Interventions sur "jeunesse"

419 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, LaREM :

La crise sanitaire, économique et sociale sans précédent que traverse notre pays touche tous nos concitoyens, tous milieux et toutes générations confondus. Si la jeunesse est relativement et heureusement préservée des formes graves du virus, ses conséquences indirectes ont néanmoins un sérieux impact sur la santé aussi bien mentale que physique. « Ce virus me vole ma jeunesse », nous dit Étienne, 20 ans. « Ce virus m'empêche de vivre », nous dit Nina, 13 ans. À l'âge où l'on construit son avenir, où l'élan des projets, le goût des voyages et la soif de rencontres...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin, LR :

Nous entendons, depuis un an, parler du mal-être de notre jeunesse sur bien des sujets. Oui, avoir entre 16 et 25 ans en pleine crise sanitaire et en pleine crise économique, c'est difficile. Oui, les problèmes sont multiples. Je voulais vous alerter, madame la secrétaire d'État, au sujet des jeunes qui ont choisi des formations professionnelles en apprentissage, plus particulièrement dans les filières de l'hôtellerie-restauration et du tourisme, très fortement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman, Dem :

Au nom de tous mes collègues du groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés, je veux avant tout adresser à la jeunesse de France un message d'empathie, parce que cette année a été très difficile, allant parfois jusqu'à des souffrances vives. Je leur transmets aussi un message de respect, parce que la très grande majorité des jeunes se comportent de façon civique et responsable, mais également un message d'admiration, parce que beaucoup s'engagent pour les plus vulnérables dans des maraudes, pour soutenir leurs co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont, SOC :

Il était dur d'avoir 20 ans en 2020, pour reprendre les propos du Président de la République ; il en est malheureusement de même en 2021. En effet, alors que cette crise plonge dans la pauvreté un million de Français supplémentaires, lesquels viendront s'ajouter aux plus de 9 millions de personnes vivant déjà sous le seuil de pauvreté, c'est bien notre jeunesse, privée de perspectives, qui en est et en sera la principale victime. Le récent rapport de la commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise de la covid-19 sur les enfants et la jeunesse, dont j'étais membre, a mis en lumière ses impacts néfastes, que ce soit sur les conditions de vie ou les conditions d'apprentissage de nos jeunes. La presse et les médias se sont égalemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric, Agir ens :

...d, les plus vulnérables, c'est-à-dire les personnes âgées et celles présentant des comorbidités. Par ailleurs, les mesures sanitaires se sont accompagnées de mesures de préservation de notre économie, et nous ne pouvons que saluer l'engagement fort du Gouvernement et en particulier du ministre de l'économie, des finances et de la relance. Toutefois, on peut s'interroger sur la situation de notre jeunesse, qui doit vivre avec le virus sans vaccin, sans chômage partiel, sans fonds de solidarité. En effet, si les plus jeunes sont peu touchés par les symptômes physiques de la covid-19, ils subissent en revanche de plein fouet la précarisation économique, l'isolement et une série de ruptures scolaires, affectives ou psychologiques. Ces effets ont été analysés dans le rapport remis en décembre 2020 par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Labille, UDI-I :

L'impact de la crise sur la jeunesse est connu, documenté et, à travers ses différentes mesures, nous pouvons constater que ce thème est pris à bras-le-corps par le Gouvernement. Toutefois, le but de notre Parlement est, selon l'article 24 de la Constitution, d'évaluer et de contrôler l'action du Gouvernement. Je tiens ici à saluer nos collègues de La France insoumise, qui nous permettent, à travers ce sujet primordial, de questionn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert, LT :

... au couvre-feu. Les conséquences de l'épidémie sur la santé des jeunes sont par ailleurs liées au retard de la prévention et du suivi des traitements. Nous manquons encore de données pour mesurer l'ampleur de ce phénomène, mais nous devons l'anticiper, sous peine d'être confrontés sous peu à des effets graves et irréversibles sur la santé des jeunes. Enfin, la santé mentale et le mal-être de la jeunesse doivent être au coeur de nos préoccupations. L'année écoulée a assigné les jeunes à résidence. Les confinements à répétition, les couvre-feux, le télétravail, l'enseignement à distance : les différentes mesures sanitaires ont privé les jeunes de relations sociales alors que celles-ci sont vitales. Pour de nombreux étudiants, le retour à un enseignement vertical, sans interactions et par écrans in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon, FI :

