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...i voit Sein voit sa fin » : ce proverbe breton illustre bien la difficulté et la dangerosité des conditions de navigation en mer d'Iroise. Dans ma circonscription finistérienne, que ce soit dans le pays bigouden – qui concentre les grands ports de pêche du Guilvinec et de Penmarc'h, Lesconil ou Loctudy – , à Douarnenez ou dans le cap Sizun, chaque année, la célébration de cérémonies d'hommage aux marins ayant péri en mer témoigne de la dureté et de la dangerosité du beau métier de marin-pêcheur, si bien évoqué par Jimmy Pahun. C'est pour assurer une meilleure protection aux marins que Jacques de Thézac, qui résida à Combrit, commune de ma circonscription, créa l'Œuvre des abris du marin, destinée à améliorer leurs conditions de vie, leur éducation et leur santé. Aujourd'hui encore, l'accidento...
Ces séances visant à ratifier des conventions internationales sont vivifiantes : on y parle simplement mais on y expose beaucoup de choses. J'espère qu'elles pourront être davantage reprises par la presse, car ce n'est malheureusement pas encore le cas. J'ai dit « vivifiantes » en pensant à notre collègue Jimmy Pahun, qui exposait avec tout son coeur ce que représentait la marine pour lui. Je me permettrai d'en faire autant en rappelant que, comme la plupart des Français, je suis issu du monde agricole – à 80 % à peu près : mes arrière-grands-parents, mes grands-parents et mes parents possédaient une ferme, qu'un de mes cousins a reprise aujourd'hui. Parce que je sais encore moissonner, conduire un tracteur, peut-être même traire, je connais les risques et la dangerosité...
...terrorisme, avec Boko Haram, les conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la région de la middle belt et la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, entre autres. Les préoccupations sécuritaires du Nigéria rejoignent les nôtres dans cette région du monde. La France est engagée militairement dans la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, juste au nord du Nigéria. Notre marine nationale est présente en permanence dans le golfe de Guinée, avec la mission Corymbe. Les militaires français se trouvent aussi un peu plus à l'Est, en Centrafrique, et au Sud, au Gabon. Le Nigéria apparaît donc comme un partenaire incontournable dans cette région du monde. Pourtant, lorsque l'on regarde l'historique de notre coopération de défense, on est surpris de constater qu'elle se résum...
...venir sur la renégociation, qui a été largement abordée précédemment, je tiens à souligner que France énergie éolienne est convaincue que l'appel d'offres de Dunkerque permettra de démontrer la compétitivité de l'éolien en mer en France, puisque le prix sera de l'ordre de 60 euros du mégawattheure. En matière d'emploi, alors même qu'aucune éolienne en mer n'est en service en France, les énergies marines représentent actuellement environ 2 000 emplois. Selon les engagements pris dans le cadre des deux premiers appels d'offres, ce secteur représentera, à terme, 15 000 emplois, soit un doublement par rapport au nombre d'emplois actuel dans l'éolien maritime et terrestre. Par ailleurs, nous considérons que le cadre législatif et réglementaire précédent, applicable aux appels d'offres 1 et 2, a pu...
Monsieur Deloge, au sujet du coût de raccordement, vous avez évoqué un dispositif incluant un budget cible, que vous n'avez pas détaillé : pourriez-vous nous apporter quelques précisions ? Monsieur Petit, vous nous avez dit que, selon vous, la fiscalité sur l'éolien marin n'était pas adaptée, notamment par rapport à la fiscalité européenne. Or il est assez peu courant que la fiscalité d'un État se cale sur la fiscalité européenne… Pourriez-vous préciser votre pensée ? Vous considérez également que la PPE n'accorde qu'une place insuffisante au développement de l'éolien en mer. France Énergie Éolienne avait eu des propos assez durs sur le sujet, allant même jusqu'à...
Sans attendre, je laisse la parole à l'amiral Prazuck, chef d'état-major de la marine.
Je vais décevoir certains de mes collègues, mais ma question ne concernera pas le – ou les – porte-avions ! Dans le plan stratégique Mercator, vous mettez l'accent, amiral, et ce dès le premier titre, sur la nécessité de disposer d'une marine d'emploi. Ainsi que vous l'avez indiqué, une marine d'emploi est une marine qui navigue. Et pour naviguer, vous avez besoin de marins, hommes ou femmes, et d'officiers pour les commander. Il est ressorti des discussions que nous avons eues pendant la préparation de l'avis sur la marine que les grands pays qui nous entourent ont souvent des navires à quai parce qu'ils n'ont pas suffisamment de ma...
Je poserai deux questions très rapides. La première concerne le doublement des effectifs. On se demande, amiral, pourquoi vous n'y avez pas pensé avant ! À Brest, cela fait vingt ou trente ans qu'on parle d'équipages de sous-marins « bleu et rouge ». À terme, puisque huit frégates seront mises en service, où trouverez-vous ces équipages ? Il faudra tout de même près de 1 000 marins à redéployer. Par ailleurs, où en sont les travaux sur les quais à Toulon et à Brest ? Ces travaux sont nécessaires pour pouvoir accueillir les nouvelles classes de SNA et SNLE.
Dans le cadre du programme « Bâtiment de surveillance et d'intervention maritime » (BATSIMAR), vous avez annoncé le 13 juillet dernier le renouvellement des patrouilleurs de la marine avec l'acquisition de six navires notamment destinés à l'outre-mer. Le retard de ce programme pose problème. En dépit de l'appel d'offres qui a été lancé, le nombre de patrouilleurs demeure faible pour assurer la défense de notre zone économique exclusive. Pensez-vous que le budget 2019 permettra d'améliorer la situation ?
