Interventions sur "lycée"

328 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Se cacher derrière la police et la justice pour parvenir à des fins politiciennes minables, cela porte un nom : ce sont des pratiques mafieuses. Nous sommes scandalisés par les traits autoritaires du pouvoir en place. Les militants écologistes, les militants des quartiers populaires, les lycéens et étudiants, les journalistes, les lanceurs d'alerte, les responsables politiques de l'opposition peuvent tous craindre que les moyens de l'État soient utilisés contre eux. Mais votre figure autoritaire apparaît au plein jour. Tout le monde le comprend au vu du bilan de la répression sans précédent infligée aux citoyens debout en gilet jaune : 2 000 blessés, 18 éborgnés et 5 mains arrachées, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...on criminalise par avance toute une population et on s'interdit tout retour à une République pacifiée. Au final, dans le monde de Macron, ceux qui relèvent la tête doivent se taire – sous la matraque, sous un procès, sous les tirs de LBD, sous la pression, derrière des barreaux ou mis au sol par les amendes, avec la bénédiction du Gouvernement. Dans le monde rêvé de Macron, un bon citoyen est un lycéen de Mantes-la-Jolie à genoux, les mains sur la tête, Uber plutôt que dealer, mais surtout pas contestataire. Ce n'est pas la France, ce n'est pas notre République. Puisque c'est vous, madame la ministre de la justice, qui êtes ici ce soir au lieu de votre collègue qui, une fois de plus, se cache, allez dire à MM. Macron et Castaner que nous combattrons toujours cette politique autoritaire et aus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

... échanger avec lui sur l'enseignement secondaire et supérieur agricole. Monsieur le ministre, je vous remercie d'avoir si rapidement accepté ma proposition d'audition. À la rentrée 2018, l'enseignement agricole a accueilli 142 000 élèves dans plus de huit cents établissements d'enseignement technique et 35 000 étudiants en classes préparatoires et en brevet de technicien supérieur (BTS) dans des lycées, mais également dans dix-neuf établissements d'enseignement supérieur pour des formations d'ingénieurs, de vétérinaires et de paysagistes intégrées au système licence-master-doctorat (LMD). Sont également proposées des formations initiales par apprentissage dans 135 centres de formation d'apprentis (CFA) et de la formation continue pour adultes. L'enseignement agricole constitue le deuxième ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Comme certains élus, j'ai la chance d'avoir dans ma circonscription, à Airion, le lycée agricole de l'Oise qui transmet un savoir-faire unique grâce à des enseignants engagés, passionnés et passionnants et prépare à un métier d'avenir, d'une grande polyvalence et d'une grande technicité : le métier d'agriculteur. Pour mettre en avant les produits du terroir et le travail des agriculteurs environnants, l'établissement a créé en son sein une boutique qui permet aux agriculteurs locau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...le, ce qui doit nous encourager à maintenir notre effort pour le développer et soutenir au mieux les CFA. Mais il existe des inquiétudes en ce qui concerne les personnels, puisque vous avez annoncé la suppression de 50 ETP. Pouvez-vous nous garantir que ces suppressions n'affaibliront pas la filière ? Quelles sont les perspectives pour l'avenir ? Les effectifs seront-ils stabilisés dans tous ces lycées ? Mon autre inquiétude concerne la réforme du baccalauréat. La seconde générale et technologique de l'enseignement agricole avait jusqu'à maintenant la particularité d'offrir aux secondes quatre heures d'enseignement d'exploration « Écologie, agronomie, territoire et développement durable » (EATDD). Cette option différencie le lycée agricole du lycée général. Si nous pouvons nous réjouir qu'il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...sur le terrain une disparition de l'exonération de la taxe d'apprentissage prévue pour les agriculteurs. De leur côté, les éducateurs craignent une formation a minima qui serait davantage orientée vers le secteur professionnel et une disparition des cours généraux qui sont habituellement dispensés dans le cadre de la formation initiale. Pourriez-vous nous rassurer sur ces deux points ? Enfin, un lycée de Mayenne a appelé mon attention sur la nécessité d'assurer l'adéquation entre la demande des élèves, notamment en filière animalière, et le nombre de places dans les entreprises adjacentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...ces pour 2019 qui signe, même si le chiffre de cinquante postes en moins peut paraître faible, la reprise des suppressions de postes dans l'enseignement agricole. Nous craignons donc que l'enseignement agricole public ne soit mis progressivement en danger. Après avoir vu la fermeture de classes, on assiste aujourd'hui à une réforme du baccalauréat qui prévoit de rendre facultative l'agronomie en lycée agricole ; dans la filière technologique, le ministère envisage de réduire drastiquement la place des stages en entreprise. J'ai appris, mais peut-être est-ce à préciser, que les heures consacrées aux questions culturelles seraient elles aussi considérablement réduites, alors que l'on sait qu'un grand nombre de ces établissements sont dans des zones particulièrement enclavées où la culture pour t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Monsieur le ministre, vous avez affirmé à plusieurs reprises que votre objectif était d'enrayer la baisse de fréquentation des établissements d'enseignement agricole, un objectif que nous partageons. Néanmoins, face aux choix budgétaires du projet de loi de finances pour 2019 et au double impact des dispositions de la réforme du lycée et de celles de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, le groupe Socialistes et apparentés s'associe aux doutes et inquiétudes des professionnels de l'enseignement agricole sur les bouleversements induits par ces réformes. En ce qui concerne le PLF pour 2019, vous avez justifié les suppressions de postes d'enseignants par la baisse des effectifs. Or ces suppressions, qui aur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Monsieur le ministre, je suis députée d'une circonscription de Gironde où l'on compte deux lycées agricoles, ce qui me conduit à vous poser deux questions provenant du terrain. La première porte sur l'adaptation de l'enseignement agricole public à la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel. En effet, les établissements publics de Nouvelle-Aquitaine proposent, au regard de la dimension géographique de cette région et de la très grande diversité des champs professionnels concer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Monsieur le ministre, j'aimerais tout d'abord rendre hommage aux deux lycées agricoles de ma circonscription, à savoir le lycée de Saint-Pouange et le lycée de Crogny, dans la forêt de Chaource. Ma question porte sur la mise en valeur du milieu agricole. Afin de donner davantage de crédit à la filière et de favoriser son rayonnement, l'enseignement agricole pourrait constituer une plateforme de promotion de la filière agricole si l'on acceptait de lui confier une missio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Monsieur le ministre, je veux moi aussi me faire le relais des préoccupations de terrain, notamment celles du lycée horticole du Tremblay-sur-Mauldre, dans les Yvelines, qui forme près de 300 élèves. Ma première question porte sur les CFA agricoles dans le cadre de la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel. Le fait que le décret sur le calcul des coûts n'intègre pas les amortissements de plus de trois ans pose évidemment un problème important pour les investissements d'infrastructures, conséqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

