Interventions sur "médecin"

37 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Alors que la médecine scolaire se trouve dans un état grave, la première chose à faire consiste sans doute, quoi qu'en disent certains, à adresser un signal fort en ce sens, sous la forme d'une revalorisation de la rémunération des médecins scolaires, ce qui les incitera peut-être à contribuer au Grenelle de l'éducation. En tout état de cause, il est nécessaire que les enfants malades ou éprouvant des difficultés psy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Les médecins scolaires apprécieront d'eux-mêmes les propos qu'a tenus Mme Calvez au sujet de la compétition qu'ils chercheraient à engager…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

En réalité, ils ont besoin d'être considérés pour les services qu'ils rendent et, si l'on ne saurait prétendre que le niveau de rémunération ne joue aucun rôle dans la décision que doit prendre un médecin qui vient de terminer des études longues et difficiles, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

… ce critère n'est pas le seul à être pris en considération : l'intérêt de la profession voire la vocation entrent également en ligne de compte. Cela dit, on ne peut demander aux médecins de vivre leur profession comme un sacerdoce – du moins pas toute leur vie durant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

En tout état de cause, la nation se doit d'adresser des signaux budgétaires constituant une forme de reconnaissance des qualifications, des compétences et des vocations – pas seulement aux médecins, d'ailleurs, mais à tous les personnels de la médecine scolaire. Vous convenez vous-même, monsieur le ministre, que, si la revalorisation ne réglera pas tous les problèmes, elle fait partie de la solution, et vous estimez que le Grenelle de l'éducation devrait commencer à donner de premiers résultats d'ici trois mois. Mais nous sommes le 28 octobre : dans trois mois, nous serons en 2021, dont no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Il vise à accroître de 3 millions d'euros les crédits de la mission « Vie scolaire », afin de permettre l'élaboration d'un plan global de refonte de la médecine scolaire. Chaque année, nous faisons le constat de dysfonctionnements qui entravent le bon déroulement des missions de la médecine scolaire et de la réalisation de ses objectifs ; cet amendement vise à y remédier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJennifer De Temmerman :

Il a le même objet que plusieurs amendements déjà examinés – je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il n'a pas été présenté en discussion commune avec ceux-ci. Vous serez sans doute étonnés d'apprendre que, durant les dix-sept années que j'ai passées au sein de l'éducation nationale, je n'ai vu un médecin scolaire qu'une fois, parce qu'un cas de méningite avait été diagnostiqué dans l'école ! Trouvez-vous cela normal ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJennifer De Temmerman :

C'est de la santé de nos enfants que nous parlons ! Parmi ceux d'entre vous qui ont des enfants, combien accepteraient une telle situation ? Écoutez ce qu'ont à vous dire les enseignants à ce sujet et faites-leur confiance : nous avons besoin de médecins et d'infirmières scolaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Récemment, un lycéen de Saint-Denis a été poignardé dans l'enceinte de son établissement et, en l'absence d'infirmière, c'est un autre élève qui a dû lui faire un point de compression… Au-delà de cet événement dramatique, les élèves des écoles, des collèges et des lycées ont besoin chaque jour de la médecine scolaire, devant être accompagnés en raison de problèmes aussi divers que la dyslexie, l'obésité, le harcèlement, l'hygiène et les soins dentaires, ou encore la précarité sociale. Comme notre collègue De Temmerman, j'ai vu très peu de médecins et d'infirmières scolaires durant ma carrière dans l'enseignement, et ce que je viens de dire au sujet des élèves vaut aussi bien pour les enseignants, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Quand on parle de la médecine scolaire, il faut aussi penser aux lycées comprenant des internats, où la situation est encore pire : quand un élève est malade en pleine nuit, la vie scolaire n'a pas le droit d'intervenir directement et n'a donc pas d'autre solution que d'appeler les pompiers, ce qui est aberrant. Comment peut-on concevoir que des élèves qui passent toute la semaine dans un établissement scolaire ne bénéficien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Il vise à allouer 1 million d'euros de crédits supplémentaires à la médecine scolaire. Je trouve dommage – le mot est faible par rapport à ce que je ressens – que le fait d'avoir abordé la question de la médecine scolaire sous l'angle de la rémunération des médecins ait pour conséquence d'empêcher certains de comprendre que l'on parle de la santé de nos enfants !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...début d'une pandémie dont les effets se feront encore sentir en 2021 : même s'il s'agit d'une action ponctuelle, la revalorisation demandée ne serait pas inutile pour faire face à la situation exceptionnelle que nous allons vivre l'année prochaine. Ne pourrait-on pas adopter, à l'instar des plans de relance qui sont mis en place, une revalorisation à titre exceptionnel destinée à motiver quelques médecins ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Cet amendement tend à augmenter à hauteur d'1 million d'euros les crédits visant à renforcer le travail de la médecine scolaire dans l'accompagnement des élèves malades chroniques, à qui je vous demande de prêter attention et soutien. Le fléchage porterait notamment sur la préparation des projets d'accueil individualisé. Le PAI organise, pour l'année scolaire, les modalités particulières de la vie quotidienne de l'enfant souffrant d'une pathologie chronique. Ce projet engage l'enfant, sa famille, le personnel d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Mme Petit a déposé son amendement en commission des affaires culturelles et de l'éducation. Nous en avons discuté et j'ai formulé un avis de sagesse, après quoi Mme Petit a retiré son amendement dans l'optique d'apporter des précisions ultérieurement, car sa rédaction initiale paraissait trop large et semblait surtout viser la médecine scolaire. Il me semblait que les PAI, particulièrement l'accompagnement des élèves souffrant de maladies chroniques, nécessitaient une disposition particulière, comme le diabète de type 1, bien entendu. Je pense à tous les élèves que j'ai connus au cours de mes vingt années d'enseignement de l'EPS : certains souffraient de la maladie de Crohn, d'autres étaient épileptiques ou drépanocytaires. T...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Je suis sensible à la préoccupation de Mme Petit quant à la santé des jeunes et à son souhait d'accorder des fonds aux projets d'accueil individualisés. Vous n'êtes pas certain, monsieur le ministre, qu'1 million d'euros soit utile aux PAI. Et pourquoi pas ? Derrière les PAI, il y a des infirmières et des médecins scolaires. Sachant que nous demandons 3 millions d'euros pour revaloriser une profession, avec la certitude que cela aura un effet positif en matière de reconnaissance, il paraît incroyable que nous ne soyons pas entendus. J'espère que vous prendrez l'engagement ferme de revaloriser cette profession, au-delà du PAI. Enfin, face à des certificats de complaisance ou ne correspondant pas aux besoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

C'est une véritable médecine de proximité. Or chaque infirmière couvre deux ou trois établissements à temps partiel. Bien souvent, les jeunes n'ont donc pas d'interlocuteur. En général, le service de la vie scolaire demande à leurs parents de venir les chercher quand ils ne se sentent pas bien. Ils rentrent à la maison, et plus rien ne se passe. Pourtant, ces situations peuvent cacher des problèmes plus importants, comme de...