Interventions sur "masque"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Le 6 avril, vous affirmiez vous-même que le fait de porter un masque dans la rue ne servait à rien. Le 13 avril, le Président Macron indiquait qu'il n'y aurait aucun sens à tester toute la population. Le 6 mars, il invitait à sortir au théâtre. Le 13 mars, il récusait lui aussi le port du masque. Pendant des mois, vous avez exprimé des affirmations toujours péremptoires, fréquemment contradictoires et souvent erronées. Tout cela pour dissimuler la vérité : l'absen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

...on connaît la part des exclus du numérique ; doutes enfin en raison des risques de tension sociale et des menaces pour nos libertés publiques et individuelles. Plus prosaïquement, je voulais surtout vous parler, monsieur le Premier ministre, des Français qui voient dans cette mesure une sorte de diversion. Ils savent en effet qu'une grande nation qui peine à fabriquer des bouts de papier pour se masquer le visage, aura beaucoup de mal à faire croire qu'elle va repousser un virus avec un smartphone.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

La France a besoin de masques, de gel, de tests, de médicaments – point barre. On peut bien imaginer toutes les applications du monde, si l'infirmière à domicile doit courir pour trouver des protections adéquates, si celui qui présente des symptômes doit attendre d'être en insuffisance respiratoire pour être testé, le traçage numérique sera un cataplasme sur une jambe de bois. Dans ce combat, les Français croient dans la for...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

L'angoisse de la mort peut créer des conditions d'acceptation particulière, mais nous n'avons pas le droit de l'instrumentaliser. Monsieur le Premier ministre, entendez cette petite musique qui vous dit qu'à la pression de l'urgence, il ne faut pas ajouter celle de l'imprudence ; entendez les questions simples des Français : y aura-t-il suffisamment de masques le 11 mai, suffisamment de médicaments, suffisamment d'écoles ouvertes ? Ne nous détournez pas de l'essentiel, ne leur répondez pas qu'il y aura une application à télécharger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...comme la moitié de la population mondiale, afin de limiter la propagation du nouveau virus. Soyons honnêtes : à l'annonce de la décision de confinement, nous avons tous été pris de court et la plupart de nos organisations n'étaient pas préparées à gérer une crise sanitaire de cette ampleur. C'était également le cas du Parlement et des collectivités. J'entends beaucoup de critiques, celle sur les masques prend d'ailleurs une ampleur préoccupante ; j'entends la colère face aux dysfonctionnements et à notre manque de préparation ; j'entends aussi la peine de ceux qui ont perdu un proche dans une maison de retraite ou dans un hôpital, sans même pouvoir lui dire au revoir. Je les comprends, car la privation de liberté et le manque d'humanité qu'imposent les mesures de confinement sont difficiles à v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Aliot :

...ns l'urgence qu'il y a à agir, nous refusons d'être pris en otage. Trop de questions restent en suspens, trop de sujets ne peuvent faire l'objet d'un consensus. L'union sacrée qu'implique la lutte contre la propagation du virus ne doit pas dissimuler le fait que les oppositions ont aussi un rôle à jouer. Du reste, peut-être auriez-vous dû nous entendre, quand nous vous alertions sur la pénurie de masques et de tests ou sur la nécessité d'établir des contrôles aux frontières et d'isoler préventivement les voyageurs en provenance d'Asie, comme l'avait fait Marine Le Pen, ici même, le 11 février – mais à l'époque, vous disiez aux Français que le port du masque était inutile. Le 7 mars encore, le couple Macron incitait nos compatriotes à aller au théâtre ; le week-end précédent, vous autorisiez à Pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCamille Galliard-Minier :

... de transports – pouvant atteindre la moitié du niveau d'avant la crise. L'afflux de personnes supplémentaires s'accompagnera d'un renforcement des mesures sanitaires déjà en vigueur dans les transports en commun : impossibilité d'acheter des tickets dans les moyens de transport, détermination d'un sens de circulation dans les bus et le métro, par exemple ; s'y ajouteront l'obligation du port du masque et des créneaux horaires réservés pour certaines populations. Il sera en outre nécessaire de prévoir, dans chaque territoire, une coopération entre les autorités de transport et les établissements publics et privés en vue d'échelonner les horaires de travail, afin de lisser les heures de pointe. Les collectivités territoriales auront un rôle à jouer afin d'adapter l'offre de transport, y compris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Monsieur le Premier ministre, les masques ont été annoncés chaque semaine ou presque, attendus chaque semaine ou presque. Au-delà des annonces, c'est la réalité et elle seule qui intéresse les Français. Vous n'avez pas donné aujourd'hui de garanties solides concernant les masques ; vos explications à ce sujet ressemblaient plutôt à des excuses. Qu'en est-il des respirateurs, ceux qui ont tant manqué à nos services de réanimation, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