Monsieur le ministre, j'aimerais savoir quelles mesures vous comptez prendre pour renforcer l'attractivité des formations agricoles, donc des métiers de l'agriculture. Au risque de m'exprimer un peu hors sujet, je veux vous interroger au sujet de la pratique de certaines associations – je pense surtout à L214 – qui viennent au sein des lycées pour y distribuer des tracts contre les bouchers et les traiteurs, donc indirectement contre les agriculteurs, ce qui met en difficulté cette profession. Comptez-vous intervenir pour restreindre, voire interdire cette pratique, ou la considérez-vous comme un mode d'information parmi d'autres ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Merci, monsieur le ministre, d'être venu devant notre commission pour nous faire un état des lieux de l'enseignement agricole, où j'ai eu le bonheur de faire mes études supérieures afin d'apprendre l'un de ces beaux métiers. Ma première question porte sur l'orientation au collège, au lycée et dans le supérieur : l'enseignement agricole peut être une voie choisie et une voie de reconversion réussie, particulièrement pour les jeunes urbains. Députée de Lyon, je sais à quel point vos lycées, vos écoles et vos MFR sont présents dans les nombreux salons étudiants ou des métiers, pour les collégiens, et qu'ils font aussi beaucoup d'opérations « portes ouvertes ». Mais quand on est à Lyon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Kerlogot :

