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...d'organiser des actions d'information sur les métiers et les formations. Un cadre national de référence a d'ailleurs été signé par l'État et les régions en mai 2019. Avez-vous pu échanger avec l'Association des régions de France pour faire le point sur la mise en œuvre de cette nouvelle compétence et sur les stratégies que les régions ont adoptées : plateforme numérique, visites d'entreprises, de lycées professionnels, ambassadeurs, mécénat, immersion ? Avez-vous pu participer sur le terrain à des actions concrètes proposées par les régions ? Les régions ayant la compétence économique, le lien avec le monde professionnel semblait aller de soi. Quelles seraient vos préconisations pour que la découverte du monde professionnel et des formations s'intensifie ?
...ion d'affectation dans l'enseignement supérieur, soit plus de 10 % des postulants. Cette situation reste insatisfaisante ; elle traduit l'existence d'inégalités d'accès à l'enseignement supérieur, provoquées par Parcoursup. Les bacheliers issus de filières professionnelles et technologiques sont particulièrement concernés. Ils représentaient en effet, au terme de la procédure, l'essentiel des 239 lycéens restés sans proposition d'affectation. Il semble que le nombre de propositions faites aux candidats ait diminué. En effet, 9 000 candidats de moins se sont vus proposer une inscription cette année. Pourtant, le nombre de candidats total sur la plateforme a diminué de 1,8 % – soit 15 000 bacheliers. Face à cette réalité, il est nécessaire de veiller à ce que les capacités d'accueil permettent u...
...me en proposer certaines, sur le thème de l'égalité entre les femmes et les hommes, dans le rapport d'information sur les stéréotypes de genre que j'ai réalisé avec un collègue de la majorité, M. Gaël Le Bohec. Mais il n'empêche que les mesures prévues par la loi, notamment les 54 heures dédiées à l'orientation, doivent s'appliquer. C'est là-dessus, sur le service public d'orientation existant au lycée, que porte cette proposition de loi. Madame Anthoine, dans l'idéal, nous souhaiterions donner davantage de moyens aux universités pour qu'elles puissent accueillir plus d'étudiants, mais nous n'avons pas les moyens de le faire dans cette proposition de loi. Nous avons toutefois demandé des informations sur les formations en tension.
Selon la Cour des comptes, 20 % des formations non sélectives ont érigé le lycée d'origine en critère complémentaire d'examen des candidatures qui leur sont adressées. Le Défenseur des droits l'a indiqué dans une décision du 18 janvier 2019 et certains d'entre nous l'ont rappelé au cours de la discussion générale, l'utilisation d'un tel critère fait courir un risque de discrimination. De plus, elle peut contribuer à entretenir les inégalités présentes dans notre système scola...
...a procédure nationale Parcoursup signent une charte de procédure assortie d'une note de cadrage, qui fixe des obligations de non-discrimination. Certes, on me répondra peut-être qu'elles ne respectent pas nécessairement la charte qu'elles ont signée... En tout cas, nous faisons confiance aux professionnels, qui sont très impliqués, même si certains d'entre eux peuvent faire des recherches sur les lycées d'origine. L'indication du lycée d'origine est d'ailleurs utile pour les Cordées de la réussite. Elle permet aussi d'aller chercher des profils que l'on n'aurait pas remarqués autrement. Surtout, la mise en place de Parcoursup a été suivie par une autre réforme, celle du baccalauréat, qui introduit notamment une part de contrôle continu. La mise en adéquation de ces deux réformes se poursuit, e...
Ce que vous avez dit à propos des critères de sélection est très juste, madame la rapporteure, et je vous remercie de mettre au cœur du débat ce sujet très préoccupant pour les lycéens, dont les deux tiers sont stressés par la procédure Parcoursup, un tiers d'entre eux se disant tout bonnement perdus. Cela donne l'impression que leur avenir se joue à la roulette russe ! Vous soulignez à raison l'opacité des algorithmes. En outre, on contraint les lycéens à formuler des vœux multiples, pour qu'ils aient une solution de repli, mais ils ne sont pas nécessairement motivés par tou...
Je soutiens Mme la rapporteure à ce sujet. Je le redis, la réforme du lycée pose des problèmes. Auparavant, il existait des filières très lisibles ; chacun savait vers quoi elles menaient et, dès lors, dans quoi il s'engageait. Désormais, la combinaison des options joue un rôle très fort. En outre, notre collègue de la majorité l'a elle-même reconnu, les critères de sélection peuvent changer tous les ans. Or les lycéens construisent souvent leur parcours sur trois ans, à...