...grand nombre de ces jeunes est au plus bas : ils n'ont quasiment plus de vie sociale et ne peuvent plus exercer de petits boulots pour tenter de subvenir à leurs besoins essentiels. Résultat : beaucoup abandonnent leurs études et les ultramarins veulent rentrer chez eux. Quand allez-vous prendre en considération leurs appels de détresse et y apporter des réponses adaptées ? De façon générale, la jeunesse du pays se sent abandonnée, oubliée. Autre exemple : à La Réunion, l'État comptait supprimer douze des vingt-quatre contrats de service civique à l'épicerie sociale et solidaire du campus du Moufia, structure reconnue et qui permet tous les mois à 4 000 étudiants, soit 40 % d'entre eux, de se nourrir. Heureusement, grâce à la mobilisation d'étudiants, de syndicats, du président de l'université, d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu, GDR :

... une « solution » ! Certes, les jeunes ont des problèmes, même s'ils sont une chance pour la France. Parmi ces problèmes figure l'extrême précarité qui touche un grand nombre d'entre eux et a été soulignée par beaucoup – depuis le début de la crise du covid-19, le chômage des jeunes de moins de 25 ans a augmenté de 30 %. Je voudrais ensuite vous poser deux questions au sujet de l'autonomie de la jeunesse. La première a trait au RSA jeunes. Aucun jeune, quelle que soit sa situation, n'aspire à l'assistanat : quand on est jeune, on aspire à travailler, à progresser, à se lancer dans une carrière et à construire sa vie professionnelle et personnelle. Parler d'assistanat, c'est donc faire un mauvais procès aux propositions visant à créer un RSA pour les jeunes, qui sont de plus en plus largement par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Benassaya, LR :

...eurs questions en une à vous poser, madame la secrétaire d'État. Le service statistique du ministère du travail évalue à 20 % la baisse du volume d'offres de stages dans le secteur privé en 2020. Force est de constater que la situation ne sera probablement guère meilleure en 2021 : elle est d'une gravité extrême, comme vous le savez, et il y a urgence à agir. On ne peut accepter de laisser notre jeunesse au bord du chemin. J'échange régulièrement par visioconférence avec des étudiants de ma circonscription, notamment ceux de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, sur le thème de la précarité. Alors que nos jeunes payent un très lourd tribut depuis le début de la crise sanitaire, notre devoir est de leur offrir des possibilités de professionnalisation. Or celle-ci, qui est le compl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit, Dem :

Je me sens en phase avec les interventions précédentes : nous avons tous été vraiment secoués par les files d'attente d'étudiants devant les centres d'aide alimentaire, phénomène qui ne peut laisser personne insensible dans cet hémicycle. Une grande partie de la jeunesse de notre pays est aussi affectée par l'ennui, le manque de perspectives, la difficulté de se dessiner un avenir dans cette crise qui dure. Mais la jeunesse n'a pas – et n'a jamais eu – besoin de discours larmoyants et de tentatives de récupération. Elle a besoin de se projeter, au sens premier du terme, c'est-à-dire de s'inscrire dans des projets. Elle a besoin que nous lui dégagions des perspect...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David, SOC :

...déjà le double de la moyenne nationale, bondit de 16 % ; les moins de 30 ans représentent plus de 50 % des pauvres, alors qu'ils ne sont que 35 % de la population. Madame la secrétaire d'État, je connais votre volonté, votre détermination à trouver des solutions pour améliorer les conditions de vie des jeunes en difficulté. En attendant l'expérimentation d'un revenu universel d'existence pour la jeunesse, que répondez-vous à notre demande d'élargissement du RSA aux moins de 25 ans, à l'instauration d'un revenu de base et d'une dotation universelle ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...es ne tombe pas du ciel et n'est pas un à-côté de la concentration des richesses entre quelques mains. Convenez-en : Victor Hugo visait juste en disant que c'était de l'enfer des pauvres qu'était fait le paradis des riches. Ce pays produit largement assez de richesses pour permettre à chacun d'y vivre dignement. La pauvreté est insupportable, à plus forte raison quand elle frappe si lourdement la jeunesse du pays. Vaincre cette pauvreté est possible, à la condition d'une volonté politique à toute épreuve. Qu'attendez-vous pour donner accès au RSA aux jeunes de moins de 25 ans ? Qu'attendez-vous pour relever les minima sociaux, de sorte que personne ne vive sous le seuil de pauvreté dans la sixième puissance économique du monde ? Pour vaincre la pauvreté, il n'y a qu'une seule véritable solution :...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

