1041 interventions trouvées.
...uire les inégalités et consolider un système de prise en charge solidaire. Au coeur du programme 204, « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins », il y a l'amélioration de l'état de santé général de la population, mais aussi le dépistage des pathologies et un volet important de prévention et d'éducation à la santé. Le programme 183, « Protection maladie », finance en premier lieu l'aide médicale de l'État, mais aussi l'indemnisation des victimes de l'amiante. En 2019, ce sont 53 millions d'euros de plus pour l'AME, dont les crédits sont ainsi portés à 893 millions, soit près des deux tiers de la mission, et ce afin de prendre en compte l'augmentation du nombre de bénéficiaires et de concrétiser notre volonté de solidarité. En même temps, le contrôle et les actions de de lutte contre la f...
...ez indiqué en commission, madame la ministre, qu'il n'était pas forcément pertinent de transférer des crédits consacrés à la recherche fondamentale vers la recherche ciblée. Si cet argument est compréhensible, je ne comprends en revanche pas pourquoi vous n'avez pas pris la décision d'augmenter les crédits de la recherche ciblée et de la recherche fondamentale. Ensuite, en ce qui concerne l'aide médicale de l'État, le budget est encore en hausse, avec 935 millions d'euros prévus pour 2019. Vous avez rappelé votre attachement à l'AME, et j'ai écouté vos arguments, mais trois questions se posent. D'abord, si nous comprenons les risques sanitaires, les soins urgents représentent environ 15 % des dépenses d'AME. Est-il donc interdit d'engager une réflexion sur le périmètre des autres dépenses ? Ensui...
...tre, mesdames et monsieur les rapporteurs, nous examinons aujourd'hui en séance publique les crédits des missions « Santé » et « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Les moyens consacrés à la mission « Santé » augmentent légèrement dans le projet de loi de finances pour 2019 par rapport au PLF pour 2018, principalement en raison de la hausse tendancielle des crédits consacrés à l'aide médicale d'État. Concernant le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins », nous saluons le quasi-maintien des crédits et l'engagement renouvelé en faveur de la prévention, même si la légère baisse du taux de vaccination contre la grippe pour les personnes âgées de soixante-cinq ans et plus indique qu'il faut redoubler de vigilance sur ce point. L'essentiel des moyens dédiés à la ...
...an, le Gouvernement s'était donné pour objectif un taux de 52 %. Je rappelle, par ailleurs, que ce taux était supérieur à 50 % en 2015. Je m'interroge donc sur la possibilité d'atteindre la cible de 60 % en 2020. Je note en effet une baisse générale des moyens en matière de prévention. Je dois cependant reconnaître que cette diminution s'est faite au bénéfice notable des crédits alloués à l'aide médicale d'État au sein du programme « Protection maladie » : ils représentent près de 935 millions d'euros pour 2019, contre un peu plus de 923,7 millions d'euros en 2018, soit 11 millions d'euros de plus pour l'accès aux soins des étrangers en situation irrégulière. C'est un problème global qu'il faut aborder avec ambition et humanité : aucun être humain ne doit être exposé à des souffrances inutiles – ...
...nt recours à des appareillages à titre définitif destinés à leur permettre de quitter l'hôpital en leur apportant une assistance à domicile. Aussi peuvent-elles assurer, par la mise à disposition de ce matériel, le suivi de ces patients dans le cadre de dispositifs médicaux. Par leurs prestations, ces structures participent donc au maintien à domicile de ces personnes dépendantes de la machinerie médicale – pensons aux pompes à insuline, aux appareils de pression positive continue nécessaires en cas d'apnée du sommeil ou encore aux lits médicalisés. La plupart de ces prestations sont délivrées suite à des prescriptions médicales et font l'objet de remboursements par l'assurance maladie. Or, depuis une dizaine d'années, la stratégie de régulation des remboursements peut être qualifiée de stratégie ...
