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...on de loi ; les échanges qu'elle suscite sont intéressants. Néanmoins, je m'interroge. La mobilité est en effet un capital important, mais il faut être attentif à ce qu'elle ne rime pas avec le mot « mort ». L'alcool au volant tue en effet 200 jeunes par an, à peu près autant que la consommation de stupéfiants. Comment tirer profit, à cet égard, d'un apprentissage collectif du code de la route au lycée ? Comment tirer profit de la dynamique de groupe pour renforcer l'information des jeunes et mieux les sensibiliser aux dangers de l'alcool et de la consommation de stupéfiants au volant ? Quels partenariats conclure avec le milieu associatif qui lutte contre ces fléaux, de façon à étendre l'apprentissage des règles du code de la route à une réflexion sur le comportement citoyen au volant ?
Monsieur Bricout, je suis, comme vous, un élu picard, issu d'un territoire rural, où le permis de conduire est une absolue nécessité, non seulement pour trouver un emploi, mais aussi pour accomplir les actes de la vie quotidienne, comme aller chercher son pain, par exemple. Permettez-moi de mentionner, à ce propos, un dispositif innovant mis en oeuvre dans l'Oise et qui ne s'adresse pas qu'aux lycéens, mais à l'ensemble des jeunes – car il ne faut pas oublier ceux qui ne vont pas au lycée et qui ont aussi besoin de se déplacer. Je veux parler du Pass permis citoyen : 600 euros contre 70 heures de travail au service d'une collectivité ou d'une association. Ne pensez-vous pas qu'il serait plus judicieux de généraliser un dispositif de ce type ?
...ent des missions locales, d'autres des collectivités ou des maisons de l'emploi et de la formation – tout existe. Ce que nous proposons dans le cadre de notre expérimentation, c'est une première étape. Elle n'empêche pas les bonnes volontés de proposer des dispositifs complémentaires. Si nous nous en tenons à cette étape, c'est parce que l'apprentissage du code de la route est collectif et que le lycée y est parfaitement adapté. Dans ce cadre, proposer des leçons de conduite, par définition individuelles, n'aurait guère de sens. Mais peut-être peut-on envisager, par exemple, d'équiper, un jour, les établissements de simulateurs de conduite.
Cet amendement, qui tend à re-rédiger l'article 1er, est presque un amendement de repli, dans la mesure où il a pour objet de revenir sur la généralisation obligatoire, qui est susceptible de soulever notamment des problèmes d'organisation dans certains lycées. Il s'agit donc de modifier l'article L. 314‑2 du code de l'éducation, relatif aux expérimentations pédagogiques. En effet, la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance a considérablement élargi les possibilités offertes aux établissements scolaires en la matière. Sous réserve de l'autorisation préalable des autorités académiques et après concertation avec les équipes pédagogiques, ...
...Le fait que cela soit inscrit dans la loi est important, au regard des questions financières et budgétaires. Ainsi, peut-être les prochaines lois de finances consacreront-elles des fonds à ces expérimentations. Encore une fois, il s'agit de susciter l'envie plutôt que d'imposer une obligation, sachant qu'une telle expérimentation peut être contraignante au moment où entre en vigueur la réforme du lycée. Enfin, on ne peut pas dire qu'il s'agit d'un inventaire à la Prévert : la disposition est cadrée.
...se par une hausse des moyens. En tant que rapporteure, je tiens à saluer cette hausse des crédits qui témoigne bien que le Gouvernement et la majorité considèrent, plus que jamais, l'éducation comme un investissement pour l'avenir, et non comme une dépense. Vous le savez, la rentrée 2019 a été marquée par un calendrier de réformes très dense. Cette rentrée voit la mise en place de la réforme du lycée et du baccalauréat, tandis que la transformation et la valorisation du lycée professionnel se poursuivent, pour former aux métiers de demain et en faire une voie d'excellence attractive. Cette rentrée voit aussi l'achèvement du dédoublement des classes de CP et de CE1 dans les réseaux d'éducation prioritaire. Cette mesure a nécessité la création de 10 000 postes. D'ores et déjà nous pouvons en m...
