Interventions sur "macron"

56 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Ces mots bizarres trahissent d'abord la fébrilité d'un homme, Emmanuel Macron. Ils dévoilent sa faiblesse personnelle, jusqu'alors cachée sous le masque de sa force institutionnelle. Ils démontrent, surtout, la confusion et le désordre qui dominent aujourd'hui au sommet de l'État. La Constitution que nous avons le devoir d'appliquer interdit d'engager ici, devant l'Assemblée nationale, la responsabilité du Président de la République. Elle nous interdit tout autant de le c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...e d'État, ministre de l'intérieur, de ne rien savoir, de ne rien voir, de ne rien commander et de tout accepter, servilement, des hommes de l'Élysée. Parce qu'il se méfie de l'État, parce qu'il n'a confiance ni dans le corps préfectoral, ni dans la police nationale, ni dans la gendarmerie nationale, ni dans l'armée, ni dans les autres corps constitués au coeur régalien de la République, Emmanuel Macron y a placé quelques sbires ne rendant compte qu'à lui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

La vérité est qu'Emmanuel Macron s'est emparé de la France comme Machiavel s'était, en 1498, introduit au coeur du pouvoir à Florence, à la tête d'une brigata, un commando de jeunes gens entièrement dévoués à leur prince.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Les députés macronistes ont accepté de s'incliner au premier coup de sifflet. Nous, députés de l'opposition, élus libres de la nation, nous sommes restés debout. Et le combat, monsieur le Premier ministre, ne fait que commencer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Nous n'accepterons jamais que le Président de la République se comporte comme s'il était propriétaire de l'État. Nous n'accepterons jamais qu'Emmanuel Macron confonde son parti et les institutions de la République. Nous n'accepterons jamais qu'un système de pouvoir personnel dévoie la Ve République et la transforme en principat. En votant cette motion de censure, nous nous engageons à défendre les libertés des Français, pour que vive la République et que vive la France !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

... a une semaine, les militants communistes de Seine-Saint-Denis permettaient à 1 200 personnes des quartiers populaires de leur département de passer une journée à la mer, à Ouistreham. De cette journée, des nombreuses discussions qui s'y sont tenues, s'est dégagée une chose : pour une majorité de Français, il n'y a plus d'illusion sur le caractère social de la politique du gouvernement d'Emmanuel Macron. Il est admis que c'est le Président des riches. La promesse d'une politique « et de droite, et de gauche » s'est traduite par une politique « et de droite, et de droite ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...la flat tax, la réforme ferroviaire, le secret des affaires et j'en passe – autant de votes communs de la majorité et de la droite de cette assemblée. Il subsistait toutefois encore une espérance, celle d'un jeune président qui marquerait une rupture avec une façon d'exercer le pouvoir et de faire de la politique. Cette dernière illusion est en train de s'effondrer. En ce sens, l'affaire Benalla-Macron, parce qu'elle fait tomber un marqueur essentiel de ce que fut la campagne électorale du Président de la République, est bel et bien une affaire politique. Dans ce contexte, les deux motions de censure, celle déposée par Les Républicains et celle déposée par les trois groupes de gauche, sont consécutives à la fois aux entraves de la majorité au travail de la commission d'enquête et au refus de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

..., ce n'est ni notre objectif, ni celui des Républicains. Pour ce qui nous concerne, nous, députés socialistes, profitons de ce moment particulier pour redire qu'en France, monsieur le Premier ministre, il y a une gauche et une droite, que toutes deux sont respectables, que toutes deux participent de l'histoire de notre République, mais qu'elles ne peuvent s'additionner, en toute clarté. Emmanuel Macron a voulu le faire : il a tort. Ceux qui, dans la majorité, se réclament de cette conscience sociale et de cette tradition socialiste le mesurent à chaque texte. Petit à petit, vous le savez, des voix nouvelles viennent regretter que votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, penche de plus en plus à droite, sans le dire, et privilégie à chaque fois, en matière économique et sociale, les opt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Il y a quelques mois, monsieur Ferrand, lorsque M. Le Maire considérait que M. Macron était un « homme sans projet » parce que c'était un « homme sans conviction », vous étiez le premier à vilipender ses propos.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...saigné le malade pour mieux le guérir. Nous vivons un niveau d'attaque contre le modèle social français qui n'a pas connu d'équivalent. Nos concitoyens ne sont pas dupes de cette entreprise ultralibérale. La coupe est pleine et nous avons donc mille et une raisons de voter la défiance contre votre gouvernement, contre sa politique dont nous pensons qu'elle abîme la République. L'idée qu'Emmanuel Macron est le président des riches ne fait plus débat. À ce niveau, d'ailleurs, ce n'est plus le sparadrap du capitaine Haddock qu'il traîne, mais un boulet de galérien. Cela étant, jusqu'aux quinze derniers jours, qui ébranlèrent le « nouveau monde », pouvait demeurer l'illusion qu'une nouvelle manière de faire de la politique était incarnée par ce jeune président élu sur la promesse d'une « République...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Le président Macron a été élu dans des conditions particulières. Il s'est posé en rempart face à la menace populiste. Un an plus tard, il en épouse les codes et les arguments : anti-parlementarisme, dénonciation de la presse, pouvoir personnel… Il se voulait rempart, il est devenu passerelle. Quelle crédibilité, quelle autorité conserverez-vous désormais dans le débat européen, face aux populistes et aux tenants des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...taires de cette motion, par-delà leurs opinions sur tel ou tel sujet. Vous avez face à vous des représentants de la nation qui ont perdu toute confiance dans votre manière d'occuper les institutions en vous voyant les détourner ainsi à votre profit. La situation est irrespirable. Nous ne sommes plus dans un régime démocratique, mais dans une a ssemblée monolithique, composée de petits soldats du macronisme, prêts à tout pour éviter le débat et la discussion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Et c'est Emmanuel Macron qui a forgé Alexandre Benalla en insultant des ouvriers en grève ou des chômeurs. Benalla a été le fidèle agent de M. Macron en concrétisant physiquement ce que le Président répand verbalement. Je note aussi que pendant que M. Benalla tabassait des manifestants, M. Gabriel Attal cassait une grève dans les Hauts-de-Seine en se déguisant en postier.