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Cet amendement vise à renforcer, au bénéfice des élèves et de leurs familles, la transparence des informations statistiques relatives aux formations dispensées en CFA et en lycée professionnel. Il propose d'élargir la liste des informations rendues publiques pour chaque CFA et chaque lycée professionnel, pour y inclure la « valeur ajoutée » de chaque établissement. Cet indicateur, qui existe déjà pour les séries générales des lycées, prend en compte l'évolution entre le niveau d'entrée des élèves et le niveau de sortie. C'est ainsi que le lycée de Clichy-sous-Bois a été ...
L'éducation nationale est garante du niveau d'exigence et des modalités d'obtention des qualifications. L'autonomie des CFA constitue une niche invisible aux yeux des inspections académiques. Afin que l'unité républicaine soit renforcée, et pour harmoniser les conditions d'apprentissages des apprentis et des étudiants en formation initiale, les liens avec les lycées et les établissements de l'enseignement supérieur sont nécessaires à ces centres pour maintenir un regard permanent de l'État. Ces conventions entre CFA et établissements relevant du ministère de l'éducation nationale ou du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, permettraient également d'assurer l'accès des jeunes en apprentissage à l'ensemble des organismes m...
...ère financière et pédagogique. La création de France compétences, où les régions seront représentées, permettra une régulation des coûts de formation. En outre, les organismes de formation devront être tous certifiés par des organismes indépendants accrédités par le comité français d'accréditation. Enfin, le système sera rendu transparent et visible pour les familles et les jeunes en imposant aux lycées professionnels et aux CFA la publication d'indicateurs de réussite au diplôme, d'insertion dans l'emploi, et ainsi de suite. Il n'y a donc pas de privatisation. Nous cherchons simplement à rendre le système plus efficace et plus favorable au développement de l'apprentissage. L'avis est défavorable.
...s partenaires sociaux, élabore une stratégie pluriannuelle des formations en alternance visant notamment à assurer une offre de formation professionnelle initiale sur l'ensemble du territoire régional, à définir la politique régionale d'investissement en faveur des CFA, en particulier dans une logique d'aménagement du territoire, et à organiser la complémentarité des formations dispensées par les lycées professionnels et les CFA. Il prévoit en outre, dans un souci de cohérence avec les responsabilités qui sont dorénavant les leurs en matière d'apprentissage, que les branches et les opérateurs de compétence prennent en compte cette stratégie régionale. Enfin, dans l'optique de la définition de la stratégie régionale, les branches et opérateurs de compétence devront transmettre à la région un bil...
Il convient que les régions, qui ont la capacité de contribuer au financement des formations en alternance, puissent conclure des conventions avec les bénéficiaires finaux que sont les CFA et les lycées professionnels.
Rien n'empêche les régions de conclure des conventions avec des CFA et des lycées professionnels. Il n'est pas nécessaire de mentionner cette possibilité dans la loi. Bien plus, la mentionner risquerait de limiter la possibilité, pour les régions, de conclure des conventions avec d'autres types d'établissements d'enseignement. Mon avis est défavorable.
Cet amendement propose que les CPRDFOP encouragent, dans leur partie consacrée aux jeunes, la signature de conventions entre CFA et lycées professionnels afin de faciliter le passage des jeunes entre ces deux filières, qui sont aujourd'hui trop étanches entre elles, ainsi que la mutualisation des plateaux techniques entre CFA et lycées professionnels. Il conviendra de veiller à ce que les connaissances et compétences acquises et validées par l'élève en lycée professionnel soient prises en compte par le CFA qui l'accueille, et, réci...
