Interventions sur "lycée"

328 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

C'est dommage ! Lorsqu'on voit les conditions dans lesquelles les élèves sortent du lycée professionnel ou la manière dont ils y sont orientés, on ne peut pas affirmer que la réussite est complète. On peut toujours dire que l'on a amélioré certaines choses, mais on est très loin du compte !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Depuis 2017, 96 000 élèves supplémentaires ont été scolarisés dans les collèges et lycées publics et 7 440 équivalents temps plein (ETP) ont été supprimés. Cette évolution se poursuit : alors que, selon le ministère de l'éducation nationale, 23 900 élèves supplémentaires devraient faire leur rentrée en 2022, le schéma d'emploi établi par le ministre prévoit une baisse de 350 ETP. Nous souhaitons donc rétablir les 7 440 emplois supprimés dans le second degré depuis 2017, car ils répon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...ve efficace pour les élèves qui ont besoin d'un enseignement adapté et dont le handicap ne permet pas la scolarisation dans une classe ordinaire. Près de 1,2 % des élèves sont concernés. Leur nombre a considérablement augmenté depuis dix ans. En conséquence, le taux de couverture des notifications d'affectation en ULIS-école a sensiblement baissé. Le Gouvernement a annoncé la création de 250 ULIS-lycée durant le quinquennat. Nous avons besoin d'un investissement comparable dès le premier degré.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure pour avis :

Non seulement le Gouvernement a créé 250 ULIS-lycée durant le quinquennat mais, à la rentrée 2021, 9 962 ULIS sont dénombrées, dont 5 193 pour le premier degré et 4 769 pour le second. Votre amendement étant satisfait, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

La réforme du lycée a particulièrement atteint l'enseignement agricole, qui se trouve désavantagé par rapport aux établissements de l'éducation nationale. La plupart des lycées agricoles, en effet, ne peuvent pas proposer l'ensemble des douze spécialités scolaires de la nouvelle maquette. Cet amendement tend à redonner la capacité aux établissements d'assurer une offre complète de ces spécialités. Nous proposons de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure pour avis :

Les établissements d'enseignement technique agricole financent une partie du reste à charge pour le paiement des AED alors que l'intégralité du poste est prise en charge dans les lycées de l'éducation nationale. L'amendement vise à compenser le reste à charge pour le paiement des assistants d'éducation dans l'enseignement technique agricole. Ce serait d'autant plus nécessaire que 60 % des lycées agricoles possèdent des internats, rendant la présence des AED d'autant plus importante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

L'amendement II-AC70 tend à porter les crédits au titre des AED de l'enseignement agricole à une hauteur équivalente à ceux du ministère de l'éducation nationale, pour les 1 252 ETP dont sont censés bénéficier nos lycées agricoles publics. Par ailleurs, lors des rentrées 2020 et 2021, un coefficient de minoration a été appliqué aux heures dispensées en accompagnement personnalisé dans le cadre de l'enseignement technique agricole, pour les élèves de la filière technologique – une heure enseignée n'est payée qu'une demi-heure. Une telle mesure permet au ministère de l'agriculture de supprimer 20 ETP. Elle a surt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

L'enseignement agricole recourt à des méthodes très innovantes dont l'éducation nationale devrait s'inspirer car il mène beaucoup de jeunes vers la réussite. De surcroît, le développement de l'agriculture urbaine et des lycées agricoles s'inscrit dans notre ambition écologique. Ainsi, en Seine-Saint-Denis, nous inaugurerons bientôt un lycée agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert, rapporteur :

