Interventions sur "lycée"

328 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...s suffisantes dans les établissements, d'équipements appropriés pour les élèves et les enseignants. C'est pourquoi notre seconde table ronde de ce jour porte sur les conditions de déploiement du numérique éducatif dans les territoires et les établissements. Afin d'échanger sur ce sujet, je souhaite la bienvenue : – aux deux représentants de la région Grand Est, MM. Olivier Martin, directeur des lycées, et Jean-François Vendramini, chef du service numérique éducatif, – ainsi qu'à M. Philippe Vincent, secrétaire général du syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN), – et à M. Frédéric Kerbeche, chef du service développement et stratégie numérique à la direction de l'éducation et des collèges du conseil départemental du Val‑d'Oise. La stratégie du numériqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Monsieur Martin, je souhaite vous interroger sur les résultats de la stratégie « lycée 4.0 » que la région Grand Est a mise en place en 2017, en particulier sur le dispositif AVEC, ou BYOD en anglais. Pourquoi, à partir de 2018, avez-vous élargi ce dispositif en dotant tous les élèves des lycées en équipements numériques, plutôt que de ne cibler que ceux qui ne disposaient pas d'équipement personnel ou qui répondaient à des critères sociaux, ainsi que vous l'aviez initialement déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Députée de l'Aube, je voudrais d'abord féliciter la région Grand Est pour le déploiement du « lycée 4.0 ». Je juge cette initiative remarquable. En revanche, je remarque quelques écueils et je donnerai raison à M. Philippe Vincent qui mentionnait un livre noir du numérique. Nous nous apercevons qu'après un certain laps de temps, des difficultés surgissent qui ne sont pas aisément résolues. C'est par exemple le cas d'un élève qui arrive d'un autre lycée. L'obtention de ses codes d'accès, des l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...s moyens sont là. J'ai pu constater dans ma circonscription que les personnels vulnérables étaient équipés de masques FFP2. C'est ce que nous attendions du ministère pour ces agents. Des questions portent sur cette période particulière et sur l'évolution possible du protocole. On évoque aujourd'hui la remise en cause de la quatorzaine. Sera-t-elle envisagée pour nos écoliers, nos collégiens, nos lycéens ? Avez-vous constaté une hausse de la déscolarisation ? Disposez-vous d'ores et déjà d'indicateurs pour déterminer si l'instruction à domicile, par exemple, aurait été plus sollicitée par les parents à cette rentrée ou est-il trop tôt pour le dire ? S'agissant des personnels, une porte de sortie est-elle envisagée pour les personnes admissibles aux concours internes 2020 ? Nous connaissons le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...s interroger sur les masques transparents au sujet desquels nous avons été saisis par des enseignants, notamment les enseignants de langues et les instituteurs des classes maternelles. Ces masques concernent également les enfants en situation de handicap, tels que les malentendants qui lisent sur les lèvres. Je vous interrogerai également sur les langues régionales, en particulier de l'option au lycée et au collège. L'option au lycée est en danger puisque les inscriptions sont considérablement à la baisse. La demande émane des enseignants, des associations culturelles et d'un certain nombre d'élus, dans la mesure où les langues régionales sont mises au même niveau que les langues et cultures de l'antiquité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

... questions qui m'ont été remontées dans ma circonscription et sans reprendre les points que vous avez abordés, j'évoquerai la question du protocole dont les mesures paraissent insuffisantes à certains parents en comparaison des exigences imposées dans les entreprises. Il m'a été demandé, par exemple, s'il ne serait pas judicieux de limiter les déplacements de classe en classe dans les collèges et lycées. La garde d'enfants et la continuité pédagogique lors des fermetures de classes ou d'établissements sont également de vrais sujets d'interrogation de la part des familles. À ce titre, en juillet, avec mon collègue François Cormier-Bouligeon, nous avons, ici même, présenté nos travaux suite à la mission flash sur le dispositif 2S2C (sport, santé, culture civisme). Pourriez-vous, monsieur le mini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...n n'est pas résolue. Si cette classe de cinquième avait été maintenue, tous ces désagréments auraient pu être évités. Les conditions de travail des enseignants et des élèves moins nombreux par classe seraient bien meilleures. Cette situation n'est malheureusement pas un cas isolé dans notre pays puisqu'il semblerait qu'un nombre élevé de jeunes se trouvent encore sans affectation au collège ou au lycée, en raison de classes déjà surchargées. Quelles mesures comptez-vous prendre pour accueillir tous ces élèves sans affectation dans leur établissement de secteur, tout en limitant le nombre d'élèves par classe ? Avez-vous envisagé de réaffecter les nombreux enseignants se trouvant actuellement sur des listes complémentaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

