit être garanti. Chacun doit pouvoir s'élever dans la sphère sociale. J'appelle particulièrement votre attention sur la situation des jeunes de 18 à 25 ans, qui est la plus précaire. Je souhaite que des mesures plus fortes s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... formulaient plus de dix voeux. Vous êtes en train de les brider. Surtout, vous réduisez leurs chances de trouver leur voie en diminuant le nombre de choix. En effet, cela concernera plus particulièrement les bacheliers franciliens. Je ne suis pas certain que vous ayez pris en compte cette difficulté. Vous auriez dû y être attentif. Dix voeux, c'est largement insuffisant lorsque l'avenir de notre jeunesse est en jeu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Pour m'être entretenu avec de nombreux jeunes lycéens, je mesure les difficultés et les angoisses suscitées par l'orientation et le choix des formations. J'attendais beaucoup de votre texte, madame la ministre. J'avoue que je suis déçu et que je m'interroge. L'article 1er prévoit qu'au cours de la procédure de préinscription, l'élève aura connaissance des « caractéristiques de chaque formation ». Nous sommes loin de prérequis pédagogiques ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...travailler chez Médiamétrie. Ce n'est pas bon pour lui, mais pas non plus pour la collectivité, qui a besoin de niveaux de formation plus élevés ! Je pourrais également citer l'exemple de Wendy, qui a perdu sa bourse et ne sait plus comment continuer ses études, ou celui d'une autre étudiante qui avait déjà 25 000 euros de crédits à rembourser, ce qui suscitait de grandes inquiétudes. Parmi ces jeunes, celui qui a réussi à trouver sa voie était le boursier, à l'échelon le plus élevé, éligible à toutes les allocations, notamment l'aide personnalisée au logement. Ainsi, il a eu le temps de choisir tranquillement sa voie. Je pense que le revenu de formation ne devrait pas être un droit réservé aux plus pauvres. Il devrait être étendu à tous les jeunes, car il permet de se libérer de la contraint...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...r et qu'on peut fort bien réussir sans avoir fait d'études supérieures, parfois même sans avoir obtenu le baccalauréat. Nous avons, ici, des exemples de députés qui ont gravi les échelons sans être bacheliers et qui ont réussi à obtenir ce beau mandat de parlementaire. En revanche, je ne suis pas d'accord quand vous ne voulez pas rêver de réussite. Si, nous devons rêver de réussite, pour tous les jeunes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Pour tous les jeunes qui aujourd'hui n'ont pas les moyens d'évoluer dans le supérieur parce qu'ils ne reçoivent pas l'accompagnement nécessaire, alors que d'autres jeunes jouissent, eux, d'un capital familial, culturel, financier, social qui leur donne les moyens d'avancer et de réussir. Il faut rendre cette réussite accessible à tous : c'est ce que permet l'article 1er. C'est pourquoi nous refusons sa suppression....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Bien sûr, personne n'a jamais eu des parents qui font louper une année scolaire en divorçant ? Bien sûr que si, et les notes descendent en flèche ! Il faut arrêter de se focaliser sur ces exemples-là. Tous les jeunes méritent d'accéder aux études qu'ils ont choisies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Ce n'est pas possible. Je n'ai rien contre la sélection à l'entrée, car elle est préférable à la sélection par l'échec qui, aujourd'hui, dès la première année, met de nombreux jeunes sur le carreau. Toutefois, la sélection doit aller de pair avec une revalorisation urgente de la filière professionnelle. Cela aurait dû être fait avant cette réforme. Dans nos territoires, il existe de nombreux métiers qui sont en pénurie de compétences. Il faut orienter les jeunes vers ces métiers qui peuvent leur offrir de très belles perspectives de carrière. Dès lors, pour revaloriser la f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...alement, nous sommes tombés d'accord sur le fait que nous ne pouvions pas inscrire dans le projet de loi la liste de ces informations. D'ailleurs, on voit bien que les deux amendements ne proposent pas la même. Pourquoi figer dans la loi de telles catégories d'information lorsqu'on sait que les métiers évoluent, comme les formations, et que par conséquent les informations qu'il faudra donner aux jeunes devront elles aussi évoluer ? L'avis de la commission est donc défavorable. J'ajoute, je ne sais pas si vous l'avez lue, un extrait de l'étude d'impact qui accompagne le projet de loi, pour le compte rendu de nos débats : « Au-delà des taux de passage, des taux de réussite à l'examen ou au diplôme, des taux d'insertion professionnelle ou de poursuite d'études, les établissements recruteurs devr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

L'inégalité des jeunes face à la réussite dans un environnement scolaire et universitaire complexe, l'obstacle qu'elle constituait à la réalisation de leurs aspirations étaient déjà clairement posés. Depuis quarante ans, que s'est-il passé ? Le nombre d'étudiants inscrits dans le supérieur a été multiplié par trois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...s de contribuer à la réussite de la France. L'université est un lieu magnifique : un lieu d'histoire, où se succèdent chaque jour des recherches, des découvertes, des performances ; un lieu d'épanouissement intellectuel et culturel ; un lieu de rencontres, de vie en commun, de solidarité, d'engagements associatifs et sportifs. Cette promesse d'épanouissement est-elle accessible à l'ensemble des jeunes Français ? À cette question, les chiffres répondent d'eux-mêmes : le taux d'échec est de 60 % en première année de licence ; 20 % des étudiants quittent chaque année l'enseignement supérieur sans diplôme. Ce sont autant de personnes qui ont perdu du temps, bien souvent leur motivation, et parfois la confiance en soi. La très grande majorité des étudiants concernés ne l'est pas par le fruit du h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...il. Vous êtes parvenue, madame la ministre, à donner à cette pluralité d'acteurs la capacité de s'exprimer, et je veux une nouvelle fois vous féliciter pour cette concertation remarquable. Le rapport du recteur Filâtre a su rendre compte de la richesse de ces échanges. Le plan Étudiants que vous avez présenté le 30 octobre, madame la ministre, est directement issu de ces travaux. Il garantit aux jeunes que leur avenir ne sera plus déterminé par tirage au sort et par un algorithme, en remettant de l'humain dans le processus d'affectation. Il leur donne des outils nouveaux pour réussir, de leur orientation au lycée à la personnalisation de leur parcours dans le supérieur. Il permet des progrès solides, concrets, dans leur vie quotidienne, qu'il s'agisse de leur santé, de leur logement, de leur m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Notre pays manque d'étudiants en master et en doctorat. Il doit pourtant élever son niveau de qualification pour former des jeunes aux nouveaux enjeux, aux nouveaux métiers, et les insérer durablement dans l'emploi. Le défi est donc de faire réussir le plus grand nombre en licence pour permettre à ceux qui le souhaitent de poursuivre leurs études. Oui, notre choix est bien d'informer les bacheliers de la réalité concrète que recouvre une mention de licence souvent vague, et de leur proposer un accompagnement pédagogique da...