...s. L'enseignement du français au collège a perdu deux heures hebdomadaires en passant de six heures de cours à quatre heures par semaine. Il apparaît que l'Éducation nationale pourrait réfléchir sur les voix et les moyens d'améliorer cette éducation à la citoyenneté à travers des exemples précis, des rencontres. Ainsi, les parlementaires se déplacent dans des écoles primaires, des collèges et des lycées à la demande des enseignants pour évoquer leurs fonctions. Ne pourrions-nous pas réfléchir à un caractère facultatif de ces rencontres avec des maires, des parlementaires, des conseillers régionaux afin que cette éducation à la citoyenneté ait lieu à tous les niveaux du parcours scolaire ? Les élections organisées dans les établissements au sein des classes avec les délégués de classe représent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...on, y compris s'agissant du rôle des élus. Il a été suggéré d'imaginer un programme progressif d'appropriation de ces instances en fonction du niveau de classe. Or, en discutant sur les marchés avec des citoyens de tout âge, j'ai constaté que beaucoup ne différencient pas les tâches qui incombent à un député de celles d'un maire. Cette méconnaissance existe également chez de jeunes qui sortent du lycée. C'est impressionnant et navrant. Si nos citoyens en sortant de l'école ne comprennent pas ces différents étages institutionnels, comment auraient-ils envient d'aller voter ? Envisagez-vous que l'école joue un rôle pédagogique d'appropriation de ces compétences, le cas échéant au travers de rencontres avec des élus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...ous poursuivons nos auditions sur les étapes du déconfinement avec l'audition de M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et de Mme Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports. Je les remercie de s'être rendus disponibles en urgence. Le 26 avril, à l'école primaire, les élèves ont repris les classes ; le lundi 3 mai, les collégiens et lycéens ont repris les cours à leur tour, pour partie en demi-groupe. La France est bien le pays des écoles ouvertes, ce qu'il faut sans cesse rappeler. Toutefois, un certain nombre de questions demeurent. Monsieur le ministre, dans quelles conditions sanitaires cette réouverture des établissements scolaires se déroule-t-elle ? Quelles sont les étapes suivantes ? À quelle date et dans quelles conditio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...it un coupon sport, dont l'objectif est de favoriser la reprise des licences dans ces clubs, en particulier dans l'optique de la rentrée de septembre. Ce pass'sport ne peut devenir une usine à gaz. Comme l'a dit Frédéric Reiss, nous sommes contraints par l'enveloppe budgétaire de 100 millions d'euros, qui est trop restreinte. Destinée aux jeunes entre 6 et 16 ans, elle exclut les étudiants et les lycéens, et le quotient familial visé est trop faible. Pouvez-vous nous donner des informations précises ? Concernant les conseillers techniques et sportifs (CTS), pourquoi avoir rouvert la crise ? Nous ne devions plus toucher au nombre de postes ! À quelques mois des Jeux de Tokyo, plusieurs dizaines de postes de CTS sont de nouveau menacés, supprimés ou gelés. Par ailleurs, la proposition de loi vis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Monsieur le ministre, un professeur de lycée professionnel s'inquiète de l'enseignement en distanciel en fin d'année. Il ne verra plus ses élèves jusqu'en septembre, alors qu'il les a déjà peu vus l'an dernier. Avec des jauges de 12 personnes et des locaux plus spacieux, ne faudrait-il pas adapter les jauges pour permettre un retour des élèves dans les lycées professionnels ? Madame la ministre, les élus attendent des précisions pour les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

Je remercie nos deux ministres pour leur pugnacité en ces temps compliqués. Monsieur le ministre, nous pouvons nous féliciter du fait que, malgré la crise sanitaire, les collèges et les lycées soient restés ouverts, même si ce fut en demi-jauge. L'orientation, notamment pour les élèves des classes de troisième et de terminale, revêt une grande importance. Pour aider les jeunes à élaborer leur projet, 36 heures annuelles en 3e et 54 heures en lycée sont prévues. Il est certain que le contexte a rendu la tâche difficile pour les professeurs principaux. Quel impact le distanciel a-t-il e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda, président :

