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...fectieuses détectées chez l'homme, est une zoonose, découle directement de la dégradation par l'homme des espaces naturels. Alors que le « monde d'après » était sur toutes les lèvres au début de la pandémie, tous les espoirs se tournent désormais vers un retour à la vie d'avant. Si notre action est mobilisée par l'urgence économique et sociale, nous ne devons surtout pas perdre de vue – et notre jeunesse, elle, en est fortement consciente – combien le monde d'avant n'était pas durable et combien il augurait de difficultés plus grandes encore. Le Président de la République l'a rappelé : aucun des objectifs de protection de la biodiversité fixés pour la décennie écoulée n'a été atteint. Aucun ! Les résultats en matière d'atténuation et d'adaptation au changement climatique ne sont guère plus satisf...
...che et de l'innovation. Certains d'entre eux ne sont pas revenus dans une salle de cours ou dans un amphithéâtre depuis près de dix mois. Pour beaucoup, c'est la solitude, la fin des petits boulots, la précarité, l'isolement et une profonde remise en question. Sur tous, les confinements et couvre-feux successifs font peser une menace sourde mais bien réelle et durable. Je veux vous parler de la jeunesse de France, notamment étudiante, qui vous appelle à l'aide, madame la ministre. Dans cette crise sanitaire notre jeunesse paie un lourd tribut – M. le Premier ministre vient de le dire – sur le plan financier bien sûr mais aussi psychologique et social. Pourtant, dès le premier jour et encore durant les fêtes de fin d'année, cette jeunesse s'est engagée pour maintenir le lien intergénérationnel, p...
Ma question s'adresse également à la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. La crise sanitaire exceptionnelle que nous traversons en raison de la covid-19 met en évidence la précarité des étudiants et exacerbe les inégalités et la précarité de la jeunesse. Avec l'absence des cours en présentiel qui aggrave terriblement la situation, une réelle détresse psychologique s'installe et nombre d'étudiants se sentent en situation d'échec. Dans les cas les plus extrêmes ils peuvent même devenir suicidaires. Qu'en est-il, madame la ministre, de la reprise des cours en présentiel, ne serait-ce que quelques semaines, pourquoi pas avec des tests antigéniques ...
Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'enseignement supérieur. La tentative de suicide d'un jeune étudiant ce samedi, à Lyon, vient rappeler de façon dramatique la détresse et la souffrance de la jeunesse. Les étudiants sont en effet les grands oubliés de la crise sanitaire, alors qu'ils doivent étudier dans une solitude inouïe, surtout lorsqu'ils viennent des outre-mer, du fait des cours à distance, qu'ils doivent vivre dans une précarité grandissante en raison de la disparition des jobs étudiants et que leur avenir devient un horizon d'inquiétudes. Plus de 50 % des jeunes sont inquiets sur leur...
Ils aspirent que le repas à un euro leur soit servi deux fois par jour au lieu d'une seule aujourd'hui. Madame la ministre, le malaise est général et le mal-être est profond dans les universités qui attendent un discours politique fort et des mesures ambitieuses. Entendez-vous cet appel ? Répondrez-vous enfin aux alertes constantes que lancent les organisations de jeunesse depuis des mois ?
...rotocole sanitaire adapté, par exemple en réduisant leur capacité d'accueil d'un tiers ou de moitié ? Notre pays a fait le choix de protéger d'abord ses aînés, ce qui est logique, mais les conséquences psychologiques et sociales de l'épidémie sur la jeune génération constituent un véritable risque pour leur insertion future dans la société. Je crains en particulier que, se sentant abandonnée, la jeunesse perde confiance dans les institutions. Lors de sa dernière allocution, le Premier ministre n'a eu aucun mot sur les universités. Quelles mesures le Gouvernement compte-t-il prendre pour éviter que notre jeunesse ne se considère comme une génération sacrifiée ? Quand les universités pourront-elles rouvrir et les cours avoir lieu normalement ?
Le plan « 1 jeune 1 solution », fruit de multiples concertations, constitue un engagement fort pour protéger l'avenir de notre jeunesse. La création du portail numérique « 1 jeune 1 solution » a pour objectif de faciliter la mise en relation des jeunes avec les entreprises, les acteurs de la formation, de l'emploi et de l'accompagnement.
