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Des classes surchargées en collège avec 100 000 élèves supplémentaires attendus dans le second degré sur la durée du quinquennat, des lycées affectés par deux réformes que vous avez mises en place avec un corps enseignant qui n'y adhérait pas forcément : la rentrée est difficile pour les personnels du second degré. En lycée général, avec la suppression des séries, système contesté depuis longtemps, concilier les voeux des élèves avec les capacités d'accueil de leur établissement a été un casse-tête pour les professeurs. Beaucoup d'él...
... Roubaix ne disposait pas de moyens spécifiques pour l'achat de matériel pédagogique adapté à la diversité des besoins et des troubles des élèves en situation de handicap. Aujourd'hui, l'essentiel des aménagements, des adaptations pédagogiques et des mesures de compensation mises en oeuvre se traduisent par des moyens humains supplémentaires. Les subventions accordées aux ULIS écoles, collèges ou lycées par les collectivités compétentes sont souvent équivalentes aux crédits accordés aux élèves ordinaires, et les marchés passés pour les commandes ne prennent pas en compte le besoin de matériels spécifiques. Le ministère de l'éducation nationale entend-il mobiliser cette année des moyens spécifiques pour sensibiliser davantage les collectivités au manque de moyens pédagogiques adaptés aux ULIS ?...
Monsieur le ministre, cette rentrée scolaire est placée sous le signe de la réussite, avec deux préoccupations majeures, l'élévation générale du niveau des élèves et l'égalité des chances. Aussi, quand je découvre que certains choix de l'éducation nationale se heurtent à ces deux ambitions, je reste dubitative. Par exemple, dans ma circonscription, au lycée de La Trinité, en juin dernier, neuf élèves inscrits en classe de première technologique ont été autorisés à redoubler, leur objectif étant de combler leurs lacunes et d'améliorer leurs notes en vue de leurs futurs voeux d'orientation sur Parcoursup. Trois jours après la rentrée scolaire, faute de place en première, ces neuf redoublants ont été inscrits d'office en classe de terminale STMG. À mon...
Au cours de cette législature, j'ai été rapporteure d'une proposition de loi en faveur de l'engagement associatif visant à intégrer au sein du parcours scolaire et du programme des collégiens et des lycéens une véritable sensibilisation à la vie associative. Monsieur le ministre, nous partageons avec vous la conviction que l'éducation nationale doit toujours soutenir le tissu associatif en s'appuyant sur les connaissances, l'expérience et le savoir-faire des professeurs. Ils sont les plus à même de transmettre à nos jeunes l'intérêt des relations qu'ils entretiennent souvent eux-mêmes avec des ass...
...aires créées ? Si le dossier de presse de la rentrée 2019 évoque 2 000 établissements labellisés « Génération 2024 » dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques, ce qui est un début encourageant traduisant un fort potentiel, en revanche le démarrage de l'appel à projets « cours le matin, sport l'après-midi » est plus poussif, avec seulement 10 000 élèves sur dix millions concernés et zéro lycéen. Quels sont les ambitions et les objectifs de montée en puissance de ce dispositif ?
... joie des enfants participants, on souhaite que cela puisse durer toute l'année. La musique est un art mais il en existe d'autres. L'année dernière, vous avez présenté le plan d'action « À l'école des arts et de la culture ». Quel est le pouvoir d'impulsion d'une rentrée en musique et d'une rentrée des arts ? Comment se prolonge-t-elle tout au long de l'année, à l'école primaire, au collège ou au lycée ?
Monsieur le ministre, je me permettrai d'évoquer ici une situation locale difficile, catastrophique même, qui éclaire sur les retombées de la politique nationale et sur les moyens affectés par votre ministère. Depuis hier matin, dans ma circonscription, au lycée André Malraux d'Allonnes, une ville de la périphérie du Mans, 100 % du personnel enseignant est en grève, les cours ont été annulés et les élèves renvoyés chez eux. Est en cause l'affectation d'un trente-sixième élève dans une classe de terminale SMTG. Les enseignants, qui souhaitent vous alerter et nous alerter sur la dégradation des conditions d'apprentissage pour les élèves comme sur la dégrad...
...leur mieux. On arrive parfois à trente élèves en classe de maternelle, comme c'est le cas à Saint-Jean-de-Maurienne, dans les écoles Aristide Briand et Les Clapeys. Le DASEN, qui a donc peu de marge de manoeuvre, a une lecture fine et s'efforce de répondre à tous les besoins. Pouvez-vous nous éclairer sur ce point ? Par ailleurs, le coût des nouveaux manuels scolaires consécutifs à la réforme du lycée représente une dépense importante pour les familles, près de 250 euros. Certaines régions ont assumé la gratuité en prenant en charge la totalité du coût des manuels scolaires. Ce n'est pas le cas de toutes. Entendez-vous prendre une mesure pour soulager les familles de cette charge supplémentaire ?
Ma question porte sur la réforme du lycée. À cet égard, je reviendrai sur la place des mathématiques dans la nouvelle organisation. Si je me réjouis de l'opportunité offerte aux lycéens qui le souhaitent de suivre un enseignement exigeant dans cette matière tout en faisant en sorte que l'ensemble des élèves puissent continuer à faire des maths, je n'ignore pas les difficultés rencontrées par certains lycéens sur le terrain. En effet, plu...
... Haute-Savoie, le coût de la vie est en effet plus élevé qu'ailleurs en raison de la proximité de la Suisse, ce qui pénalise nos administrations qui souffrent d'un important turn-over. C'est évidemment le cas dans l'éducation nationale, puisque ce turn-over fragilise les équipes pédagogiques. Avez-vous des mesures concrètes à proposer ? Je voulais également vous interpeller sur un cas précis. Au lycée Charles Poncet, à Cluses, les enseignants ont fait grève à cause de dysfonctionnements dans les emplois du temps des élèves et des enseignants. Comment, en 2019, peut-on connaître encore ce genre de désagrément lors de la rentrée scolaire, obligeant à renvoyer chez eux des élèves livrés à eux-mêmes, alors que les logiciels et autres outils informatiques devraient permettre à la rentrée de s'effec...