...ériels numériques adaptés. Face à cette situation, l'État a signé avec le conseil régional une convention triennale portant sur la mise en oeuvre de l'obligation de formation des jeunes de 16 à 18 ans. Malheureusement, ce dispositif n'est pas parfait. La lutte contre les problèmes de pauvreté et de précarité chez les jeunes appelle une réponse transversale comportant un appui aux associations de jeunesse et le renforcement de l'aide alimentaire à destination des étudiants. Il faut également mobiliser, dans le cadre d'un véritable dialogue structuré, l'ensemble des réseaux d'éducation populaire et de jeunesse, missions locales, et établissements d'insertion, afin de concevoir et d'animer les politiques publiques de la jeunesse en région, susceptibles notamment de contribuer au traitement des diffi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Que nous nous réunissions ici pour évoquer la jeunesse et sa précarité illustre l'incurie des politiques publiques menées depuis des décennies en France. La précarité ne résulte pas d'un élément exogène, aléatoire, imprédictible et soudain. Selon l'INSEE, 15 % de la population française vivait déjà sous le seuil de pauvreté avant la crise du covid-19. Vous venez de le dire, madame la ministre : celle-ci n'a fait que renforcer des fractures déjà exist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Simian :

Je me félicite en premier lieu que le groupe Libertés et territoires soit à l'origine d'un débat parlementaire concernant l'impact des mesures sanitaires sur notre jeunesse. La jeunesse est le joyau d'une nation ; nous sommes manifestement en train d'abîmer la nôtre – je vais essayer d'être moins provocateur que ma collègue Martine Wonner, mais je crains de rester à son niveau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

Dès le début de l'épidémie, le groupe GDR a placé la jeunesse au centre de ses préoccupations, comme en témoigne la commission d'enquête créée pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse, dont notre collègue Marie-George Buffet a été rapporteure et dont le travail a abouti à une centaine de propositions ciblées et opérationnelles. Nous souhaitons vous interroger sur deux d'entre elles, les propositions nos 21 e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Hier j'étais à Bondy, avec mon collègue Alain Ramadier ici présent, aux côtés de centaines de jeunes et d'éducateurs qui rendaient hommage au jeune Aymen, 15 ans, lâchement assassiné devant une maison de quartier de la ville. Tous nous nous ont décrit une jeunesse en détresse psychologique et dit à quel point l'absence d'activités sportives et culturelles aggrave sa souffrance et ses difficultés. Les jeunes sont de véritables cocottes-minute, nous ont expliqué certains. La situation en Seine-Saint-Denis nous inquiète déjà depuis longtemps, comme en témoigne le rapport intitulé « La République en échec » que nous avions rédigé avec notre collègue François ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...hômage ; des lieutenants du MEDEF et du CAC 40, qui licencient à tour de bras et multiplient les contrats courts ; des porte-voix de cercles libéraux, qui n'ont de cesse de dénoncer le coût du travail et des cotisations sociales. Après un état des lieux en forme d'alerte rouge sur la situation des 18-25 ans, ils en appellent à des états généraux ouvrant droit à un véritable plan Marshall pour la jeunesse. Cette tribune nous interroge. Je passe sur le fait que les actions engagées dans le cadre du plan « 1 jeune 1 solution », d'ailleurs cité dans la presse, ne sont pas jugées à la hauteur de la situation à venir pour les 18-24 ans. Plus inquiétant est le postulat de cette tribune : au regard de cette crise, les adultes d'hier et d'aujourd'hui auraient une dette considérable envers les jeunes. Ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Kerlogot :

Le dispositif « 1 jeune 1 solution » est certes ambitieux, mais les effets de la crise sur la jeunesse sont tels que nous devrions peut-être de conforter les réponses existantes. Ne serait-il pas possible, par exemple, d'ouvrir l'accès aux EPIDE aux mineurs identifiés comme décrocheurs ? En Bretagne, le seul EPIDE est implanté à Lanrodec, une commune de ma circonscription. Il accueille 120 jeunes et sa capacité va être prochainement portée à 150 places. Rappelons que la mission première d'un EPID...