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...s, ils y parviennent assez peu souvent : certains maires de communes disposant d'une école bilingue témoignent du fait que le forfait scolaire dû par les autres communes ne leur est pas versé. Cet amendement vise donc effectivement, au travers du quatrième élément dérogatoire, à reconnaître simplement comme obligatoire ce versement du forfait scolaire, dans l'idée de promouvoir et de défendre la langue régionale et surtout de développer le nombre de locuteurs à l'école : il y a urgence !
...abennec. Très bien. Simplement, d'autres communes proches de Plabennec, et qui y envoient leurs enfants, ne font pas cet effort. Se pose donc une question de justice entre les communes. Il faut par ailleurs répondre aux attentes des parents. Un enfant en vaut un autre : il est par conséquent assez logique que le forfait scolaire ne pénalise pas les familles qui font le choix d'un enseignement en langue régionale.
Cet amendement vise à introduire, à l'article L. 212-8 du code de l'éducation, un alinéa ainsi rédigé : « Les trois premiers alinéas du présent article s'appliquent lorsqu'un enfant dont les parents souhaitent la scolarisation en langue régionale ne peut trouver dans sa commune de résidence une telle faculté alors que celle-ci est disponible dans d'autres communes ». Il s'agit de faciliter la scolarisation en langue régionale des enfants, dès lors que les parents le souhaitent et que les enfants ne peuvent bénéficier d'un tel enseignement dans leur commune de résidence. C'est donc très différent d'une obligation.
...déjà. Et puis, pourquoi insistez-vous autant sur les avancées ? C'est parce que vous savez le poids du dogme. Vous parlez de victimisation, vous regrettez que cela suscite une crispation, articles de presse à l'appui. Mais il faut que vous compreniez que cette crispation vient du poids du dogme, qui est omniprésent, et l'a toujours été : à chaque fois qu'on a enregistré une avancée en matière de langue régionale, cette avancée n'a pas été suivie d'effets, faute de moyens dans le service public ! La généralisation de l'enseignement du corse de la maternelle à l'université est inscrite dans la loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse. Et pourtant, il n'y a pas assez de postes ouverts aux concours, ni de formation des professeurs en la matière. Pourquoi ? En raison du poids du dogme ! Et celui-ci se resse...
Cet amendement vise à rendre obligatoire l'enseignement d'une langue régionale là où elle est en usage. En Polynésie française, un enseignement culturel est obligatoire à raison de deux heures trente par semaine, et il comprend l'apprentissage d'une langue polynésienne. Or chaque territoire jouit de spécificités témoignant de la richesse culturelle française. De surcroît, la valorisation des langues régionales favoriserait le plurilinguisme des plus jeunes.
Ce dont il est question, à travers cet amendement, c'est d'assurer la continuité pédagogique pour les familles et de leur garantir un droit, celui que leur enfant aura accès à la langue régionale sur l'ensemble du cursus scolaire. À cette fin, on prévoit d'ajouter deux articles au code de l'éducation. Le premier serait ainsi rédigé : « La langue régionale est une matière enseignée dans le cadre de l'horaire normal des écoles maternelles, élémentaires et secondaires. » Quant au second, il prévoirait que « Les parents qui ont exprimé le souhait que leurs enfants reçoivent un enseignement [...
Je ne nie pas vos efforts, monsieur le ministre : désormais, je l'ai bien noté, il sera possible d'étudier une langue régionale en plus de deux langues étrangères de son choix. Mais, que les choses soient claires, cela n'est en rien un progrès : c'est la situation actuelle, qui demeurera avec la réforme du baccalauréat. Cela dit, on peut s'en féliciter. Notre but, en fin de compte, est de n'être pas marginalisés. Nous voulons seulement être traités comme les autres ! Mais l'on refuse toute évolution majeure depuis la rév...
... au bénéfice de leur but pédagogique : faire en sorte que les enfants sortis de CM2 en aient une maîtrise équivalente à celle de la langue française. Je dis « équivalente », mais il est bien évident qu'ils continueront à mieux maîtriser la langue française, pour diverses raisons. Je tiens à rassurer tout le monde sur ce point : les élèves qui sortent des écoles d'immersion, où l'apprentissage en langue régionale est plus important qu'en langue française, obtiennent, dans toutes les évaluations, des résultats supérieurs à la moyenne. C'est bien la preuve que la formule marche, non seulement pour les langues régionales, mais aussi pour le français. Nous examinons un texte sur l'école : l'enseignement des langues régionales y a donc toute sa place. Je suis favorable à une loi spécifique sur ces langues mai...
Par ces amendements identiques, nous souhaitons compléter l'article L. 312-10 du code de l'éducation, relatif aux langes régionales. La maîtrise d'une langue régionale, je veux le dire haut et fort, ne fait en rien préjudice à celle du français, bien au contraire.
Il n'y a pas de contradiction entre l'apprentissage d'une langue régionale et la maîtrise de la langue française. Mes parents ne parlaient pas le français chez eux et l'ont appris à l'école, mais, croyez-moi, ils maîtrisaient parfaitement les règles d'accord des participes passés, parfois oubliées sur les radios nationales et jusque dans notre hémicycle. Maîtriser plusieurs langues à un jeune âge et avoir plusieurs langues maternelles constituent des atouts.
Il vise à généraliser progressivement la proposition d'enseignement de la langue régionale dans les écoles. Tant que le nombre de locuteurs restera insuffisant, la langue ne pourra pas perdurer. Les élèves ne la parlent pas, mais ne la comprennent pas non plus, ce qui oblige tout le monde à s'exprimer dans la seule langue comprise, bien souvent le français. Par ailleurs, sur un échantillon de plus de 8 000 habitants de Bretagne, sondé par la région, 40 % des adultes en âge d'avoir de...
...rable aux langues régionales. Mes chers collègues, l'interdiction du cumul des mandats – que certains d'entre vous ont votée – vous empêche d'en prendre conscience. Toutefois, plusieurs d'entre nous sont encore conseillers départementaux ou conseillers régionaux. Lors des séances des conseils d'administration des collèges et des lycées, nous constatons qu'on sacrifie souvent l'enseignement de la langue régionale, au motif que l'on ne peut pas tout faire.