Interventions sur "malien"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

... commencer par le continent ami qu'est l'Afrique. La France que l'on aime est celle qui met tout en œuvre pour lutter, partout et toujours, contre le terrorisme. C'est en répondant à ces trois exigences que le président François Hollande a fait le choix d'engager les forces françaises au Mali, d'abord avec l'opération Serval, dès janvier 2013, puis en août 2014 avec l'opération Barkhane. L'armée malienne ne représentait alors que 7 000 soldats, lesquels étaient incapables de faire face à l'expansion des groupes terroristes qui avaient déjà imposé la terreur aux populations du nord du Mali et qui, à terme, menaçaient l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest. Par son intervention, la France a évité l'effondrement de l'État malien, lequel peut désormais se prévaloir d'une armée forte de 40 000 soldats. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

...e propagande à ceux qui souhaitent faire main basse sur l'Afrique. Nous le savons, dans tous les pays où la France était implantée, notre pays est attaqué, menacé, et nos valeurs sont critiquées. Ceux qui agissent de la sorte contre nous ont des ambitions économiques et territoriales que nous devons dénoncer. Mes chers collègues, depuis 2017, Emmanuel Macron s'est beaucoup trompé sur la question malienne et sahélienne, aussi bien sur le fond que sur la forme. Cependant la stratégie de notre pays demeure la bonne, le groupe socialiste l'affirme à nouveau. Certes, nous ne pouvons admettre que nos cinquante-neuf soldats soient tombés pour rien. Comme Josy Poueyto, en tant que Béarnais, je sais qu'il ne s'agit pas d'un concept : moi aussi, je connaissais trois des sept soldats décédés qui étaient b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

... au Mali en 2020 et en 2021, au Burkina Faso en janvier dernier. C'est un fait, la zone est déstabilisée, et la France doit revoir son rôle en Afrique, surtout à l'heure où la junte entend repousser de cinq ans la transition démocratique. Alors quel était le sens de cette intervention ? À quoi a-t-elle servi in fine ? Dans le meilleur des cas, elle a pu être utile à court terme, quand les Maliens nous l'ont demandé, mais le maintien de nos forces a été parasité par le sentiment anti-Français alimenté par la junte. Et c'est en ce sens que notre présence est rejetée : oui, l'action de la France a été rejetée brutalement par la junte militaire, qui a expulsé notre ambassadeur du pays, ce qui constitue, quand on parle le langage diplomatique, un affront à nos forces. Je suis, moi aussi, fav...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne :

...us invite à aborder les questions internationales avec prudence tant le contexte change rapidement. Les événements obligent à réviser en permanence nos actions dans les fameux trois piliers : la diplomatie, le développement et le militaire. Reprenons ensemble quelques moments clefs de notre action militaire au Sahel. Au début de l'année 2013, la République du Mali était menacée ; le gouvernement malien a demandé à la France d'intervenir : l'opération Serval a arrêté l'avancée des terroristes qui menaçaient de prendre Bamako. Le 1er août 2014, l'opération Barkhane prenait le relais : elle a consisté à régionaliser l'action des forces militaires à l'échelle des cinq pays du Sahel – la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. La préparation militaire opérationnelle des forces a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay :

...ses propres échecs. Le moment venu, nous tirerons les leçons de nos erreurs au Mali. Aujourd'hui, évitons les raccourcis simplistes qui tendent à qualifier l'opération Barkhane d'échec. Réaffirmons ici que l'intervention au Sahel de notre armée, qui, au cours de la dernière décennie, a perdu cinquante-neuf de ses soldats, auxquels je rends hommage, a permis d'empêcher la désintégration de l'État malien et l'expansion de groupes terroristes dans le Grand Sahara. Dès le début de l'opération Barkhane, il y a sept ans, nous pressentions que le format de celle-ci devait évoluer ; le recentrage de nos forces dans le Sud-Est du pays a confirmé cette intuition. Le choix des autorités maliennes – regrettable sur le fond, et détestable sur la forme – de mettre fin à notre collaboration n'a fait que préc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Ballet-Blu :

...ions européennes et internationales. N'ayons pas peur de le répéter : la France n'est pas seule dans la lutte contre le terrorisme qui touche l'Afrique subsaharienne. La task force Takuba, l'EUTM Mali, la MINUSMA sont autant de missions où nous sommes présents et engagés avec nos partenaires, non seulement africains, mais aussi européens et mondiaux. Ainsi, dès 2013, à la demande du gouvernement malien et sur la base de la résolution 2085 du Conseil de sécurité de l'ONU, les États membres de l'Union européenne s'étaient entendus sur le lancement d'une mission de formation au profit des forces armées maliennes : l'EUTM Mali. En tant que nation-cadre, la France joue un rôle de premier plan dans cette mission composée de près de 700 soldats issus de vingt-cinq États européens. Malheureusement, les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélia Lakrafi :

...es projets labellisés Alliance Sahel ont eu des résultats concrets. Ainsi, plus de 5 millions de personnes ont bénéficié d'un accès à l'eau potable ; près de 3 millions de personnes ont reçu une assistance alimentaire ; 554 000 personnes ont obtenu un accès à l'électricité ; plus de 660 000 femmes ont eu accès à une méthode de planification familiale et plus de 900 000 adolescentes et adolescents maliens ont pu y être sensibilisés. Bien entendu, nous ne pouvons pas remplacer l'action des États ; ce n'est pas notre rôle. Mais nous essayons de les accompagner au mieux, au bénéfice de leur population. Il nous faut toutefois mieux communiquer et mieux faire connaître notre action auprès des habitants de ces pays, qui doivent par ailleurs être pleinement associés à l'élaboration de ces politiques. E...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

...l la souhaitent, et la pratiquent. Que devons-nous faire vis-à-vis des terroristes ? Détourner la tête ? Poser nos conditions ? La nouvelle stratégie comporte de multiples défis. Il faut d'abord mettre fin à une certaine incompréhension. Au Sahel, nous luttons contre le terrorisme international. Nous n'avons jamais dit que nous assurerions la sécurité publique à la place des États. Pourtant, les Maliens l'ont cru, en écoutant leur propre gouvernement. C'est faux, et il est dangereux de le laisser croire. D'abord, assurer la sécurité publique sur 5 millions de kilomètres carrés à l'aide de 5 000 hommes est au-dessus des capacités de quiconque. Ensuite, le Mali s'est défaussé de toute responsabilité et les Maliens, déçus, ont pensé que nous leur avions menti. Le Président de la République a donc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

...nsemble un même objectif : mieux contrôler la coopération civile et militaire entre l'Europe et ces pays. Les coups d'État ne doivent pas ralentir cet effort. Ensuite, la bonne gouvernance doit impliquer la société civile, en premier lieu les organisations de femmes, de jeunes et de militants des droits de l'homme. Pour conclure, si nos militaires se retirent du Mali, nous n'abandonnons pas les Maliens. La France, l'Europe et l'Afrique partagent un avenir commun. Et cela ne changera pas car, comme on dit à Bamako : « Le mariage n'est pas un fagot de bois dont on peut se débarrasser à tout moment. »