...s quelle mesure vous contribuerez à la défendre ? Pour le reste, comme vous, je pense qu'il faut en finir avec le conservatisme, qu'il faut tout tenter pour réussir ensemble au profit de notre jeunesse. Vous avez évoqué la découverte des métiers. Or les régions disposeront d'outils en la matière, puisque vous allez pouvoir proposer des journées de découverte des métiers dans les collèges et les lycées. J'attends beaucoup des régions en la matière puisqu'elles sont proches des entreprises. J'attends que, via les centres animation ressources d'information sur la formation – observatoires régionaux emploi formation (CARIF-OREF), via vos visites, en Nouvelle Aquitaine, les régions contribuent à ce que les jeunes Français connaissent les métiers mieux que leurs aînés. Je compte sur vous et ne dout...
...it bien, en lisant le projet de loi, que la dimension territoriale fait défaut : il y manque l'implication non seulement des régions mais aussi de l'ensemble des collectivités locales. Vous avez prononcé un réquisitoire contre le texte ; or je souhaite savoir ce que vous proposez pour impliquer les régions dans la formation professionnelle et l'apprentissage. Quelle place devrait-on accorder aux lycées professionnels, complètement absents du projet de loi ? Comment renforcer le rôle des régions dans l'orientation, essentielle, M. Perrut l'a rappelé, mais pas ou trop peu développée en France ?
Les régions ont récemment fait paraître une tribune dénonçant le risque de fermeture de certains CFA. Ayant lu ce texte, je suis convaincu, comme bien des élus locaux, que ce projet de loi s'engage dans la mauvaise voie. Même si tout n'est pas parfait, les régions ont permis le développement des CFA et apporté leur soutien aux lycées professionnels, aux PME, aux artisans, aux commerçants et aux Compagnons du devoir. On constate certes sur nos territoires un manque de qualifications mais si les élus locaux sont inquiets, c'est que les CFA territoriaux sont souvent éloignés des centres urbains et universitaires. Comment les jeunes – qui sont souvent issus de familles modestes et qui suivent une filière d'apprentissage, faute ...
...même de connaître leurs besoins ? N'est-ce pas la meilleure manière de les mettre devant leurs responsabilités ? Il semblerait que dans tous les pays où l'apprentissage en alternance fonctionne le mieux, ce soient les branches et les entreprises qui pilotent cet apprentissage. Enfin, s'agissant des investissements, vous contribuez déjà à améliorer le cadre de vie et de travail de nos apprenants – lycéens et apprentis – et vous nous avez dit tout à l'heure de manière subliminale que vous risquiez de cesser d'investir dans les CFA. Cette réforme serait pourtant l'occasion d'optimiser l'utilisation des deniers publics grâce à une mutualisation des plateaux techniques.
Un cinquième des 15-24 ans sont demandeurs d'emploi, et il y aurait 300 000 postes non pourvus sur le marché du travail, ce qui est consternant. Un tiers des lycéens – soit 700 000 élèves – est aujourd'hui scolarisé dans la voie professionnelle. Nous avons tous envie de développer cette voie d'excellence, du niveau V au niveau I. On parle souvent de l'apprentissage et de l'alternance aux petits niveaux, moins souvent au niveau I. L'alternance constitue un atout majeur, formant les jeunes professionnels qui seront les piliers de nos entreprises de demain. No...
...ctualisés. Comment faire pour maintenir le maillage et l'offre actuelle des CFA tout en améliorant la diversité et la réactivité de l'offre de formation qu'attendent les acteurs économiques ? Par ailleurs, la connaissance du métier est essentielle lorsqu'on choisit de s'engager dans l'apprentissage. Comment les régions peuvent-elles impulser une vraie dynamique de découverte des métiers dans les lycées, en partenariat avec les départements ? Il faut en effet que cette découverte soit précoce.
...sont situées à des endroits où elles trouveront suffisamment de jeunes à même d'accéder à ces centres. En revanche, je m'inquiète comme vous de ce qui risque d'arriver aux fédérations d'artisans et aux branches moins structurées. Cette réforme risque aussi de provoquer une fracture territoriale au détriment des zones rurales. Dans ces dernières, davantage de jeunes ne vont-ils pas se retrouver en lycée professionnel, faute d'avoir pu trouver près de chez eux un centre d'apprentissage dont les formations corresponde aux besoins locaux ? Enfin, cette logique de filière ne va-t-elle pas fragiliser les CFA interprofessionnels et les formations transversales ?