Je l'ai dit, et le problème a été soulevé lors des auditions, Parcoursup arrive trop tard. Si l'on n'indique pas aux lycéens dès la classe de seconde les enseignements de spécialité qu'il est nécessaire de suivre pour intégrer telle ou telle formation supérieure, des portes se ferment à eux. D'où le présent amendement.
... réseaux d'éducation prioritaire REP et REP+ est achevé et s'étend à la grande section de maternelle. De même, les effectifs des classes de grande section, de CP et de CE1 sont désormais plafonnés à 24 élèves sur l'ensemble du territoire. Des contrats locaux d'accompagnement vont être expérimentés dans trois académies afin de soutenir des établissements tels que les écoles « orphelines », ou des lycées qui ne sont pas dans un réseau d'éducation prioritaire mais ont des besoins similaires. Plus que jamais, l'école doit être un lieu privilégié d'épanouissement et d'acquisition des règles de notre vie collective et des valeurs de la République. Elle favorise la maîtrise des savoirs fondamentaux en primaire ; dans le secondaire, elle développe l'esprit d'analyse ainsi que la critique et elle offr...
...des indispensables aux maîtres pour asseoir leur autorité. Or on constate, pour les recrutements, que la forme prime souvent le fond. L'autorité naturelle d'un maître se fonde sur une bonne maîtrise disciplinaire, ne l'oublions pas. Restaurer l'autorité des professeurs, renouer avec la transmission des fondamentaux, c'est le combat de l'école de demain. Rappelant sa réserve quant à la réforme du lycée et aux aléas de Parcoursup, relevant la montée du fondamentalisme religieux et la persistance des violences scolaires, déplorant l'état lamentable de la médecine scolaire et regrettant que l'école n'arrive plus à garantir le même niveau d'enseignement à tous nos enfants, le groupe LR votera contre ce budget – la suite au prochain numéro.
...pression de 410 ETP dans le secondaire et de 16 ETP dans l'enseignement agricole ajoutés aux 7 482 postes supprimés dans le second degré depuis le début du quinquennat, presque 8 000 suppressions de postes pourront être portées à votre actif, soit l'équivalent de 166 collèges. Pourtant, dans le même temps, l'accroissement continu du nombre d'élèves – de 3 % par classe entre 2017 et 2021 dans les lycées – a pour résultat une moyenne d'effectifs de plus de 30 élèves par classe. Comment apprendre correctement dans ces conditions ? Au lieu de budgéter année après année des heures supplémentaires jamais consommées, l'école de la République a au contraire besoin d'un grand plan pluriannuel de recrutement, avec de vraies mesures renforçant son attractivité à un moment où l'on note une augmentation i...
... annoncé à la suite du Grenelle de l'éducation « de rejoindre le peloton de tête des pays de l'OCDE ». Par ailleurs, vous persistez dans la réforme du bac, alors que l'instauration du contrôle continu a créé une inégalité entre les élèves, désormais détenteurs d'un diplôme qui n'aura plus la même valeur selon l'établissement dans lequel il aura été obtenu. En outre, vous continuez de fermer des lycées professionnels – trente-quatre en quatre ans – et vous supprimez des postes d'enseignant. Vous semblez donc penser que les lycées professionnels peuvent être peu à peu remplacés par les filières de l'apprentissage par voie scolaire. Au lieu d'être mis en concurrence, ils devraient plutôt être tous deux préservés et renforcés, en ce qu'ils répondent à des besoins différents. Nous retrouvons ici ...
...erté de choisir son avenir professionnel, vous l'avez encore dérégulé et rapproché des exigences des entreprises. Bref, vous avez choisi cette modalité de formation au détriment du cursus scolaire. Résultat : entre 2017 et 2019, le nombre d'apprentis a augmenté de 2 000, c'est-à-dire de 5,4 %. Pendant la même période, les filières professionnelles ont perdu quelque 10 000 élèves et trente-quatre lycées professionnels ont été fermés. Par ailleurs, des UFA – unités de formation d'apprentis – ont été installés dans les lycées, afin de réunir dans les mêmes classes apprentis et lycéens. On peine à comprendre votre choix, au vu des résultats. En 2019, le taux d'accès au diplôme du CAP, le certificat d'aptitude professionnelle, était de 58,6 % pour les apprentis, contre 72,9 % pour les élèves suiva...