...auce ils vont être mangés ni sur quel autel leur statut va être sacrifié. Et ce ne sont pas les troisième prépa-métiers remplaçant les troisième prépa-pro et le dispositif d'initiation aux métiers en alternance qui remonteront leur moral en berne. Que proposez-vous à ces personnels de l'éducation nationale dans le cadre de la réforme de l'enseignement professionnel ? Que dire de la situation des lycées d'enseignement général et technologique ? Quand dans un lycée, six semaines après la rentrée, il manque trois équivalents temps plein, nous pouvons comprendre l'exaspération des parents d'élèves et des équipes éducatives ; heureusement, ce n'est pas la règle. Je tire mon chapeau aux proviseurs qui ont réussi la réforme pour les classes de première, avec les combinaisons de trois spécialités choi...
...tation, afin de parvenir enfin à une orientation choisie pour une majorité de jeunes car, nous le savons, – les chiffres le montrent –, lorsqu'on parle de poursuite d'études, le compte n'y est pas du tout pour les familles en difficulté. Donnons-nous comme projet numéro un de lutter contre le déterminisme social et géographique, en ne diminuant pas les crédits alloués aux fonds sociaux, à la vie lycéenne, à l'international et en augmentant les crédits alloués à l'éducation artistique et culturelle. Nous ne dirons jamais assez à quel point l'expression artistique est un moyen de remédier aux difficultés d'apprentissage. Utilisons enfin la richesse de l'enseignement agricole pour intégrer des jeunes passionnés par le monde vivant, et par l'écologie ; cela nécessite aussi de valoriser cette filiè...
J'entends des réactions aux propos de ma collègue. Je le comprends, car il ne s'agit pas ici de savoir qui est le meilleur en maths, mais d'affirmer ses choix politiques, des choix politiques qui déterminent ce budget. Or il vient après la loi Blanquer, après la réforme du baccalauréat et du lycée, après un certain nombre d'interventions du ministre, du Gouvernement et du Président de la République, de sorte que nous sommes parfaitement en droit de discuter, de critiquer, voire d'être opposés à ces choix politiques qui, selon moi, vont dans le sens inverse d'une lutte efficace contre les inégalités scolaires et culturelles. Des choix politiques qui risquent de ne pas suivre la voie proposé...
L'école de la République doit répondre aux défis de notre temps. Nous assistons à une montée importante des violences scolaires sous diverses formes. Vous avez lancé un plan de lutte contre les violences, et pourtant les incidents continuent à se démultiplier. La semaine dernière, dans ma circonscription, nous avons assisté à une rixe importante entre des lycéens de Carrières-sous-Poissy et de Poissy. Les enseignants et les élus locaux se sentent démunis. Le programme 230, Vie de l'élève, visant à améliorer le climat scolaire, est en légère hausse, avec 29 millions d'euros, mais il recouvre plusieurs réalités : dispositif « Devoirs faits », plan pour l'internat, etc. Comment l'évolution de la violence a-t-elle été prise en compte dans la construction d...
Nous déplorons que le Gouvernement continue de supprimer des postes d'enseignants dans le second degré public : 440 à la rentrée 2020, alors qu'il en a déjà supprimé 2 650 à la rentrée 2019, sachant que les effectifs augmenteront de près de 22 000 élèves dans les collèges et les lycées – dont plus de 15 000 élèves dans les seuls collèges. Par cet amendement, nous proposons de créer 1 500 postes d'enseignants pour la rentrée 2020, afin d'accompagner la hausse programmée de près de 50 000 élèves dans le second degré en 2019 et 2020.
Madame la rapporteure, à quoi bon parler d'une augmentation de 0,2 % qui ne se traduit pas par des conséquences en termes de conditions de travail ? Tout le monde peut constater aujourd'hui, dans sa circonscription, en particulier dans les lycées, que le nombre d'élèves par classe est extrêmement important, souvent au-delà de 30 élèves et même 35. Cette surcharge pose un problème aigu d'enseignement, d'autant que la réforme du lycée et du baccalauréat est en train de se déployer. Si nous sommes bien d'accord avec la priorité donnée à l'école élémentaire, au premier degré – nous avons soutenu cette orientation ces dernières années – nous...
Je ne répèterai pas les arguments que je viens d'indiquer. Je dirai simplement qu'en France, aujourd'hui, il n'y a qu'un seul département où les effectifs sont en tension : c'est le mien, le Val-d'Oise – et ensuite, la Seine-Saint-Denis. Dans tous les autres départements, nous avons réussi, à cette rentrée, à complètement absorber l'augmentation des effectifs démographiques des élèves en lycée. Cet amendement ne nous paraît donc pas justifié et mon avis est défavorable.