...e pour les deux sexes. » Assurément, cette citation de Jules Ferry souligne que l'école est attachée à l'égalité entre les femmes et les hommes. Depuis 1976, la loi impose la mixité dans tous les établissements scolaires de l'enseignement public, à tous les niveaux d'enseignement et dans toutes les filières. La loi du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation dispose que les écoles, collèges, lycées et établissements d'enseignement supérieur doivent contribuer à favoriser l'égalité entre les femmes et les hommes. Dans notre pays, comme dans la plupart des pays industriels, les filles et les garçons reçoivent les mêmes enseignements, quelle que soit leur origine sociale, géographique ou ethnique. En cela, notre école républicaine représente une promesse d'égalité des chances entre filles et...
...l'école où de nombreuses jeunes filles sont victimes de violences sexistes et sexuelles. Les intimidations, le harcèlement – en ligne ou non –, les stéréotypes de genre et le sexisme sont autant de facettes de ce mal silencieux mais réel qui touche de nombreux établissements scolaires. Certaines voix ont commencé à s'élever, notamment dans mon département du Val-d'Oise où, à l'initiative de deux lycéennes, près de 300 personnes ont crié leur indignation et dit stop aux injures, aux provocations et aux dénigrements. Ces deux jeunes femmes font la une d'un grand hebdomadaire national cette semaine : je veux saluer leur courage et leur détermination mais je crois qu'elles ne pourront pas gagner cette bataille toutes seules. Il est temps de les écouter vraiment pour dire stop tous ensemble et nous...
... pas envisager l'apprentissage de cette matière dès la seconde ou la première, tant son programme est dense ? Enfin, je suis satisfait de voir proposée une nouvelle matière intitulée « Humanités numériques et scientifiques », dont la vocation est de doter les élèves des connaissances indispensables pour vivre et agir au XXIe siècle. Mais force est de constater la grande méconnaissance qu'ont nos lycéens du fonctionnement rudimentaire de l'État, de l'organisation de la justice et de nos services publics comme du rôle et des compétences de nos collectivités. Certes, l'enseignement moral et civique est présent en première mais à raison de trente minutes seulement par semaine. Ces sujets ont-ils vocation à être abordés en socle commun ou dans une discipline de spécialité ?
Le nouveau bac que vont expérimenter les lycéens n'est pas pour nous une surprise, car il ressemble beaucoup à ce que nous avions proposé dans notre programme présidentiel. Le baccalauréat a une double fonction : clore les études secondaires et permettre l'entrée à l'université dont il est le premier grade. Or le taux d'échec est aujourd'hui massif – près de 60 % – en première année universitaire. Ce fléau, auquel Parcoursup est supposé remé...
L'objet de cette réforme nécessaire est de rendre le baccalauréat plus juste, plus égalitaire et plus cohérent. Monsieur Mathiot, vous faites, dans votre rapport, état des choix d'orientation des lycéens et précisez que, parmi les filières les plus demandées, figurent le droit et la psychologie, alors même que ces deux matières ne sont pas enseignées au lycée, ou alors à titre très optionnel. Non seulement les sciences sociales sont plébiscitées par les bacheliers, mais elles leur apprennent à s'adapter au monde du travail qui les attend, elles permettent d'acquérir des compétences fondamental...
Avec, entre autres mesures, la suppression des séries, vous bouleversez l'organisation du lycée d'une manière assez conséquente : pourquoi pas, si cela a pour objectif et pour résultat le développement de compétences permettant aux bacheliers de poursuivre leurs études, de réussir leur formation professionnelle et de s'épanouir davantage dans ce qu'ils font. Nous pourrions voir dans cette réorganisation une tentative de décloisonnement des parcours que beaucoup d'enseignants et de parents ...