Cet amendement n'étonnera pas l'hémicycle, puisqu'il s'agit de réclamer, comme nous le faisons depuis de nombreuses années, la suppression de 95 % de l'action 02 « Aide médicale d'État », en préservant les 5 % dédiés aux soins urgents. L'AME fait incontestablement partie des « pompes aspirantes » de l'immigration. C'est le fameux benchmarking dont parlait M. Collomb, alors ministre de l'intérieur, qui rend notre pays particulièrement attractif pour l'immigration clandestine. Ce budget est en augmentation d'année en année, et encore de 7 % en 2019 ! Pour rappel : le budge...
...ement sur quatre composantes – économique, sociale, financière et de sécurité – , mais le Président de l'Assemblée nationale avait, pour sa part, proposé une seule d'entre elles, la composante économique. J'ai moi-même demandé que soit ajoutée la composante sociale. Ce travail mettra en lumière le lien qui existe entre la politique migratoire et les variations du nombre de bénéficiaires de l'aide médicale de l'État : qu'il soit direct ou indirect, il est toujours important, puisque la politique migratoire influe plutôt sur le nombre de demandes d'asile ou de titres de séjour accordés. Cela permet à des étrangers se trouvant en situation irrégulière sur le territoire de bénéficier de l'AME. Cette politique peut encourager – ou non – la venue sur le territoire français de personnes qui, in fine, n'...
En effet, cher Mansour Kamardine ! Vous évoquez tout ce que vous avez fait pour la santé des Français, mais on se rend bien compte que ça ne suffit pas. Le problème aujourd'hui, pour beaucoup, est l'accès aux soins et la désertification médicale. Avec 53 millions d'euros, on pourrait faire énormément de choses pour nos concitoyens, notamment pour les plus âgés d'entre eux. Je voudrais vous poser deux questions très concrètes, madame la ministre. Premièrement, vous dites que l'AME prend en charge des dépenses d'urgence. Si, comme c'était le cas à l'origine, elle ne permettait que de faire face à ce type de dépenses, par exemple dans le c...
L'augmentation effrénée du budget de l'aide médicale d'État est tout simplement ahurissante.
...ire. Ce qui nous séparera, c'est que nous ne mènerons pas de batailles opposant les pauvres entre eux. Nous aidons les pauvres et voulons qu'ils s'élèvent, qu'ils sachent d'où vient la merde qui leur tombe dessus. En l'occurrence, dans le domaine de la santé, on peut évoquer les dividendes versés par Sanofi : 6 milliards d'euros sur une seule année, ce qui équivaut à dix fois le budget de l'aide médicale d'État ! Voilà ce qu'on pourrait gratter, redonner aux Français pour qu'ils vivent mieux et bénéficient d'une meilleure prise en charge de leurs dépenses de santé, sans qu'ils aient à chercher plus misérables qu'eux.
...otamment pour lever leurs patients. Certains d'entre eux sont aussi cassés par ces troubles du muscle et du squelette, qui concernent aujourd'hui près de 80 % de l'ensemble des maladies professionnelles. Bien qu'ils soient en augmentation, on ne parle pas des TMS. Je souhaite donc que l'on isole 15 millions d'euros pour ces pathologies. Il ne paraît pas illégitime d'extraire ces sommes de l'aide médicale d'État, qui représente 1 milliard, et de les allouer à celles et ceux qui travaillent dur et connaissent des difficultés liées aux troubles du muscle et du squelette. Sans intenter de procès aux entreprises, dont les investissements permettent des avancées, investissons à notre tour. Le sujet des TMS reste considérable pour nombre de nos concitoyens, et il paraît nécessaire d'allouer 15 millions...
La commission n'ayant pas examiné cet amendement, je ne pourrai que donner un avis à titre personnel. La mission « Santé » comporte deux programmes – « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » et « Protection maladie », qui traite de l'aide médicale de l'État, un crédit non pilotable et déjà sous-budgétisé, comme j'ai eu l'occasion de le faire remarquer. Je regrette en effet que les crédits du programme « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins », qui ont connu une baisse de près de 40 % entre 2013 et 2017, continuent de diminuer. Nous devons combattre la baisse des crédits alloués à la prévention. Tout le monde, en effet, convient...