... en cas de seconde vague ? Êtes-vous réellement prêt au-delà des mots, dans les actes ? Les objectifs que vous venez d'annoncer en matière de tests sont minimalistes : ils ne permettront pas de généraliser le dépistage de nos compatriotes quelle que soit leur situation. Alors que nous devons tester massivement les Français, la réalité, c'est que vous y renoncez. Les tests, les respirateurs, les masques : ces trois questions sont les plus essentielles de toutes. Depuis des semaines, votre seule stratégie est celle de la pénurie. Multiplier les précisions au sujet d'un plan de déconfinement est nécessaire, mais cela ne fait pas disparaître les carences encore béantes de votre stratégie. Depuis le début de cette crise historique, Les Républicains ont toujours préféré l'intérêt général aux posture...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Il faudrait être d'accord sur toute la ligne, ou bien se taire. Monsieur le Premier ministre, si vous étiez une infirmière qui s'est protégée, plusieurs semaines durant, avec des sacs-poubelle en guise de blouses de fortune, si vous étiez un médecin libéral qui, pendant de longues semaines, a attendu des masques sans les voir arriver, si vous étiez une aide-soignante qui les attend aujourd'hui encore, auriez-vous confiance en Emmanuel Macron et en votre propre gouvernement ? Si vous étiez un parent d'élève inquiet de la réouverture précipitée des écoles sans une totale garantie sanitaire, témoin des ordres et des contre-ordres, auriez-vous confiance ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

Si vous étiez un Français parmi d'autres, auriez-vous confiance en votre propre gouvernement ? Je crains, monsieur le Premier ministre que vous connaissiez la réponse : vous n'auriez pas confiance, pas plus que nous. Il est impossible de faire confiance à un Gouvernement dont nous savons désormais qu'il a caché la vérité et qu'il a menti au sujet des stocks de masques disponibles. Il nous est impossible de faire confiance à un directeur général de la santé qui déclarait le 4 mars à la télévision que les masques étaient inutiles, et qui les recommande aujourd'hui au grand public. Il nous est impossible de faire confiance à un comité scientifique qui demande, le 20 avril, une reprise de l'école en septembre et qui, dans une note du 24 avril, quatre petits jours...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...ouverture progressive des écoles maternelles et élémentaires à partir du 11 mai, avec des groupes de quinze élèves au maximum, sur la base du volontariat. Les collégiens, en commençant par ceux de sixième et de cinquième, suivront à partir du 18 mai ; les lycéens professionnels, à partir de fin mai. Vous attendez la fin de ce premier stade pour fixer la rentrée des autres classes. Concernant les masques, vous avez été clair : leur port sera obligatoire pour les personnels de la petite enfance, pour les enseignants lorsque la distanciation sociale ne peut être respectée, pour les collégiens et lycéens. En effet, malgré la crise sanitaire exceptionnelle à laquelle nous sommes confrontés, il est important que chaque élève puisse poursuivre sa scolarité dans les meilleures conditions possible. Pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...finement économique. Je me contenterai d'en citer quelques-unes. La première consiste à équiper l'ensemble des entreprises pour qu'elles puissent reprendre leur activité dans des conditions normales, sans mettre en danger les clients ou les salariés, ni engager la responsabilité du chef d'entreprise. Pouvez-vous nous rassurer ? Le 11 mai, les entreprises disposeront-elles d'un nombre suffisant de masques ou d'autres équipements pour reprendre leur activité sans mettre quiconque en danger ? La deuxième proposition tend à maintenir le dispositif du chômage partiel. Vous nous avez rassurés et nous comptons sur vous pour tenir votre engagement. La troisième proposition vise à annuler les charges fiscales et sociales. Mettez-vous à la place du commerçant ou de l'artisan sans chiffre d'affaires dont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...art de leurs appréhensions et de leurs interrogations. Votre discours, monsieur le Premier ministre, suffira-t-il à les rassurer ? Rassurera-t-il les parents qui hésitent à confier leurs enfants à l'école à compter du 11 mai ? Rassurera-t-il les maires et les élus, compte tenu, surtout, de l'avis du conseil scientifique ? Rassurera-t-il les salariés qui se rendent au travail en dépit du manque de masques et qui s'apprêtent à emprunter les transports en commun la peur au ventre ? Rassurera-t-il les entreprises fermées, en particulier les restaurants et les cafés ? Les députés du groupe Libertés et territoires ne le pensent pas. Nous le pensons d'autant moins que nos compatriotes ont observé des décalages importants entre ce qu'ils ont entendu et ce qu'ils ont constaté. Nous avons écouté : vous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