...aire départementale de ce syndicat ; M. Gwenael Le Guevel, conseiller fédéral du Syndicat général de l'Éducation nationale-Confédération française démocratique du travail (SGEN-CFDT) ; M. Rémy-Charles Sirvent, secrétaire national du Syndicat des enseignants de l'Union nationale des syndicats autonomes (SE-UNSA) ; et M. Sébastien Vieille, secrétaire national à la pédagogie du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur (SNALC). Je laisse la parole à Mme la rapporteure Caroline Abadie. Puis nous vous entendrons traiter du rôle de l'éducation dans la lutte contre le racisme, et de la façon dont le sujet est vécu sur le terrain au quotidien, c'est-à-dire la manière dont vous êtes accompagnés et les moyens dont vous disposez ou non pour exercer cette mission. Vous nous donnerez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

... faire sans des équipes enseignantes volontaires. Pour qu'elles le soient, il faut qu'elles ressentent la confiance de leur institution. Ce n'est pas toujours le cas. Les expériences qui ont lieu à un endroit ne sont effectivement pas forcément des succès ailleurs, les choses ne s'importent pas de façon systématique. J'ai longtemps été enseignante et je m'interroge sur l'orientation. Je pense aux lycées professionnels, où la discrimination existe, où la ségrégation et l'entre-soi sont bien présents. L'on se retrouve finalement face à des élèves qui ont peur d'eux-mêmes, qu'on a tendance à mettre dans des cases et qui se retrouvent sur des chemins dont ils ne peuvent pas sortir. Avec la réforme des lycées professionnels, à partir de la deuxième année, on fera en sorte que les élèves se dirigent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Cloarec-Le Nabour, présidente :

... moyens de poursuivre l'enseignement à distance ; sur les outils mis à votre disposition ; sur les difficultés que vous avez rencontrées, notamment en termes de fracture numérique ; et sur le nombre d'enfants décrocheurs dont nous sommes demeurés sans nouvelles durant le confinement. Les problématiques ne sont d'ailleurs probablement pas identiques selon qu'il s'agit d'enfants en maternelle ou de lycéens, ni selon les territoires. Notre collègue ultramarin Olivier Serva indiquait ainsi que le taux d'élèves en décrochage était environ quatre fois plus élevé en outre-mer que dans l'Hexagone. Nous souhaiterions également connaître votre appréciation sur les conditions de la reprise de la scolarité à partir du 11 mai, puis lors des phases suivantes du déconfinement en juin, selon un protocole sani...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Provendier :

Nous vous remercions pour votre engagement et pour l'engagement de celles et ceux que vous représentez. Deux questions me viennent à l'esprit. L'école, le collège et le lycée sont des lieux privilégiés pour recueillir la parole des élèves sur ce qui impacte leur quotidien de manière globale. Depuis le déconfinement, voire la rentrée, constatez-vous davantage de retours préoccupants de la part des élèves ? J'en profite pour saluer la proposition de M. Bobkiewicz de mettre en place une cellule de veille pour mieux repérer les enfants en difficulté, quelles qu'en soient ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

Madame Missir, j'ai bien compris que les missions du réseau Canopé se recentraient sur la formation des enseignants. La Cour des comptes écrit que « Canopé est un acteur clé du service public numérique éducatif ». Dans mon département de la Manche, 100 % des collèges et lycées y adhèrent, mais encore 70 % des centres de loisirs avec 1 500 usagers actifs et 15 000 visiteurs par an dans L'Atelier et ses deux antennes. J'ai récemment visité l'antenne implantée dans ma circonscription, à Avranches, et y ai rencontré les agents qui y travaillent. Ils m'ont exprimé leurs craintes, notamment face aux restrictions budgétaires prévues et aux réorganisations qu'elles induisent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hérin :

Je me situerai dans la lignée des mesures que le ministère a engagées. Elles étaient attendues de longue date. Elles ont trait à la création de la spécialité « Numérique et sciences informatiques » au lycée, à celle du CAPES correspondant et bientôt de l'agrégation. Ces avancées sont remarquables. Qu'en est-il de l'enseignement du codage à l'école primaire ? Le problème ne tient, semble-t-il, pas au nombre d'heures d'enseignement du numérique, ni seulement à l'enseignement de l'usage des outils, mais plutôt au contenu de l'enseignement, aux concepts fondamentaux du numérique, tels l'algorithmique, ...