Le plan « Famille » sera doté de 57 millions d'euros l'année prochaine. Pouvez-vous nous préciser quelles sont les spécificités des attentes de nos marins, s'il y en a, et quelles seront les priorités de la marine nationale dans ce domaine ? Par ailleurs, vous nous avez fait part de votre volonté de donner de la prévisibilité dans l'activité du bâtiment. Toutes les épouses de marin d'État en ont rêvé. C'est la raison pour laquelle, à titre personnel, je vous en remercie !
Vous avez commencé votre propos en évoquant la frégate Auvergne au large de la Syrie. Quels enseignements techniques et opérationnels ont-ils été tirés de l'opération Hamilton ? Je souhaiterais avoir votre perspective d'ensemble sur cette opération. Par ailleurs, l'une des composantes qui entourent nos sous-marins est la guerre des mines. Que pensez-vous du système de lutte anti-mines marines du futur (SLAMF) ? Quelle est votre vision plus générale sur la guerre des mines de demain ?
Amiral, vous avez indiqué vouloir adopter une nouvelle politique de tir. Cela me fait bien évidemment penser à l'incident important qui est survenu le 14 avril dernier, lors du dysfonctionnement notable qui s'est produit dans une phase de tirs contre le régime syrien. À cette époque, les industriels – notamment MBDA et Naval Group – et plus généralement la marine nationale, ont demandé du temps pour analyser ce dysfonctionnement. Pourriez-vous nous faire un retour d'expérience sur cette phase, et nous assurer que des moyens ont été trouvés pour qu'un tel dysfonctionnement ne puisse plus survenir ?
La marine nationale participe activement au projet d'une politique maritime intégrée à l'échelle européenne, notamment par sa participation aux travaux de l'Agence européenne de défense (AED) dans le domaine de la surveillance maritime. C'est d'ailleurs conforme à ce que souhaite le président de la République. Un fonds européen de défense a été lancé par l'Union européenne. Il existe aussi une politique d...
...e sur les patrouilleurs qui ont, notamment en Outre-mer, la lourde tâche de surveiller un immense territoire. Auront-ils des drones à bord ? Avez-vous identifié le type de drone, le cas échéant ? Ma seconde question porte sur les secours en mer, qui sont effectués en Corse ou en Polynésie, où le Bougainville a empêché une grave catastrophe écologique en juillet. Qui paie les secours in fine ? La marine demande-t-elle aux sociétés qui affrètent ces grands navires de payer la mise en place de l'effort de sauvetage ?
À l'image d'Éric Tabarly, les marins sont des ingénieurs, puisque leur milieu difficile les oblige à toujours s'adapter. En outre, l'innovation participative a toujours été riche dans la marine. En août dernier, les commandos marine ont réussi à tirer d'un ECUME un missile à moyenne portée, avec une interface issue de cette participation de la base et reprise par la DGA. C'est un exemple de réussite de la participation à l'innovati...
Ma première question porte sur l'avenir de la patrouille maritime. Nous avons déjà échangé à plusieurs reprises sur le sujet. Le président Macron et Mme Merkel ont mis le sujet sur la table, dans le cadre de discussions franco-allemandes. D'autres discussions débutent avec les industriels, Dassault et Airbus. Comment, vu de la marine, ce sujet peut-il être traité au cours des prochains mois ? Ma deuxième question, sans transition, concerne la marine que l'armée libanaise est censée développer. Dans quelle mesure la marine française prépare-t-elle cette nouvelle forme de coopération ? Je rappelle que le président Macron est censé se rendre au Liban dans les prochains mois.
Amiral, vous avez bien fait de rappeler, dès le début de votre propos, l'accident survenu au large du cap Corse et l'action prépondérante de la marine, sous le commandement du préfet maritime, l'amiral du Ché. J'ai eu l'occasion d'assister à la prise de commandement du commandant de Gaullier des Bordes à la base navale d'Aspretto, et d'échanger avec lui. Dans le contexte de cet accident, dans le contexte politique que connaît l'île et que je n'ai pas besoin de vous dresser et sachant que la base d'Aspretto bénéficie de crédits destinés à effec...
En tant que député du Rhône, je vous poserai une question sur le Rhône – non pas le département, ni le fleuve, mais le bâtiment de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH). Celui-ci a été livré en avril 2018 à la marine nationale. Le mois dernier, il a passé sans brise-glace le mythique passage du Nord-Est de la Norvège au détroit de Béring. Je crois que c'est une première pour la marine nationale. Il réalisera également un tour du monde, ce qui n'était pas arrivé depuis une quinzaine d'années je crois. Bravo pour ces deux événements ! Le PLF 2019 prévoit la livraison de deux nouveaux BSAH sur quatre, pour un c...
Je reviens à la question de la protection de notre zone économique exclusive. Il est clair que les retards des programmes « bâtiment multimissions » et BATSIMAR handicapent fortement la marine dans sa mission essentielle de souveraineté et de protection de la zone économique exclusive. Au-delà de ces missions, vous nous avez indiqué tout à l'heure que vous souhaitiez avoir une marine de combat. Le fait d'avoir enlevé les Exocet des frégates comme Vendémiaire ou Prairial il y a quelques années n'apparaît pas en adéquation avec cet objectif. Envisagez-vous un armement qui permette d'êtr...
Les questions de cyberdéfense occupent une place croissante dans la stratégie de la marine nationale. Selon vous, la loi de finances 2019 vous permettra-t-elle de mener à bien vos projets dans ce domaine, et dans de bonnes conditions ?