... délégués à la lutte contre le harcèlement à l'école. Comment ont-ils été mis en place pour cette rentrée scolaire ? Combien sont-ils dans la France entière ? Quelles mesures ont été mises en place ou sont envisagées pour les former et en faire des relais efficaces contre le harcèlement ? Le harcèlement peut se poursuivre via internet et le téléphone portable, au-delà des portes du collège et du lycée. Cela est facilité par le fait que plus de 85 % des collégiens et des lycéens détiennent un téléphone portable et que le temps passé sur le web est également conséquent : plus de quinze heures par semaine. Une loi sur le cyberharcèlement a été votée. Quelles réflexions sont en cours pour que le corps enseignant et les élèves ambassadeurs délégués se l'approprient ?
En Haute-Garonne, j'ai plutôt vécu une rentrée galvanisante compte tenu de la motivation et l'engagement des enseignants, très mobilisés derrière chaque enfant et incluant de plus en plus les familles, notamment grâce à la rentrée en musique, qui n'a rien d'anecdotique. Les enfants ne pleurent plus en maternelle, les lycéens pros sont bouche bée devant l'Orchestre du Capitole et les parents chantent. C'est une introduction à prolonger toute l'année. Cela rend d'autant plus poignante cette non-rentrée pour tous les enfants qui ne sont pas scolarisés. En tant que parents, nous n'avons absolument pas conscience que 10 000 enfants vivent en squat ou dans des bidonvilles, que 10 000 enfants ou jeunes vivent dans des hô...
Monsieur le ministre, vous m'avez dit poliment et gentiment que je radotais. Je regrette que vous considériez ma position comme dogmatique, car c'est absolument faux. J'étais lundi dernier encore au lycée professionnel de Tain-l'Hermitage et au lycée professionnel industriel de Tournon-sur-Rhône où les enseignants m'ont dit que leur manque de temps pour travailler sur les fondamentaux avec leurs élèves représentait pour eux une difficulté majeure. Je conçois que l'on puisse parfois travailler en co-animation, mais faire ensemble des maths et de l'électricité en classe de CAP n'est pas facile. Si o...
Nous recevons maintenant M. François Caillé, psychologue scolaire à l'école élémentaire Louis-de-Broglie de Dieppe, M. Frédéric Weisz, coordonnateur ULIS au collège Claude-Delvincourt de Saint Aubin-sur-Scie, Mme Ingrid Abraham, coordonnatrice ULIS au lycée professionnel Émulation dieppoise de Dieppe, M. Dominique Gamard, principal du collège Le Campigny de Blangy-sur-Bresle, et Mme Delphine Estienne, coordonnatrice ULIS dans ce collège, M. Laurent Belletre, coordonnateur ULIS à l'école élémentaire Paul-Bert de Neuville-lès-Dieppe, Mme Céline Gosse, coordonnatrice ULIS au lycée professionnel Jean-Rostand de Neufmesnil, et Mme Marie Leroux, coordonna...
Nous recevons maintenant Mme Palmira Fras, directrice de l'école élémentaire d'Arques-la-Bataille, Mme Émilie Fourrier, enseignante de l'unité d'enseignement externalisée autisme (UEEA) Louis-de-Broglie de Dieppe, Mmes Sarah Leguillon et Valérie Carton, enseignantes de l'unité d'enseignement externalisée (UEE) de la Traverse d'Omonville au lycée professionnel L'Émulation Dieppoise, M. Kelim Boivin, responsable de service à l'IMPro de l'UEE de la Traverse d'Omonville. Mesdames, monsieur, je vous souhaite la bienvenue. L'Assemblée nationale a constitué le 12 mars dernier une commission d'enquête sur l'inclusion des élèves en situation de handicap dans l'école et l'université de la République. Il s'agit de faire un bilan des progrès réali...
D'un côté, l'APAJH expérimente un dispositif en UEE élémentaire avec l'Éducation nationale qui, sur notre pression amicale, a tout de même mis le paquet. D'un autre côté, on a un dispositif un peu plus de droit commun, en maternelle, où les ratios ne sont pas les mêmes. C'est aussi l'intérêt de comparer. Nous notons l'insuffisance de moyens humains. Dans les lycées, l'acceptation par les élèves et par l'établissement se passe-t-elle aussi très bien ?
Je poserai deux questions. La première s'adresse aux représentants de l'APF France Handicap. Tout à l'heure, vous avez fourni plusieurs données chiffrées de la DEPP, notamment le grand décalage entre le nombre d'adolescents scolarisés au lycée et ceux qui l'étaient auparavant au collège. Comment pouvons-nous réduire cet écart et amener le plus loin possible dans leur parcours scolaire les collégiens en situation de handicap, pour qu'ils puissent accéder dans les meilleures conditions possibles au cursus du lycée ? La seconde question s'adresse aux représentants de la Fédération française des « dys ». Madame Philibert, j'ai eu le plais...
Je suis quelque peu étonné de la déperdition que l'on constate entre les différentes classes de maternelle, de primaire, et au lycée. Il y a là un déterminisme du handicap, comme de la pauvreté. Pour avoir été médecin de famille pendant vingt-six ans, j'ai toujours été surpris de la grande difficulté des familles, notamment des plus modestes, à bien utiliser le système de soins. D'importants progrès ont été réalisés ces dernières années, notamment avec le plan « autisme » et le parcours de soins coordonnés. J'estime que l'on ...