...levés en grand nombre. Je m'interroge sur l'évolution à terme des comportements alimentaires et sur son impact pour ce type d'activité économique. Quel est votre point de vue en tant que ministre de l'agriculture ? Il a été question tout à l'heure de l'association L214 : doit-on considérer qu'elle est seulement le porte-parole d'une mouvance minoritaire ou peut-on, au contraire, intégrer dans les lycées agricoles l'idée qu'il faut s'adapter à des comportements alimentaires nouveaux ? Pour résumer, l'enseignement agricole doit-il assumer, voire anticiper une mutation qui pourrait bientôt être décuplée chez des consommateurs de plus en plus urbains et attirés par une alimentation décarnée, ou bien pensez-vous, à l'inverse, que nous avons seulement affaire à des messages véhiculés par des associat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

...ion sociale et professionnelle des jeunes qui choisissent de telles formations. Comme vous l'avez dit, un grand nombre de jeunes réussissent leur insertion car ils ont eu la chance de passer par l'enseignement agricole et d'y suivre des formations en lien direct avec le bassin d'emploi de leur territoire. Nombre d'établissements agricoles constituent des filières d'excellence : ainsi en est-il du lycée agricole de Saint-Hilaire-du-Harcouët, dans la Manche, où sont formés les maréchaux-ferrants de France. Et pourtant, le nombre d'élèves est en baisse alors que de nombreux emplois sont disponibles dans les territoires ruraux. Pensez-vous que l'enseignement agricole pourrait gagner en réactivité dans la mise en place des formations nécessaires pour combler les besoins d'emplois que nous connaisson...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hérin :

...cherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et les universités. C'est une opportunité pour la France d'avoir un enseignement supérieur et une recherche de très haut niveau, mais aussi une opportunité pour les lycées agricoles localisés dans les territoires à proximité des campus concernés de bénéficier de l'attractivité de la nouvelle structure en développant, par exemple, le « e-learning » et les licences professionnelles. Où en est le projet d'ouverture de ce grand établissement, prévue au 1er janvier 2020 ? Quel bénéfice pourraient en retirer nos territoires en termes d'attractivité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Dans les lycées agricoles, les enseignants dépendent du ministère de l'agriculture ; or certains d'entre eux souhaiteraient pouvoir enseigner aussi dans des établissements relevant de l'éducation nationale, autrement dit relever de deux ministères différents. Cela est-il déjà possible ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou, députée :

 - Durant tout l'été, dès que j'ai croisé des lycéens ou des parents de lycéens, je leur ai demandé où et comment ils étaient affectés, et dans ces micro-sondages dans ma circonscription mais aussi ailleurs en France, je n'ai rencontré que des personnes satisfaites qui comprenaient l'affectation qui leur avait été proposée. Je n'ai pas pu suivre le début de l'audition car je siégeais à la commission des finances. J'ai cependant entendu Laure Darc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...ous multipliez déjà le nombre d'enseignants contractuels, non formés, moins payés, donc précaires. Et, grande avancée, vous remettez au goût du jour le « travailler plus pour gagner plus », en compensant le manque de postes par des heures supplémentaires. Que se passe-t-il ? Le monde enseignant craque devant l'évaluation permanente et croissante, la pression exercée sur les élèves, la réforme du lycée et de l'orientation scolaire, les programmes conçus pour sélectionner les meilleurs et visant à faire de l'école une machine à trier socialement les élèves. Hier, pour la première fois depuis 2011, les syndicats se sont unis pour vous dire leur désarroi face à votre politique dévastatrice, avec à leurs côtés la première fédération de parents d'élèves. Monsieur le ministre, votre ministère suppo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...oyens en faveur de l'école primaire représente donc la condition de la réussite de notre système éducatif. Ces moyens renforcés bénéficient également à d'autres objectifs fondamentaux. D'abord, l'inclusion scolaire – sujet qui me tient particulièrement à coeur. Beaucoup de reproches ont été adressés à notre majorité à ce propos. Pourtant, 250 unités localisées pour l'inclusion scolaire, ULIS, en lycée vont être créées sur le quinquennat. De plus, à la rentrée 2019, 11 200 contrats aidés vont être transformés en 6 400 emplois d'accompagnant des élèves en situation de handicap, AESH, auxquels s'ajoute le financement de 6 000 AESH supplémentaires. Je souhaite aussi saluer l'objectif de doubler le nombre d'unités d'enseignement externalisées, dispositif qui permet la prise en charge médico-sociale...