...s vraiment de critères objectifs pour les calculer. Il s'agit donc plutôt d'amendements d'appel. Enfin, nous souhaitons également insister sur le fait que le décret pris cet été pour autoriser le suivi de formations pendant les vacances scolaires n'a pas été franchement validé par les syndicats, d'autant qu'il visait les formations aux nouvelles matières, qui sont la conséquence de la réforme du lycée – soit une petite partie de la formation. Ce n'est pas ce que les enseignants attendaient. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous demandons des crédits supplémentaires.
...eprésentent une alternative efficace pour les élèves qui nécessitent un enseignement adapté, et dont le handicap ne permet pas une scolarisation dans une classe ordinaire. Aujourd'hui, plus de 51 000 élèves sont concernés par ces dispositifs, soit une augmentation de près de 30 % en dix ans. Alors que 66 ULIS écoles ont été créées à la rentrée 2019, le Gouvernement annonce la création de 250 ULIS lycées sur le quinquennat. Il faut donc un investissement similaire dès le premier degré pour permettre la création de dispositifs d'accompagnement adaptés à tous les élèves.
Des efforts considérables sont déjà accomplis en cette rentrée en faveur des élèves en situation de handicap, je l'ai rappelé. Le présent PLF prévoit la création de 66 ULIS en primaire et de 166 ULIS dans le secondaire. Ces créations font suite aux 71 ULIS écoles et aux 202 ULIS collègues et lycées ouvertes à la rentrée 2018. La loi pour une école de confiance, en particulier dans son article 25, a prévu des mesures essentielles pour améliorer la scolarisation des élèves en situation de handicap. Elle a généralisé, dans l'enseignement public et privé sous contrat, le dispositif des pôles inclusifs d'accompagnement localisés (PIAL), qui permettent d'améliorer la coordination des aides huma...
Je souhaite, par cet amendement, insister sur le rôle des infirmières scolaires – car ce sont majoritairement des femmes –, du secondaire en particulier, et plus particulièrement dans les lycées professionnels où elles ont une mission très importante de proximité, d'écoute et de réponse à des blessures. Par ailleurs, les lycées professionnels ne disposent pas d'infirmières à temps complet pouvant assurer l'ensemble du service, puisque les élèves sont internes. À partir de 17 heures, s'il y a un problème, ce sont les pompiers qui sont appelés. Nous avons, là aussi, besoin de personnels...
...es élèves. Il est vrai que de nombreux dispositifs sont pris en charge par le biais d'Erasmus et Erasmus+. Mais pour qu'Erasmus existe, les établissements ont besoin de pouvoir s'appuyer sur des personnels formés aux dispositifs complexes, nombreux et variés, capables d'impulser des projets vers l'action internationale. Nous ne trouvons pas normal de ne pas offrir à tous les élèves, notamment des lycées défavorisés, les moyens de découvrir l'Europe. J'ai beaucoup travaillé sur ce type de projets avec des lycées professionnels, afin de permettre aux élèves de partir quatre semaines. Les revoir après leur voyage est magnifique : ils reviennent totalement transformés.
Cet amendement concerne la baisse de 25 % des crédits alloués au fonds de vie lycéenne, qui aide les jeunes à s'investir dans des projets citoyens. Or il n'est pas si simple, pour nos jeunes, de s'intégrer. Une telle de baisse de crédits rejaillit sur le climat scolaire, sur leur idée de la citoyenneté, sur les valeurs essentielles de notre République. Nous pensons donc qu'il convient d'encourager toutes ces actions et qu'il faut maintenir les moyens prévus à cet effet, avec, un...
Heureusement, Madame Victory, qu'il n'y a pas 6 313 lycées qui voient le jour en 2020, comme l'indique l'exposé sommaire de cet amendement, sinon notre budget aurait vraiment un souci de sincérité ! Il doit y avoir une erreur. Le PLF prévoit 2,5 millions d'euros pour le fonds « Vie lycéenne ». Or, en 2018, 690 467 euros seulement ont été consommés. Mon avis est défavorable.