...cales, je peux témoigner de la très grande satisfaction des élus et professionnels du réseau de voir ainsi reconnu leur rôle au service de l'accompagnement des jeunes, et leurs avis pris en compte. Les mesures répondent à l'urgence de la situation, mais il faut s'organiser dans la durée, en n'oubliant pas la nécessité de poursuivre nos réflexions sur l'évolution de nos politiques en faveur de la jeunesse. La question de la jeunesse est bien, pour le Gouvernement et sa majorité, une priorité absolue de la relance post-crise. La ministre déléguée, Brigitte Klinkert, pilote le déploiement du service public de l'insertion et de l'emploi, selon une nouvelle méthodologie qui permettra d'améliorer la qualité des parcours d'insertion, des parcours sans couture, coordonnés entre tous les acteurs de l'ins...
Le groupe La République en marche nous invite, à la reprise de nos travaux, à un débat sur le plan gouvernemental pour la jeunesse ; nous y souscrivons et l'embrassons avec conviction. Être jeune, au XXIe siècle en France, ce n'est pas facile, à cause des difficultés à trouver une place dans notre société, des interrogations sur leur intégration dans la communauté nationale, des blocages face au marché du travail. C'est rendu encore plus complexe, déroutant, par l'épidémie de covid-19. Nous le savons, les dégâts de la crise...
...e sont là des éléments de terrain que je vous rapporte, madame la ministre. Actuellement, un jeune peut cumuler les dispositifs sans but, les enchaîner sans objectif ni perspective, sans logique, ni réelle prise en charge. C'est toute la limite de votre plan. D'autres solutions auraient été plus simples, plus percutantes. Par exemple, on pourrait imaginer un contrat de travail spécifique pour la jeunesse : les six premiers mois de salaire seraient pris en charge par l'État, sur le modèle de l'activité partielle ; l'exonération de cotisations sociales serait ensuite totale pendant deux ans, pour l'entreprise, la structure ou l'association qui embaucherait un jeune en CDI. Par ailleurs, madame la ministre, vous auriez dû profiter de cette période pour ouvrir des chemins, remettre en cause des post...
...udiants n'ayant pas pu faire le stage obligatoire pour valider leur cursus ? Cette question est très importante, madame la ministre. Qu'en est-il des étudiants boursiers ? Une extension du repas à 1 euro au-delà des étudiants boursiers est-elle envisageable, pour ceux qui ne peuvent plus avoir de petits jobs ? Quelles seront les suites données au rapport du conseil d'orientation des politiques de jeunesse portant sur l'évolution de la garantie jeunes ? Qu'en est-il des jeunes sans emploi qui ne peuvent pas toucher le RSA ?
...ussi au logement et à la santé ; cela nécessite une réponse qui va bien au-delà des mesures exceptionnelles proposées à l'occasion de la crise sanitaire. Les travaux de la commission d'enquête que nous avons menés depuis six mois, avec la rapporteure Marie-George Buffet, la présidente Sandrine Mörch et nos collègues, pour mesurer et prévenir les effets de la crise sanitaire de la covid-19 sur la jeunesse, attestent de nombreuses conséquences sur les enfants, les adolescents et les étudiants. Les témoignages recueillis lors de nos auditions attestent d'une dégradation de l'état physique de la jeunesse, en raison de deux grands facteurs de risque : en premier lieu la sédentarité, avec une prise de poids de plusieurs kilos en moyenne, une perte de coordination et de capacités physiques ; en second l...
...e sanitaire. Le taux de chômage, qui était déjà le double de la moyenne nationale, a bondi de 16 % en un an pour les 15-24 ans ; les moins de 30 ans représentent plus de 50 % des pauvres, avec un taux de pauvreté trois fois plus important que les plus de 60 ans. C'est pourquoi votre refus obstiné d'ouvrir le revenu de solidarité active aux moins de 25 ans, comme le demandent les organisations de jeunesse, est incompréhensible ; une proposition de loi à ce sujet sera examinée dans quelques jours au Sénat. L'aide financière du RSA, c'est-à-dire un filet social minimum, n'exclut pas l'accompagnement vers l'emploi, comme le montrent les dispositifs dans les conseils départementaux. Vous avez évoqué il y a quelques jours l'extension de la garantie jeunes en direction d'une garantie universelle. En 20...