qui laisse les soignants prétendument au front sans munitions, avec des sacs-poubelle en guise de surblouse, qui a livré des masques moisis outre-mer, qui a laissé les entreprises exposer leurs salariés, ce qui a conduit notamment au décès d'Aïcha, caissière à Carrefour, des suites du Covid-19, ou qui laisse une partie de la population dans l'angoisse de ne pas manger à sa faim. Oui, vous êtes en guerre, mais sûrement pas contre le coronavirus. Si nous étions en guerre, vous auriez nationalisé Luxfer, seul producteur europée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Vous n'annoncez aucuns moyens humains et financiers supplémentaires pour appliquer votre stratégie, que ce soit pour l'éducation nationale, pour le dépistage, pour qu'un maximum de masques soient gratuits pour tous les citoyens. Pis, vous renvoyez même aux Français le soin de les fabriquer eux-mêmes. Il y aura d'un côté le masque haute couture de LVMH, celui que portera Bernard Arnault, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...unies, en particulier en y affectant les moyens humains nécessaires, avant de décider d'une date de réouverture des écoles, pour tout le monde et dans toute la France En effet, la République doit garantir les mêmes droits pour tous, à la campagne ou en ville, en métropole ou en outre-mer. L'égalité de tous demeure, même face à un virus. Nous demandons que chaque citoyen bénéficie d'un minimum de masques gratuits répondant aux normes de sécurité. Nous voulons que les prix des masques soient encadrés : face à un virus mortel, vous ne pouvez pas continuer à protéger les plus riches et à envoyer les Français les plus fragiles, les plus démunis, s'acheter un masque dans les pharmacies. Nous voulons un pilotage de l'État sur les questions de la production du matériel, du pilotage des tests ou des bri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

...ngagement est un sujet de fierté nationale. Partout dans les territoires, ils auront vu à l'oeuvre des milliers d'élus locaux se démenant sans compter pour assurer leur mission républicaine au plus près des Français. Ils auront pu admirer l'ingéniosité et l'inventivité de nombreux entrepreneurs et bénévoles mettant leurs moyens industriels ou artisanaux à la disposition de tous pour fabriquer des masques, pour soutenir, pour venir en aide. Durant cette période, la France aura tout connu de la solidarité, qui s'est exprimée par des chants, repris et partagés d'un balcon à l'autre, par des messages d'encouragement sur les réseaux sociaux, par des applaudissements, tous les soirs à vingt heures. Les Français auront tout subi des privations du confinement : une atteinte forte à la liberté d'aller ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

.... Comment interpréter le caractère facultatif du retour à l'école ? Ce n'est là qu'une des nombreuses questions qui se posent. Les salariés et les demandeurs d'emploi ne savent pas s'ils pourront accéder aux transports pour aller travailler sans que cela devienne un combat quotidien harassant. Nos compatriotes ne savent pas combien ils paieront, ni comment pour certains, pour pouvoir disposer des masques obligatoires. Pas un mot non plus sur la situation des territoires d'outre-mer alors que c'est important et que c'était attendu. Tout au long de ces semaines, les Français se sont mobilisés pour trouver des solutions pratiques aux problèmes qu'ils rencontraient, palliant ainsi les fragilités d'un système étatique tiraillé entre des consignes parfois contradictoires et l'insuffisance des moyens,...