... la période de confinement et des situations sociales des familles qui se sont considérablement dégradées au fil des mois. Il y a quelques jours, vous vous êtes adressé au personnel de l'éducation nationale en appelant à une rentrée normale ou du moins la plus normale possible. J'aimerais savoir en quoi consiste la normalité. En cette rentrée, les classes comptent toujours trente-trois élèves au lycée, les classes de CP en réseau d'éducation prioritaire + en comptent dix-sept ou dix-huit, qui ne tiennent pas dans les locaux que les villes ont organisés pour des classes de douze. Ce sont des retards d'affectation, des emplois du temps à trous géants sans compter la réforme du lycée et du baccalauréat et désormais la question du masque dont la fourniture imparfaite semble appeler les personnels ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Il y a quelques heures, vous visitiez un lycée professionnel avec le Président de la République. Mais avant de faire découvrir les lycées professionnels, la volonté et l'envie sont fortes de faire découvrir aux plus jeunes les différentes professions et les entreprises. Lors de ma visite de plusieurs collèges de ma circonscription vendredi dernier, s'est posée la question du stage de troisième. Comment pouvons‑nous inviter les entreprises et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

A contrario, je voudrais remercier la mobilisation de la communauté éducative de Haute-Garonne. C'est un énorme département, très touché par le covid : à ce jour, nous connaissons trente‑trois fermetures de classes dans le premier degré et trois dans les collèges et lycées. Mais la mobilisation générale – enseignants, ATSEM, personnels de nettoyage et services académiques – est telle que, finalement, aucun établissement n'a fermé. Chaque poste a pu être remplacé. C'est une vraie victoire contre le virus et pour l'engagement collectif. Cela dit, de manière plus globale, 700 000 jeunes sont actuellement en fin de formation et intègrent le marché du travail. Tous se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

Le harcèlement scolaire est une réalité. Ainsi, l'UNICEF évalue à 700 000 le nombre d'enfants qui en sont victimes chaque année, représentant 12 % en primaire, 10 % au collège et 4 % au lycée. Ces actes qui s'aggravent avec l'évolution de l'âge des enfants sont couplés au cyber-harcèlement et peuvent être un facteur d'échec scolaire. Plus grave encore, les médecins constatent une augmentation des dépressions et des tentatives de suicide chez les enfants dès dix ans. Il reste difficile d'appréhender ces situations, notamment dans les classes primaires, d'autant que, parfois, le harcèl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

Mes chers collègues, l'ordre du jour de cette matinée appelle l'examen de la proposition de loi relative au passage de l'épreuve théorique du code de la route dans les lycées. Elle sera examinée en séance le 5 décembre prochain dans le cadre de la journée réservée au groupe Socialiste et apparentés et devrait faire l'objet d'une procédure d'examen simplifiée. Je donne la parole à M. Jean-Louis Bricout, premier signataire de ce texte et rapporteur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout, rapporteur :

Mes chers collègues, la proposition de loi que j'ai l'honneur de vous présenter s'appuie sur une expérience actuellement menée en Thiérache qui permet à 760 lycéens des classes de seconde de huit établissements, soit la totalité des lycées publics et privés de ma circonscription, d'apprendre le code de la route avant de passer l'examen théorique dans le cadre de leur temps scolaire. Cette expérimentation s'inscrit dans le pacte pour la réussite de la Sambre-Avesnois-Thiérache signé il y a tout juste un an par Mme Jacqueline Gourault, ministre de la cohési...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

...la version amendée, elle génèrerait des inégalités entre établissements ayant la possibilité de mettre en oeuvre cette expérimentation et ceux qui ne pourront le faire. En outre, cette formation ajoute des contraintes au temps scolaire obligatoire. Or depuis le début du quinquennat, le Gouvernement a engagé des réformes importantes qui ont des conséquences sur l'organisation de l'enseignement au lycée : nouveau baccalauréat, préparation des élèves au choix d'orientation, mise en place du contrôle continu. Par ailleurs, cette proposition de loi ne mesure pas suffisamment l'impact pour les auto-écoles. Toute réforme relative au permis de conduire doit se faire avec elles. Le Gouvernement l'a bien compris. Afin de favoriser la mise en oeuvre de certaines des mesures présentées le 2 mai dernier, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