...pirer : le covid-19 ne m'a pas rendu toutes mes facultés respiratoires. Depuis sa création en mai 2020, le groupe Agir ensemble, qui est le plus jeune de cet hémicycle, se veut un groupe constructif, faisant régulièrement des propositions innovantes et défendant une position à la fois loyale et exigeante vis-à-vis du Gouvernement. C'est pourquoi, s'agissant du plan du Gouvernement en faveur de la jeunesse, je serai, selon l'habitude de notre groupe, dans l'analyse exigeante et la proposition constructive. Je commencerai donc par saluer la qualité du plan « 1 jeune 1 solution », qui place les actions en faveur de la jeunesse au coeur du plan de relance, avec un budget triplé de 6,7 milliards. Son objectif est précis : il s'agit d'apporter une solution professionnelle aux 750 000 jeunes arrivés sur...
La pandémie sacrifie une grande partie de la jeunesse ; les conséquences économiques de la crise sanitaire touchent de plein fouet les jeunes, qui en sont les premières victimes. Certains n'ont pas pu achever leur formation ; d'autres arrivent sur un marché du travail durement frappé par la crise économique et sociale. Le Gouvernement a placé les jeunes au coeur de ses priorités, en renforçant les dispositifs d'insertion professionnelle, en formant...
...Maëlys – « J'ai envie de me taper la tête sur la table tellement je n'en peux plus » – , celui de Jessica – « Je pleure tout le temps, je ne me fais même plus à manger, je passe mes journées allongée dans mon lit » – ou celui de Yann – « J'ai même picolé seul dans ma chambre tellement j'étais désespéré ». Malgré cela, j'ai pensé qu'il devait y avoir un biais dans l'enquête montrant que 20 % de la jeunesse étudiante aurait scénarisé son suicide. Mais une étude nationale, effectuée par Santé publique France, vient de tomber : près de 30 % des jeunes âgés de 18 à 25 ans – 29 % exactement – sont en dépression. 50 % d'entre eux, soit la moitié, un sur deux, sont inquiets pour leur santé mentale. Et certains – combien ?– ne se contentent pas de scénariser leur suicide. Un étudiant vient de se défenestr...
Le fait que nous soyons amenés à débattre sur la jeunesse prouve qu'il existe, dans notre pays, une profonde scission entre ceux qui gouvernent et la jeunesse. Le plan pour les jeunes du Gouvernement montre que celui-ci semble avoir compris que les conséquences économiques de la crise sanitaire, qu'il a lui-même engendrées, touchent de plein fouet les jeunes, qui en sont les premières victimes. Mais le Gouvernement n'a pas compris la jeunesse et encore...
... est une question de vie ou de mort pour nos étudiants, pour nos jeunes travailleurs, pour nos enfants. Vient ensuite la question de la formation : les formations sont parfois peu adaptées au nouveau marché du travail. Je pense en particulier au domaine du numérique, qui est le parent pauvre des politiques publiques en matière d'éducation en France et qui est délaissé par le plan en faveur de la jeunesse du Gouvernement, comme le déplore le Groupe Liberté et territoires. Nous devons mettre les technologies de demain à l'honneur dans les universités et développer de véritables campus numériques publics, qui seront capables de faire naître et d'accompagner autant de pépites que de jeunes talents, dont la France regorge. Pour former et diriger les futurs talents vers les métiers d'avenir, qui sont ...
Nous devons rouvrir les lieux de socialisation de la jeunesse. Nous devons relancer l'économie pour que les jeunes puissent retrouver les moyens de leur subsistance. Il est urgent d'agir, non plus contre les jeunes, mais pour les jeunes, non plus contre l'université, mais pour l'université, non plus contre l'avenir, mais pour leur avenir. J'aimerais lire les quelques mots adressés aujourd'hui au Président Emmanuel Macron par Heïdi Soupault, âgée de dix-neu...
« Nous serons particulièrement attentifs aux suites politiques qui seront données aux propositions formulées dans le rapport » : tels sont les termes dans lesquels Mme Sandrine Mörch, présidente de la commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse, a évoqué les mesures suggérées par Mme Marie-George Buffet, rapporteure. En se fondant sur ce travail fourni, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine continue à interpeller le Gouvernement. À défaut de pouvoir viser l'exhaustivité, nous insisterons sur le service de médecine et de santé, de l'école à l'université, et sur le lieu de travail. Parmi d'autres, Mmes Sylvie Charrière et Maud ...