Environ 2 milliards d'euros sont prévus dans ce PLF pour financer la priorité qu'est le remplacement des enseignants dans les écoles primaires publiques ; c'est 1,5 milliard, pour les remplacements dans les collèges et les lycées publics. De fait, nous devons assurer la continuité pédagogique et répondre aux attentes des parents pour que tout enseignant absent soit remplacé, surtout dans les territoires les plus en difficulté. Améliorer l'efficacité du remplacement des enseignants est l'une des réformes prioritaires que le Président de la République s'est engagé à mener dans le cadre du plan pour l'égalité des chances. ...
Déposé par le groupe Socialistes et apparentés, il a pour but d'augmenter les moyens accordés aux lycées professionnels. Si la réforme de l'enseignement professionnel avait pour objectif de faire de la voie professionnelle un parcours de réussite et d'excellence pour ses élèves, elle doit s'accompagner de moyens supplémentaires pour les lycées et les enseignants. L'enseignement professionnel scolaire a en effet vocation à permettre une insertion immédiate sur le marché du travail ou une poursuite d...
... second degré depuis 2017, mais chaque année, le Gouvernement décide d'amputer le programme Enseignement scolaire public du second degré de centaines de postes. Le ministère de l'éducation nationale prévoit 23 900 élèves de plus à la rentrée 2022 et le ministre établit un schéma d'emplois avec une baisse de 350 ETP. Depuis 2017, 96 000 élèves de plus ont été scolarisés dans les collèges et lycées publics et, en même temps, 7 440 ETP ont été supprimés. Qu'est-ce que ça signifie pour les élèves ? Des effectifs en hausse dans chaque classe, des demi-groupes supprimés et des options ou des spécialités qui ne sont plus proposées. Pour les enseignants, ce sont des heures supplémentaires imposées et moins de temps à consacrer à chaque élève.
...ersées aux collectivités, dont le plan de relance a augmenté les montants : une dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) exceptionnelle atteint 950 millions d'euros ; celle pour la rénovation énergétique des bâtiments des communes et des intercommunalités se monte à 650 millions ; 300 millions sont prévus pour les départements ; 300 millions seront dévolus aux régions, pour rénover les lycées ; s'ajoute enfin une enveloppe de 50 millions, destinée aux équipements sportifs structurants. Je considère que le plan de relance satisfait votre amendement. Avis défavorable.
...engagement sur la question de l'école inclusive, nous y reviendrons lorsque nous évoquerons le statut des AESH. J'appelle votre attention sur le fait que, dans le secteur des enseignants coordonnateurs d'unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS), la précarité devient la règle. Dans mon académie – j'aurais volontiers évoqué ce sujet avec la rectrice, si celle-ci ne s'était rendue dans un lycée de ma circonscription en oubliant d'y inviter le député – tous les postes de coordonnateurs d'ULIS ont été pourvus, à la suite à mon interpellation – et je vous concède que vous avez été réactif – par des contractuels. Or, il est difficile, pour des contractuels qui viennent de naître professionnellement, de se consacrer à l'inclusion des enfants d'ULIS en second cycle. Cet exemple illustre les p...
...ant des heures de dédoublement et des options : alors qu'ils sont supposés être prioritaires, on a gratté sur les petits moyens qu'on leur donne pour redistribuer l'éducation, comme on redistribue les impôts. La conséquence est le passage de vingt à vingt-cinq élèves par classe à l'école primaire, de vingt-cinq à trente élèves par classe au collège, et de trente à trente-cinq élèves par classe au lycée, avec des endroits où ces chiffres sont dépassés, faute de plafond. L'inspecteur d'académie a beau m'indiquer que l'on dédouble les classes de CP et de CE1, tel n'est pas le cas partout. Certaines cohortes n'ont pas bénéficié du dédoublement des classes et se retrouvent dans des classes surchargées au collège : pour elles, c'est la double peine ! De plus, le dédoublement des classes de CP et de...
...iffres déjà cités. Nous sommes dans une telle situation que des rectorats ont dû embaucher des jeunes gens, des médiateurs de lutte anti-covid – LAC –, pour travailler aux côtés des infirmières. Si le fait d'avoir un petit boulot est très bien pour eux, cela crée des difficultés dans les établissements. On sait combien les infirmières sont vraiment des personnels importants dans les collèges, les lycées et les internats et qu'il en manque. Pour ce qui est des médecins, 1 000 ETP sont occupés sur les 1 500 prévus ; certes, nous avons du mal à valoriser cette profession. Je vous propose un calcul mathématique, monsieur le ministre, puisque vous les appréciez : si l'on fait une règle de trois, en rapportant la base statutaire de 1 607 heures par an et par médecin au nombre d'élèves en France, le ...