Tout en regrettant que la levée de gage ne soit pas possible, je donne un avis défavorable à l'amendement de M. Le Fur, car je ne veux pas accroître la sous-budgétisation du programme 183, qui traite notamment de l'aide médicale de l'État.
Les visites médicales constituent un dysfonctionnement majeur de notre système de santé. Actuellement, les professionnels du médicament reçoivent des visiteurs médicaux, sortes de commerciaux chargés officiellement d'informer les professionnels de santé pour leur vendre des médicaments et autres produits. Le problème, vous le devinez, chers collègues, est que ces visiteurs médicaux sont d'autant plus partiaux qu'ils...
Cet amendement, que la commission n'a pas pu examiner, vise à créer un programme « Information médicale » doté de 10 millions d'euros. Il s'agit de supprimer les visiteurs médicaux et de créer un organisme d'information sur le médicament, qui bénéficierait de 10 millions d'euros, c'est-à-dire de transformer le métier actuel des visiteurs médicaux, qui s'apparente à celui d'un commercial, en un métier d'informateur, destiné à répondre aux questions qui pourraient être posées. La publicité médicale ...
Face à la désertification médicale, aux délais de rendez-vous scandaleusement longs, aux pénuries de spécialistes et plus généralement à toutes les inégalités d'accès à la santé, les mesures incitatives de ces dernières années ont toutes échoué. Les communes rurales sont les plus touchées, mais les périphéries des grandes villes ne sont pas épargnées : c'est ce qu'ont montré nos collègues Alexandre Freschi et Philippe Vigier dans ...
...examen de cette même mission « Santé », consacré une partie de mon rapport à cette question, sous l'angle de la prévention de l'obésité. Nous devons nous montrer très vigilants. Si l'idée de renforcer la prévention ne peut donc que recueillir l'assentiment général, je suis un petit peu gênée. Monsieur Isaac-Sibille, vous proposez de puiser ces 10 millions d'euros dans le budget consacré à l'aide médicale de l'État, déjà sous-budgétisée. Monsieur Aviragnet, vous les prenez dans le budget déjà alloué à la prévention ; là encore, soyons vigilants : ces crédits ont déjà beaucoup diminué. En effet, les opérateurs consomment une partie importante des crédits de ce programme. Les agences ont pris leur part dans la politique de maîtrise des dépenses publiques, ce qui est une excellente chose ; mais quan...
..., les populations des Antilles, de la Guyane et de la Martinique sont encore sous le choc du chlordécone. Lorsque nous avons entendu parler du chlordécone pour la première fois, nous étions loin d'imaginer ses conséquences sanitaires désastreuses pour nos territoires. Même si j'ai entendu qu'un plan de 10 millions d'euros avait été élaboré, il est important que vous nous assuriez que cette étude médicale sur les conséquences de l'émanation de ces gaz toxiques soit véritablement menée. Ces gaz empoisonnent le littoral, comme vous avez pu le constater sur place, madame la ministre. Nous sommes parfois obligés de déplacer les habitants des côtes pour les soustraire à ces émanations. Cette étude doit très vite commencer.
Cet amendement propose de créer un nouveau programme, intitulé « Souveraineté pharmaceutique », auquel est attribué 1 euro. Il s'agit purement et simplement de socialiser l'industrie pharmaceutique, la recherche biomédicale et la production de médicaments. Si je comprends et partage votre inquiétude face à la multiplication des scandales sanitaires et aux pénuries de médicaments, de plus en plus répandues, je pense que le rôle de la puissance publique est de contribuer à la pérennité d'un environnement économique stable pour les personnes expertes dans la création des médicaments, notamment en réglementant les labo...
Je reviens à l'amendement précédent, dans lequel, madame la rapporteure, il est question de réduire non pas le budget de l'aide médicale de l'État, mais celui de la prévention. Il me semblait important de rappeler qu'une telle mesure n'a jamais été dans les projets du groupe Socialistes.