Cette proposition de loi s'inscrit dans le cadre d'une sensibilisation accrue à la prévention routière au collège et au lycée qui s'est déployée avec les attestations scolaires de sécurité routière lancée en 1987 ou le brevet de sécurité routière instauré en 2004. L'examen du permis de conduire a fait l'objet de nombreuses modifications depuis plusieurs années. En intégrant l'enseignement du code de la route et le passage de l'examen dans le cadre scolaire, l'objectif est de réduire le chômage. En zone rurale, le permi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...augmentation du nombre des créneaux horaires d'examen. Nous poursuivrons les efforts dans cette voie et nous pourrons nous féliciter que de nouvelles expérimentations soient lancées, à l'image de celle sur laquelle s'appuie votre proposition de loi, monsieur Bricout. Lancée depuis le mois de septembre, elle vise à intégrer l'enseignement du code de la route dans la formation de second degré, au lycée. Nous nous étonnons de voir que vous souhaitiez la généraliser à l'échelon national alors même que nous n'avons pas encore de recul. Il conviendrait à tout le moins que l'année scolaire soit écoulée de manière à tirer les enseignements de cette première mise en oeuvre. En outre, l'amendement de réécriture que vous proposez semble être un amendement de repli par rapport à une proposition initiale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...n de loi prend appui sur une initiative née dans l'Aisne qui s'inscrit dans le pacte pour la réussite de la Sambre-Avesnois-Thiérache signé il y a un an par Mme Jacqueline Gourault, en présence du Président de la République lui-même, signe qu'au sein de l'exécutif l'idée a suscité un intérêt certain, expérimentation menée sur le terrain dont les premiers résultats donnent pleine satisfaction Les lycéens qui en bénéficient ne s'y sont pas trompés puisque plus de 83 % d'entre eux plébiscitent la mesure et mettent en avant les bénéfices qu'ils tirent des apprentissages et des révisions réalisées dans un cadre collectif, notamment en termes de motivation. D'abord réticents, les proviseurs, enseignants et les personnels de l'éducation nationale ont accepté d'être associés au processus d'expériment...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Votre proposition de loi consacre la gratuité de l'apprentissage de la partie théorique du permis de conduire en l'incorporant aux missions de l'éducation nationale. Elle se fonde sur une expérimentation menée en Thiérache pendant l'année scolaire 2019-2020 qui est destinée à faire bénéficier les lycéens de l'apprentissage du code de la route en classe de seconde. Notre groupe s'interroge sur le calendrier que vous avez choisi, monsieur le rapporteur : c'est une idée que vous défendez depuis de nombreuses années et je pense qu'il aurait sans doute été préférable d'attendre la fin de cette expérimentation pour légiférer dans des conditions acceptables. Notre groupe partage votre diagnostic : le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Josso :

...ent la détention du permis B. Aujourd'hui, la voiture demeure le moyen de transport privilégié de nos concitoyens. Or le coût du permis de conduire représente une charge importante dans le budget des familles puisqu'il se situe en moyenne entre 1 600 et 1 800 euros. Pour toutes ces raisons, nous accueillons avec intérêt votre proposition d'inscrire l'enseignement théorique du code de la route au lycée. Vous avez raison de le souligner, monsieur le rapporteur, depuis plusieurs années, l'école a intégré progressivement la sensibilisation et l'éducation à la sécurité routière, allant jusqu'à délivrer des attestations comme l'ASSR. Néanmoins, nous nous interrogeons sur la capacité de l'école à accomplir des missions toujours plus importantes. Si nous estimons qu'elle est le lieu idéal pour donner...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...-écoles sont confrontées à une « ubérisation » sans limite. Nous le savons trop bien, la promesse du low-cost soutenue, disons-le clairement, par le président Macron, n'est qu'un mirage qui se dissipe devant nous. Ces plateformes en ligne, que je ne nommerai pas, se révèlent peu sûres pour les jeunes conducteurs et précaires pour les instructeurs. D'où la nécessité d'une formation encadrée dès le lycée. Nous nous prononçons pour un véritable service public de l'éducation. Les murs des lycées doivent réunir toutes les conditions pour l'émancipation de chaque élève. Le code prépare à la mobilité, donc à l'autonomie. Son apprentissage dès le lycée s'insère dans une perspective émancipatrice. L'acquisition du permis B qui suit généralement l'apprentissage du code constitue à ce titre un levier inc...